-Tu ne peux pas faire ça, tu ne vas pas me faire redoubler à cause d'une stupide envie. T'es complètement malade.
-Et pourquoi pas ?
-Tu ne pourras pas.
-Ah oui ? Continue sur cette voie et tu verras.
Il me met une petite tape sur les joues de ses...
Lorsque j'ouvre les yeux, je vois que je suis seule dans un immense lit blanc. Je m'étire avant de me rappeler des dernières heures.
Je me lève précipitamment du lit avant de réaliser que je suis en sous-vêtements.
Non
-Quelle beau derrière.
Je me tourne vers la porte qui vient de s'ouvrir et je lui lance un regard noir.
-C'est toi qui m'a déshabillée ?
-Peut-être.
-Qu'est ce que tu veux ? Où est-ce que je suis ? Pourquoi tu m'as emmenée ici ?
Il s'adosse à la porte et me contemple.
-Eh
On dirait presque que ses yeux se sont bloqués sur mon corps. J'ai l'habitude de rendre fou les hommes mais là c'est carrément exagéré. Je prends un drap et me recouvre, je claque des doigts devant lui et lève les yeux au ciel en voyant qu'il regarde mes lèvres maintenant.
-Imagine autant de scènes que tu veux mais je ne coucherai pas avec toi.
Il avance sa main vers ma poitrine mais je lui donne une claque dessus.
-Où est-ce que je suis ?
-Bienvenue en Espagne.
Je rigole pendant qu'il se dirige vers les fenêtres pour les ouvrir
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Je reste sidérée. Il dit donc vrai ? Il m'a amené en Espagne ? Pourquoi ? Comment ? Je ne me rappelle pas avoir pris d'avion. M'aurait il droguée ?
-Pourquoi tu m'as amenée ici ? Tu crois que tu vas m'acheter avec ton soi-disant argent ? Tu m'as droguée ? Comment tu as fais pour passer les frontières ?
-Non je ne compte pas t'acheter. Je te l'ai dis. Tu viendras de toi même. Nous allons passer les congés ici. J'ai lu que tu avais toujours voulu aller en Espagne. Je n'ai fais qu'exaucer ton souhait.
-Contre quoi ? Tu veux quoi en échange ?
-Toi.
Je passe les mains dans mes cheveux agacée, ce qui fait que le drap se retrouve à mes pieds.
J'ai à peine le temps de sourciller qu'il se jette sur moi et m'entraîne sur le lit.
Sa tête plonge dans mon cou et malgré toute ma volonté, je n'arrive pas à le repousser. Mon corps entier frémit et ressent chacun de ses touchers. Je n'ai même pas conscience que j'ai mis mes mains à son cou.
Lorsqu'il se relève brusquement et sort de la pièce, je comprends que je suis dans la merde jusqu'au cou. Il m'attire sexuellement et j'ai toujours eu du mal à résister quand un homme m'attire sexuellement.
Je m'efforce de reprendre mes esprits et de penser à mon deuil. De penser à Yves aussi. Je suis vraiment dans la merde. Il voulait m'isoler pour que je sois plus facilement à lui. Et voilà que je cède comme une petite fille naïve.
Si je me donne à lui, me laissera t-il tranquille ? Il a envie de moi et j'ai envie de lui maintenant.
Non, c'est un assassin. Un malade.
Justement, s'il a ce qu'il veut, il me laissera tranquille et je serai un trophée à son tableau. Qu'importe. Je ne vais pas prendre le risque qu'il me manipule encore ou menace de s'en prendre à Yves. Je vais lui donner ce qu'il veut. Ce ne sera pas la première fois que je le fais.
J'arpente la chambre à la recherche de la salle de bain.
Il veut mon corps, il l'aura et dès ce soir, je rentrerai chez moi
