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-Très bien.

Il se lève et me tend la main, le regard vague. Je crois que ma réponse ne lui a pas plu. Mais merde à la fin, j'ai bien le droit de faire le point sur ce que je ressens quand même. Il me fait sortir du bureau, sa main à ma taille. Je le sens distant et je n'aime pas ça.

-Mofal je n-

-Je ne suis pas Mofal. Moi je suis Georges, je te le laisse si tu veux.

Au même moment, la prise s'affermit à ma taille :

-Tu veux me voir ?

Je me dégage :

-Lâche moi, je veux parler à Georges.

-Tu l'as blessé, il espérait que tu lui dise que tu l'aimais profondément, comme dans les films merdeux qu'il regarde. Il est tombé de haut là.

-Dis-lui que je veux lui parler. Je ne veux pas rester avec toi.

-Oh que si ma petite sauvageonne. Alors comme ça je suis un imbécile ? Un monstre ?

Ma respiration s'accélère, pendant que sa langue goûte la peau de mon cou.

-Tu crois que je t'ai fais souffrir ? Non ma douce, tu sais il y'a quelque chose qui me fait vraiment devenir cruel. Tu veux savoir c'est ?

Je secoue la tête mais il la bloque avec sa main :

-Oh que si tu veux savoir ce que c'est. Tu me connais bien, tu sais que je n'ai pas besoin de ta réponse. Tu vois Georges là, il est mal, très mal et c'est ce que je déteste le plus. C'est ça qui me rend réellement fou. Et tu sais quoi ? Je vais te faire payer chaque mot que tu lui a dit pour le blesser.

-Je n'ai rien dit pour le blesser. Je n'ai dit que la vérité, je ne le connais pas, comment veux tu que je l'aime ?

-Pourtant tu me connais et tu dis soi-disant m'aimer.

Il ricane puis m'aggripe le bras

-Viens par là.














1 semaine plus tard

Je suis enfermée dans cette pièce sombre depuis des jours probablement. Je n'ai rien mangé, ni bu depuis longtemps. Je suis plus qu'affaiblie, j'ai l'impression de ne plus voir. Mes yeux sont désormais à demi-fermés et je ne fais que dormir pour passer le temps. Il fait noir tout le temps ici. J'ai l'impression que je vais devenir folle.

Hier j'ai essayé de chanter une chanson d'Alec... Benjamin oui c'est ça. Je ne me suis rappelée que du nom de l'artiste. J'ai oublié pourquoi je suis venue dans cette maison, la pire erreur de ma vie. J'ai même oublié ce qui m'a amené ici. D'ailleurs où est-ce que je suis ? Je n'en ai aucune idée et c'est beaucoup mieux ainsi.

-Tina ?

Je relève la tête de mes genoux et mes yeux tombent sur un garçon, assez grand je suppose. Il me sourit, il est beau. Je crois que je l'ai déjà connu par le passé.

-Tu te rappelle de moi ?

Je secoue la tête, incapable de parler

-C'est moi Yves. Viens avec moi.

Il me tend la main et me sourit.

-Je ne te ferai aucun mal, et puis chez moi tu pourras bien te reposer. Prends ma main.

Je le regarde, il me sourit toujours et se gratte l'arrière de la tête en grimaçant. Je souris avant de prendre sa main.

Il ne me fera aucun mal.

Il me relève et se baisse. Il me montre une pierre dans sa main :

-Laisse moi faire.

Il me prend le poignet et l'entaille. Je sens un picotement, regarde le sang s'écouler de l'entaille qu'il vient de faire. Il me serre contre lui :

-Maintenant on sera ensemble, pour toujours.

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La suite dans ''Ma-16''.

Mon  Partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant