Chapitre XLVIII.

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Les jours passèrent à une vitesse déconcertante. On était à présent le dernier jour de l'année et donc le jour de la réception organisée par le russe. Comment allait-elle tenir vingt-quatre heures sans devenir folle. Quittant la chambre après avoir passé un manteau sur sa nuisette elle quitta la chambre. Il fallait encore régler quelque détails et s'assurer que tout était parfaitement en place pour ce soir. Il était seulement sept heures du matin mais le plus tôt serait mieux. Checklist à la main, elle commença ses vérifications, mettant une croix sur les tâches qui étaient accomplies et prenant des notes pour celles qu'il fallait revoir ou faire des réajustements.

Au bout de quelques heures elle arriva à la conclusion suivante : elle avait encore du pain sur la planche. Il y avait des cartons partout avec divers accessoires. Les décorateurs arrivèrent vers un peu plus de neuf heures pour finir la décoration. Se versant un café fumante dans la cuisine, elle prit place sur l'un des tabourets. Bethie fit son apparition à ce moment.

— À quelle heure vous êtes donc vous réveiller mon enfant ? S'enquit-elle étonné.

— Sept heures.

Bethie secoua la tête avec réprobation.

— Inutile de vous inquiéter, et de vous détruire la santé pour si peu. Allez vous reposer, je prends le relais.

Gwen était touché par cette proposition mais elle ne pourrait jamais dormir en pensant à tout ce travail inachevé.

— Je me reposerai plus tard, affirma t-elle.

— Vous allez vous écroulé d'un moment à l'autre il est évident que vous êtes épuisé.

— Pas d'inquiétude Madame Nelson ! J'ai ce qu'il faut !

Elle souleva sa tasse de café pour la lui présenter.

— Rien de tel qu'un café noir bien serré pour se remettre sur pied, déclara t-elle.

— Certainement pas ! Intervint Bethie en lui prenant la tasse des mains avant qu'elle ait pu ingurgiter la moindre goutte.

Elle versa le contenu dans l'évier et rinça soigneusement la coupelle.

— Je vais vous faire un chocolat chaud doux et sucré, ensuite vous irez vous reposer, trancha Bethie.

La jeune femme n'eut d'autre choix que de s'y soumettre. Un peu de repos lui ferait du bien avant d'affronter cette soirée.

***

Lorsque Gwen se réveilla de nouveau,  l'après-midi était déjà bien avancé. Elle fit un saut rapide dans la salle de bain, s'habilla à la hâte et ne prit pas la peine de sécher ses cheveux. Elle dévala les marches d'escalier en trombe manquant à deux reprises de trébucher. Elle constata avec ravissement que tout était parfaitement en ordre pour la fête, il ne manquait plus qu'à étaler le buffet sur les tables nappées du salon.

Le buffet ! Comment avait-elle pu l'oublier ? Le traiteur était-il passé ? Les plats avaient-ils bon goût et seraient-ils à la hauteur ?

Des rires provenant de la cuisine l'extipèrent de ses préoccupations. Se matérialisant devant la porte ouverte le spectacle qu'elle vit la statufia. Cassandra, Bethie, Anastase, Julia et César étaient entrain de cuisiner dans une ambiance joviale. Julia... Sa Julia. Elle avait du mal à y croire !

— Julia ? S'écria t-elle sous le choc.

Tous les visages se retournèrent sur elle. Le silence était tombé dans la pièce, Julia accourut dans ses bras manquant de lui tâcher de farine.

— Tu ma tellement manqué ! S'exclama cette dernière en la serrant de toute ses forces.

— Que fais-tu là ? S'enquit à nouveau la jeune femme ne pouvant y croire. Et ta grand-mère ?

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant