-Et tu vas le garder jusqu'à quand hein ? Ses parents le recherchent et ont signalé sa disparition.
-Et alors ? Voyons Tina, tu ne vas pas me dire que c'est la première fois que tu entends parler d'une disparition où le disparu n'est jamais réapparu ?
-Comment ça ? Tu as dis que tu le relâcherais.
Je crache pendant qu'il se lève du lit, nu. Il se tourne vers moi et fait semblant de réfléchir :
-J'ai dis ça moi ? Hum...non je ne m'en rappelle pas. Tu as dû confondre.
-QUOI ? GEORGES TU-
-Je vais finir par vraiment le tuer si tu continues sur cette voie. Tu vas arrêter de me parler de ce garçon et pour ton information, après qu'il ai entendu ton petit message hier, il est devenu tout mou. Dommage.
Je me lève, dépitée :
-Tu es un monstre Georges, comment est-ce que tu as bien pu m'attirer ?
Il passe son pantalon par dessus son boxer, les sourcils froncés :
-Je me le demande aussi.
Je ferme les yeux et inspire :
-Je veux le voir.
-Vraiment ?
Sa voix est très basse et douce. Un instant je me demande si c'est bien le même mec qui m'a sauvagement défoncée tout-à-l'heure.
Je n'ose pas répondre, car j'ai l'impression que c'est dans ces moments là que sa folie prend vraiment le dessus. Voyant que je ne réponds pas, il continue :
-Tu n'y tiens plus autant ? Tu le verras quand tu voudras mais saches que ce jour-là, il lui manquera deux bras. Redemande le moi et j'excauce ton souhait ma douce.
Il éclate d'un rire sadique et sort, torse nu.
-Tu ferais mieux de le penser mort. Ça t'évitera des maux de tête. Et je doute qu'il aimerait revoir ta tête après ce que je lui ai raconté.
Qu'est ce qu'il lui a raconté ?
Je le poursuis nue moi aussi et arrivée à sa hauteur, je m'accroche à son dos, les mains sur son torse. Immédiatement, il s'arrête et je le sens se détendre, tous ses muscles se relâchent. Il passe sa main sur mes mains et inspire profondément.
On reste là, dans ce couloir sombre ou je distingue à peine ses cheveux. Sa chaleur me réchauffe malgré la brise froide qui me soulève les cheveux. À chaque fois que je suis autant proche de lui, je me sens apaisée malgré moi et surtout je me sens en sécurité. Et c'est ça qui me dérange le plus. Je n'ai jamais eu réellement besoin d'un homme dans ma vie. Même pas de Yves.
J'hésite à lui poser la question pour laquelle je l'ai poursuivi. Dois-je lui demander ? Non. Merde à la fin. Il va me rendre folle.
-Tu as dis que tu n'allais jamais me faire du mal.
-Je te l'ai promis Tina. Je ne te ferai jamais de mal.
-Mais c'est exactement ce que tu es en train de faire. Regarde moi, je n'ai pas mangé depuis des jours et je n'arrive plus à rien faire. Tu me détruis Georges et c'est pire que si tu me frappais directement.
Il titure mes doigts, me caressant les mains :
-C'est toi même qui veut te laisser impacter autant. Je t'ai prévenu Tina, n'essaie pas de me faire culpabiliser. Combien de fois je t'ai dis que je ne voulais pas te voir avec lui ?
-Je ne savais pas que tu étais sérieux merde. Tu ne comprends pas que ce que tu me fais est complètement fou ? Tu as tué un garçon Georges. Tu as enlevé un fils à sa mère, un ami à ses amis et-
-Et pour terminer je t'ai pris ton amant.
Je secoue la tête :
-Ce n'était pas mon amant. Il n'y a rien eu en-
-Ça ne change absolument rien. Il t'approchait de trop près.
-Tu l'as tué. Genre tu te rends compte de la gravité de la situation ?
-Et toi tu ferais mieux de faire en sorte que ça n'arrive plus.
-C'est pour la même raison que tu as fait renvoyer Yves hein ?
-Évidemment. Quelle question.
-Tu veux que je termine ma vie seule, sans ami ?
-Je serai ton ami. Je te l'ai dis : je serais tout pour toi et tu ferais mieux de recommencer à te nourrir si tu ne veux pas que je te force à manger. Crois moi que je peux être très créatif dans ce genre de situations.
Il me ramène devant lui et pose ses lèvres sur les miennes et comme à chaque fois, je fonds dans ses bras.
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Mon Partie 1
General Fiction-Tu ne peux pas faire ça, tu ne vas pas me faire redoubler à cause d'une stupide envie. T'es complètement malade. -Et pourquoi pas ? -Tu ne pourras pas. -Ah oui ? Continue sur cette voie et tu verras. Il me met une petite tape sur les joues de ses...