Chapitre XVII.

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Poster devant le miroir, Gwen admirait son reflet. Après avoir pris une bonne douche elle se sentait mieux dans ce tout complet couleur pastel : un pull-over et une jupe qui lui arrivait au bas des genoux. Elle avait mit des collants et ballerines de couleur noire. Elle tressait sa longue chevelure lorsque la porte grinça et laissa place au milliardaire. Toujours impeccable dans un jeans noir déchiré au niveau des genoux, et un pull-over blanc qui moulait son torse robuste à la perfection. Aux pieds il avait des baskets de la même couleur que son haut. Voilà qui était équilibré, songea t-elle admirative de son look qui était celui d'adolescents. Il était diaboliquement beau.

— Vous êtes ponctuel, déclara t-il en jetant un coup d'œil à sa montre.

Elle se garda de lui rappeler qu'il avait chargé madame Nelson de veiller à ce qu'elle ne soit pas en retard. Elle termina sa tresse sans oser le regarder encore troubler par le baiser de tout à l'heure. Elle prit son sac en bandoulière et y rangea son téléphone... Le téléphone qu'il lui avait offert.

— Il vous ait utile au moins ?s'enquit le russe d'une voix qu'elle sentait beaucoup trop proche d'elle.

Elle manqua d'air en le découvrant juste à ses côtés. Il dardait un regard des plus mystérieux sur elle.

— Pour l'instant il me permet juste de regarder l'heure, lui répondit-elle en accrochant le sac à son bras.

Il s'approcha mais elle se recula consciente que le moindre geste de sa part pouvait lui faire perdre la raison. Mais l'incident de l'atelier ne devait plus se reproduire,  Au risque d'en souffrir.

— Depuis quand me fuyez-vous miss.

Depuis que je sais que vous me faites toujours autant d'effet. Se dit-elle tout bas. Au lieu de lui répondre ça elle souffla d'une voix qu'elle espérait neutre :

— Je ne fuis pas, n'êtes-vous pas pressé ?

Il jetta un nouveau coup d'œil à sa montre et esquissa un fin sourire charmeur. Elle détourna timidement le regard.

— Vous avez raison Gwendolyne, nous sommes pressés.

Il lui saisit la main et la guida hors de la chambre. Ils devalèrent les escaliers en silence. Une fois qu'ils furent à l'extérieur, Gwen pue enfin souffler en respirant l'air frais. Elle se sentit libérée lorsqu'il la relâcha pour ouvrir la portière de la berline noire.

Sa joie fût de courte durée car à peine eut t-elle poser les fesses sur le siège qu'il la rejoignit envahissant à nouveau son espace. Elle serra instinctivement les jambes et se recula contre la portière. Un geste qui ne passa pas inaperçu aux yeux du russe.

— Je n'ai pas l'intention de vous sauter dessus, lui dit-il d'une voix sèche. J'ai peut-être tué des gens mais je n'ai jamais abusé d'une femme !

Elle s'en voulue que son geste ait pu lui faire croire qu'elle pensait pareil chose.

— Le baiser de tout à l'heure était une erreur mais je ne le regrette pas, ajouta t-il. Vous n'avez rien à craindre il n'y en aura pas d'autres.

Elle blêmit et ne trouva rien à répondre à ça. Le trajet se déroula dans un silence pesant. L'air était chargé d'une tension palpable. Elle soupira anxieuse quant à la suite des événements. Même le paysage n'avait aucun effet sur elle... Une grande première pour quelqu'un qui adorait admirer la nature.

— À part votre colocataire qui d'autre côtoyez-vous?

La question soudaine du milliardaire lui fit sortir de ses songes.

— Mon frère...

— Autre que votre famille, lui coupa t-il durement.

Elle fronça les sourcils.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant