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-Je t'interdis jeune fille. Tu vas retourner à l'école et passer cet examen. Qu'est ce qui ne va pas chez toi ?

Je lève les yeux au ciel en lisant le mail de ma mère.

-Vous allez me laisser tranquille maintenant. Je vais vous laisser vos cartes de crédits sur la table du salon. Non réflexion faite, j'ai besoin de cet argent.

Je me lève alors que la sonnerie retentit de nouveau. Il est 4 heures bordel. Si c'est mon père qui vient me corriger, cette fois je ne vais pas le laisser me toucher.

J'ouvre et mes sourcils se froncent à la vue de mon professeur. Il me détaille longuement, et je me demande comment un homme à l'air aussi innocent peut être aussi cruel.

Lorsque je m'apprête à refermer la porte, il me pousse légèrement en arrière et entre :

-Tu vas te dépêcher de réviser pour la dernière épreuve.

Je le regarde à mon tour :

-Non.

Il sourit :

-Dans ce cas, dis aurevoir à ton peti-

Avant que je ne prenne conscience de ce que je fais ma main atterri sur sa joue et lui fait basculer la tête sur le côté.

-Tu comptais me faire du chantage avec un mort longtemps ?

Il se passe la langue sur les lèvres.

-C'est terminé, tu ne contrôles plus rien et tu sais quoi ? C'est la dernière fois que tu me vois.

Mon téléphone bippe, ce qui signifie probablement qu'elle a répondu à mon mail. Je tourne la tête vers ce dernier et je sens un souffle sur mon menton. Lorsque je me retourne vers Georges, je sursaute. Il a son visage très très très proche du mien et ses yeux me transcendent :

-Tu ne partiras jamais. Je t'ai choisie et c'est moi qui vais décider quand ce sera terminé. Où que tu ailles, je serai là bien avant toi et je tuerai toute personne qui s'approchera de toi. Fille ou Garçon peu importe. Si je dois passer le reste de ma vie à te surveiller, je le ferai. Si je dois tuer ta propre mère pour te garder, je le ferai. Ce débile a eu le privilège de passer en second, je n'ai pas été dur avec lui. J'ai été assez tolérant, maintenant tu vas te laver et te rendre à l'école terminer la dernière épreuve.

Je lui crache dessus :

-Voilà ce que tu m'inspires Georges. Je t'ai fais confiance, j'ai fais tout ce que tu voulais et toi tu me faisais croire que tu l'épargnerait. Tu-

-Attends que je m'essuie, ce que tu es impulsive. Bien. Je ne t'ai jamais demandé de me faire confiance ma douce. Je l'ai épargné, il est resté intact n'est-ce pas ? Je l'ai congelé depuis le jour où je l'ai attrapé mais maintenant que tu le sais, je vais m'en débarrasser dans la mer. Après tout c'est ça qu'il était : Une vulgaire vague qui te caressait. Moi je suis un typhon Tina, je vais tellement te secouer que même si tu oublies ton nom, tu te souviendras du mien. Ce sera moi et aucun autre. Tu te confiera à moi et à aucun autre. Et puisque ça te fait plaisir, tu auras confiance en moi et en aucun autre. Je serai tout pour toi comme tu es tout pour moi. Et je te hanterai comme tu me hantes. Tu penseras à moi comme je pense à toi et je dicterai chacun de tes gestes, comme tu dictes les miens.

-Tu es malade. Je ne te contrôle pas. Je ne veux pas de toi. Tu me dégoutes Georges, non, ne me touche pas.

-Pourquoi ?

Je me recule, pendant qu'il avance :

-Ce que tu sens bon, je pourrais te reconnaître rien qu'à ton odeur.

Il prend ma main et la renifle :

-Oui, je te reconnaîtrai entre millions grâce à ton odeur

Je me dégage brusquement, ignorant la chaleur qui m'a enveloppée au contact de sa peau sur la mienne.

-Fais ce que tu veux. Tues qui tu veux, tue moi aussi tant que tu y es mais moi je ne t'appartiendrai plus jamais de mon plein gré. Tu es un imbécile de première catégorie. Je vais te dénoncer, je vais tout faire pour que tu pourrisse en prison ou non, mieux je vais te tuer de mes propres mains.

Il rigole pendant que je lui ouvre la porte, lui demandant ainsi de sortir :

-Tu n'es pas capable de tuer. Tu n'as pas assez de froideur en toi et tu ne seras pas capable de me tuer, même si tu as une arme sous la main. Quelle petite fille naïve tu es.

Je m'approche à quelques centimètres de sa bouche et regarde ses lèvres tout en prenant ma voix qui les rend tous gaga :

-Ne soit pas si sûr de toi mon petit chaton. Je peux t'envoyer dans l'autre monde avant que tu aies le temps de respirer.

Mon  Partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant