À peine je mets mon T-shirt que la porte d'entrée s'ouvre violemment. Je descend les escaliers, le cœur battant légèrement. C'est quand même étrange, de se dire que je vais quitter tout ça. Je suis habituée à cette manière de vivre, à cette maison...pas grave je vais changer mes habitudes.-TINA !!
-TINA ?!!! DESCENDS TOUT DE SUITE S-
Lorsque je l'aperçois, un goût amer me vient en bouche. Je comprends pourquoi ma mère se laisse tomber dans ses bras. C'est un Apollon, il a un corps musclé et à le voir, on sent que c'est un homme viril et un peu sauvage.
Il se stoppe immédiatement lorsqu'il me voit, ses yeux bloquent sur mon corps et mes jambes nues.
-Oui ?
Je m'apprête à le dépasser quand il attrape ma main et me ramène devant lui. Je le vois, lutter contre cette envie qui le ronge. Je le sens mener un combat intense face à mes seins exposés et ma culotte blanche à travers le vêtement transparent oversize. Au moment où j'ai l'impression qu'il va capituler, sa main atterri sur ma joue, me faisant tourner la tête. Je reçois une deuxième puis une troisième gifle. Au moment de la quatrième, j'arrête violemment sa main et la pose sur mon derrière, le faisant presser ma fesse droite. Il ferme les yeux, le souffle court.
Ça a toujours été comme ça.
Mon père a envie de moi et pour compenser ce besoin qu'il sait immonde, il me bat à chaque fois que je fais une erreur ou une bêtise au choix. Je crois que le fait de me faire mal, me voir à terre fait descendre son excitation, jusqu'à la prochaine fois qu'on se retrouve. C'est pour ça que je n'écris jamais avec lui et lui non plus. Il ne me parle qu'en cas de force majeure ou pour me corriger.
J'ai vite compris l'effet que j'avais sur lui. Au début j'ai trouvé ça immoral et bizarre, mais avec les années, j'ai pris ça pour lui faire faire ce que je voulais. Je ne l'ai jamais laissé me baiser ou m'embrasser, lui-même ne pouvant s'y résoudre puisque je suis sa fille. Disons qu'il y'a eu des caresses, comme celle ci.
La réaction est presque automatique, il se détache brusquement comme si je le brûlais. Avant qu'il ne parte, je remarque ses pupilles dilatées par le désir et la bosse qui déforme son pantalon. Il est sorti, laissant la porte ouverte.
Je ricane avant de passer la main sur mes joues. Je ne l'ai pas vu depuis près d'une année et apparemment rien n'a changé. Pourtant ses coups font toujours autant mal. Il va probablement se vider avec ma mère ou sa femme, peu m'importe au final. Je retourne dans ma chambre me doucher pour enlever ses gènes de mon corps. Il me dégoûte et en même temps je sais c'est grâce ou à cause de lui que je suis comme je suis maintenant.
Voyons les choses en face :
-Si mon père n'était pas autant troublé face à mon corps, je n'aurai jamais eu autant confiance en moi et si je n'avais pas autant confiance en moi, je n'aurai jamais approché Georges ce jour là pour lui faire les yeux doux et nous n'en serions probablement pas là aujourd'hui.
VOUS LISEZ
Mon Partie 1
General Fiction-Tu ne peux pas faire ça, tu ne vas pas me faire redoubler à cause d'une stupide envie. T'es complètement malade. -Et pourquoi pas ? -Tu ne pourras pas. -Ah oui ? Continue sur cette voie et tu verras. Il me met une petite tape sur les joues de ses...