DE PALESTINE A MARSEILLE BISMILLAH✨

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[HISTOIRE INSPIRÉE DE FAITS RÉELS]

IMPORTANT

Salam aleycoum, j'espère que vous allez bien.
Je vous souhaite une très belle lecture.

La chronique est terminée, un tome 2 devait être écrit, mais faute de temps je n'ai pu, et finalement je ne l'ai jamais fait.

Je m'excuse de comment elle ai écrit, je l'ai posté à l'âge de 15ans.

( note du 5/6/24 : je vais faire très probablement une correction et changée la fin )

Je vous laisse mon instagram à ce jour, iyyna.s, pour toutes informations ou recommandations.

Qu'Allah vous protèges et apporte bonheur.

N'hésitez pas à mettre des étoiles ainsi que commentez. Je vous remercies

Bonne lecture mes poupées.

DE PALESTINE À MARSEILLE BISMILLAH

~1120 mots~

Sincèrement je ne sais même pas par où commencer il y a tellement de choses à dire. Pourquoi ne pas commencer par là ou tout a commencé, ça serait logique ? Alors commençons ...

Moi, jeune palestinienne âgée d' à peine 17 ans, je vis dans un village caché de Gaza en Palestine. Nous sommes très peu dans ce village, je vis seulement avec ma grand-Mère, une vielle femme de 85 ans. Elle ne peut plus faire grand chose alors je suis là pour l'aider dans son quotidien quand je ne suis pas à l'école.

Oui, malgré la guerre avec les jeunes enfants de mon village nous allons à l'école mais nous marchons des kilomètres avec la peur au ventre que des militaires nous fusillent à tout moment, et rentrons sains et saufs grâce à Allah.

Ma famille ? Ma mère et mon père sont morts en venant me rendre visite. Car ma mère à ma naissance ma laisser à ma grand-mère et s'en est allée avec mes deux grands frères et mon frère jumeau.

Elle voulait que quelqu'un veille sur ma grand-mère, mes parents et mes frères se trouvaient en France avec de faux papiers, mais au fur et à mesure ils ont enfin eu leur papiers, une situation régularisée, donc ils ont décidé de me faire venir avec ma grand-mère. Mais le destin en a fait autrement, mes parents ne sont jamais venus, ils ont été tués par des militaires. Alors j'ai continué ma vie auprès de ma seule famille proche qui me restait.

Ah oui au faite je m'appelle Yassira, j'ai 17ans je suis palestinienne de mes deux parents, j'ai de grand yeux gris, de long cheveux ondulés châtain, assez blanche de peau je mesure dans les 1m67.

Mon caractère ? Je ne sais pas trop, je suis calme, je m'énerve jamais, très timide surtout devant les personnes de genre masculin et je ne suis pas du tout rancunière. J'ai mon frère jumeau Yassir, le plus grand de mes frères Chemseddine, 24 ans et le deuxième Zakaria 22 ans.

Aujourd'hui je dois aller à l'école, dès 7h nous sommes tous réveillés. Les mamans sont toutes devant le village nous donnant des conseils comme chaque matin accompagné de douas (bénédictions).

Nous prîmes la route, entre les feuillages, les plus grands donnant la main au plus petits.

Nous étions en train de marcher quand un petit garçon de mon village s'est mis à hurler, je courus vers lui et mis ma main sur sa bouche pour ne pas qu'on nous repère et je vois devant lui un cadavre. Je ne pourrais pas vous expliquer ce que j'ai ressenti à ce moment même, de la pitié ? De la peur ? Ou de la haine ? À vrai dire j'étais nostalgique j'étais comment dirais-je habituée à voir des cadavres à chaque coins d'arbres, enfants, pères, personnes âgées, femmes enceintes . Ses gens-là étaient cruels, sans pitié, mais Allah est grand et tout se paye un jour ou l'autre.

Je pris la main du petit garçon en silence, Zeïna enleva sa veste et la mise sur le visage du cadavre de la femme morte.

Zeïna est ma sœur de cœur, ma meilleure amie, ma confidente quoi, elle vit seulement avec son grand frère et son oncle, elle a perdu son père qui était partit pour se battre et sa mère est morte de tristesse.

Nous continuons notre chemin, enfin arriver en ville il est 7h56 nous accélérons alors nos pas et arrivons à l'heure à l'école. Nous sommes dans une école Arabo-française, on nous inculque aussi la religion musulmane. Je vais vous passer ma journée, une journée tout à fait banal, mis à part que l'école je m'y accroche je suis en début d'année de 1ère, je veux réussir et devenir quelqu'un dans ce monde, et essayer de changer des choses dans certains pays, tout d'abord en commençant par la Palestine ...

[Conversation en arabe]

Grand-Mère : Yassira ma fille vient

Moi : Oui ?

Grand-Mère : Tiens prends cette enveloppe, tu vas m'écouter très attentivement. Dedans il y a un faux passeport et une fausse pièce d'identité, une grande somme d'argent. Dans moins de deux mois tu vas rejoindre ta famille

Je venais d'être littéralement sous le choc de ce que venait de me dire ma grand-mère. Elle ne pouvait pas me faire ça, pas à moi

Moi : Mais grand-mère, pourquoi ? Et toi ?

Grand-Mère : Mais tu sais je me fais vieille, au temps que je meurs avec dignité sur mon territoire natal.

Moi : Non il est hors de question que je te laisse ici seule !

Grand-Mère : Si tu m'aimes Yassira, part, part rejoindre ta famille en France. Va te marier et faire une belle famille, fait ta vie là-bas, ici tout est détruit je te donne 3 mois avant que les militaires viennent tous nous fusiller !

J'étais limite en pleure, ne voulais pas laisser ma grand-mère ici. Je la prends dans mes bras en la remerciant pour tout ce qu'elle a fait pour moi. A travers nos larmes et nos câlins, on s'exprimait, je me détache difficilement d'elle et la regarde dans les yeux, c'est yeux si clair, si puissant, remplis de larmes et de désespoirs. Je lui embrasse le front et l'aide à finir de manger son repas.

Une fois ma grand-mère couchée, je sortie de notre petite maison, fin si je pouvais encore appeler ça une maison, mais plus tôt une tante, je me suis mise à frapper à la porte de mon amie Zeïna, elle m'ouvra et fut surprise, sûrement dût à mes yeux gonfler et rouge. On s'installa devant la porte de sa maison et je lui annonçai la nouvelle :

Zeïna : Mais ... Mais ... Comment ça tu pars ?

Moi : C'est ma grand-mère qui le veut

Zeïna : Je voudrais bien partir d'ici moi aussi, j'en ai marre de la guerre, nos frères tués, nos sœurs violées et assassinées, nos maisons brûlées et détruites, un peuple qui crie à l'aide, mais tout le monde ferme les yeux !!!

Zeïna était déboussolé, elle laissait ses petites larmes couler sur sa peau blanche, elle est très fragile ma Zeïna. Elle exprimait sa colère. Je ne savais pas quoi lui dire mis à part :

Moi : Ils le payeront ... Allah u Akbar *Dieu est grand * tous! Je t'assure qu'ils le paieront

À vos claviers commentez, et n'oubliez pas l'étoile !

𝒀𝒂𝒔𝒔𝒊𝒓𝒂: 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒍𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒆 𝒂̀ 𝑴𝒂𝒓𝒔𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆 [𝗙𝗜𝗡𝗜]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant