Lorsque je me suis réveillée de nouveau, j'étais allongée...dans mon lit rouge et doré. J'avais mon bras immobilisé par une attache bleue. J'avais essayé de bouger mais une douleur au bras m'a vite fait me tenir tranquille, c'est là j'avais remarqué qu'une aiguille était plantée dans ma peau, reliée à une substance rouge dans un sachet qui était à son tour reliée à-
Je venais de réaliser que j'étais ''entourée'' de machines. Le même ronronnement tranquillisant se faisait entendre, j'avais envie de fermer les yeux et me rendormir. Mon regard s'est dirigé vers la petite fenêtre et j'ai vu que la nuit était entrain de tomber. Presque immédiatement, ma porte s'est ouverte sur le chauffeur Thomas et une infirmière.
Il m'a souri et elle a pris un bic pour noter des trucs sur son calepin. La première chose que j'ai remarqué, c'est qu'elle portait la tenue typique des infirmières.
Thomas s'est mit de l'autre côté pendant que la femme appuyait sur des boutons, griffonait et m'examinait. Je me suis laissée faire, je tenais à ma vie.
-Comment vous vous sentez ?
J'ai ouvert la bouche pour lui répondre mais ma langue avait un goût amer. Je lui ai demandé de l'eau par mimiques. Je me suis rincée la bouche et j'ai recraché dans un petit bol qu'il avait mis à la hauteur de ma bouche. Il l'avait déposé après et m'avait dis pendant que l'infirmière s'en allait :
-Vous irez mieux dans quelques jours seulement.
J'ai levé la tête vers lui. La question me taraudait, même si la réponse était déjà dans ma tête alors je la lui ai posée :
-Pourquoi je ne suis pas à l'hôpital Thomas ?
Il s'est gratté l'arrière de la tête et a grimacé :
-Bah, Monsieur a demandé de vous ramener.
Je suis restée silencieuse. Je m'y attendais, ça ne me surprenait pas de lui.
Ça s'est passé il y'a deux jours. Aujourd'hui j'ai eu la force de m'asseoir dans le fauteuil roulant...toute seule. Je me suis littéralement traînée du lit, j'avais probablement l'air pathétique mais je m'en fiche. Je vais tout faire pour guérir rapidement, j'en ai assez de ce lit.
Mes jambes tremblent et mes bras aussi. Je n'arrive même pas à le faire rouler. Thomas est parti à l'aéroport récupérer Mofal. Il m'a dit que Monsieur rentrait aujourd'hui. Je ne lui ai rien demandé de plus. Ça ne m'intéressait pas vraiment. Je peste contre mon corps puis respire profondément. Mes membres tremblent moins et je roule vers mon armoire. Armoire qui était déjà remplie à mon arrivée. Les vêtements sont hauts, accrochés. Je peste encore une fois avant de voir une chemise par terre. Elle a dû probablement tomber. Quoi qu'il en soit, ça m'arrange. Je la tire vers moi et y passe un bras, malheureusement mon autre bras est bloqué au niveau du coude par ce putain de tube qu'on me renouvelle chaque fois que l'ancien fini. C'est peut-être du sang, des médicaments ou les deux. Je n'ai pas pris un seul comprimé depuis que je me suis réveillée. Je n'ai pas envie de demander à Mofal pourquoi il m'a fait sortir de ce lit d'hôpital. Je n'ai envie de rien lui demander d'ailleurs. Je sais très bien comment agir lorsque je lui ferai face. Je ne fais pas tourner la tête à mon propre père pour rien et ça, oh oui ça il va le comprendre bien assez vite.

VOUS LISEZ
Mon Partie 1
Fiksi Umum-Tu ne peux pas faire ça, tu ne vas pas me faire redoubler à cause d'une stupide envie. T'es complètement malade. -Et pourquoi pas ? -Tu ne pourras pas. -Ah oui ? Continue sur cette voie et tu verras. Il me met une petite tape sur les joues de ses...