P.4 : III. Une Question Qui Brûle Les Lèvres

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Le soir même avant de partir à la réunion du Club de Slug, Tom organisa une fouille intégrales des dortoirs par lui et son espèce de garde rapprochée.
En effet, encore secoué du cours de DCFM de Dumbledore plus tôt dans l'après-midi, à cause des épouventards, il avait bien mérité une petite vengeance. Au cours de l'exercice, alors que Tom s'était avancé face à la créature, celle-ci s'était changée en parfaite réplique du jeune homme à une exception près : il était mort.

Le sorcier avait alors vécu l'horreur de regarder dans ses propres yeux et n'y voir que du vide. Sa pupille dilatée était comme un abîme sans fond où il n'y avait pas de retour possible une fois que l'on y entrait. Sa peau était aussi blanche que de la porcelaine et plus aucun souffle ne sortait ni de ses narines ni de sa bouche. Son corps était lourd et sans vie. Il avait l'air si vulnérable dans son uniforme que le simple fait de se voir ainsi lui donnait des haut-le-cœur.

Non, ce n'était pas lui. Il était le plus grand sorcier de tout les temps, jamais il ne serait réduit à cet état de non-être, il laissait cela aux faibles et aux moldus. Cependant, il éprouva une sensation jusqu'alors inconnue. Il senti des gouttes de sueur perler sur son front et il n'arriva plus à brandir sa baguette pour se débarrasser de cet exercice une fois pour toute. C'était comme si aucuns de ses membres n'avaient répondu. Aucuns, sauf ses jambes, et elles n'avaient eu qu'une seule envie : partir. Mais c'était hors de question, les autres auraient prit cela pour de la faiblesse, alors il resta là immobile et transpirant jusqu'à ce que ce soit le professeur Dumbledore qui lança le sortilège qui le libéra enfin du regard vide qui le gardait plongé dans cet état second.

Alors que lui s'était humilié devant toute la classe, Alice, elle, avait été exemptée d'exercice pour une quelconque raison que le professeur jugeait suffisante pour qu'elle reste tranquillement dans un coin de la salle de classe à lire, pendant que les autres affrontaient leurs plus grandes peurs.

Ainsi, autant agacé par son échec que par l'attitude de Dumbledore envers Alice, il voulait une seule chose, la faire disparaitre pour de bon. Et quoi de mieux que de commencer par la faire exclure de Poudlard pour vol de livres de magie noire ? Bien entendu, pour ce faire il avait gardé le dortoir de la jeune femme pour la fin et attendit bien que le professeur Slughorn vienne aux nouvelles pour effectuer sa fouille. Afin d'être sûr d'avoir un membre du corps enseignant comme témoin. Cependant, à la grande surprise du préfet, la jeune femme n'opposa étrangement aucune résistance quant à la fouille de ses affaires. Sa seule remarque fut lorsque le jeune homme tenta d'ouvrir une grosse malle dans son armoire.

« - Euh Tomy, je ne pense pas que tu veuilles voir ce qu'il y a là-dedans... » dit rapidement Alice l'air gênée.
Alors que le sorcier pensait enfin tenir cette traîtresse au pied du mur, il lui répondit avec le sourire le plus triomphant et l'air le plus innocent qu'il pouvait arborer :

« - Et pourquoi donc, très chère ?

- Et bien, » reprit-elle un sourire moqueur planant au coin des lèvres alors qu'elle triturait les manches de son pull bordeaux, « à moins que tu veuilles absolument fouiller toi-même dans mes soutiens-gorges et mes petites culottes, je préférerais que ce soit Druella qui le fasse. » termina la jeune femme alors que toutes les filles du dortoir ainsi que la troupe de Tom éclatait de rire, alors que le jeune homme virait rouge pivoine.

Ainsi tourné en ridicule, Il ordonna vivement à son acolyte féminine de s'activer et aussi étonnant que cela puisse paraître, Alice ne possédait pas les livres volés. Comme aucun Serpentard d'ailleurs. Curieux...
C'est alors que Tom vit, sur la main gauche de sa camarade, une chevalière qui n'était pas là avant. L'anneau était visiblement trop large pour ses doigts alors elle la portait au pouce et dessus était frappées les initiales D.H. et R. .

L'Avènement du Seigneur des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant