L'Avènement du Seigneur des Ténèbres

P.5 : II. Dumbledore À La Rescousse

Après avoir consulté les souvenirs de ses élèves, Dumbledore se plongea dans de profondes investigations pendant plusieurs mois. Pendant ce temps, Lauren, Gordon et Duncan subirent interrogatoires sur interrogatoires de la part du Ministère afin de découvrir ce qu'il s'était passé pendant l'été et si le mage noir avait laissé paraître la moindre faille exploitable.

Avec la montée en puissance de Grindelwald, les administrations du monde magique étaient aux abois, alors le sort d'une petite sorcière orpheline leur importait peu. Les trois amis partirent donc du principe qu'ils ne pouvaient compter que sur eux seul pour sauver Alice. Si le Ministère se fichait de la situation de la jeune femme, ce n'était pas le cas d'Albus Dumbledore. En effet, alors que le ministre le suppliait de rejoindre le combat contre Grindelwald, le professeur marchandait avec l'administration afin de porter secours à son élève. Il connaissait toute l'étendue des pouvoirs de la jeune femme, ainsi que sa dangerosité, et il persuada le conseil qu'elle leur serait d'une grande aide une fois libérée.

Finalement la veille de Noël, le Ministère et le professeur parvinrent à un accord : Albus aurait le droit d'aller libérer Alice avec une délégation d'Aurors dès qu'ils se retrouveraient face à la prison où elle était retenue captive.
Pendant ces mois de négociations, le professeur n'avait certes pas participé aux combats mais il s'était assuré d'en avoir toutes les informations pas le biais de ses amis de confiance, dont Norbert Dragonneau et sa femme Porpentina. Ainsi, ce fut bien informé de la situation qu'il rejoignit les rangs du ministère pendant les vacances de Noël.

Lorsqu'il rentra au château, ce fut avec le cœur gros. En effet, lors d'un combat en Allemagne son sort avait touché un de ses élèves, Gordon Brown. Le jeune homme s'était retrouvé coincé au milieu des deux camps et après quelques recherches il découvrit la raison de la présence du jeune homme sur le terrain. Lui et deux de ses amis n'étaient pas retournés à Poudlard après les fêtes, mais étaient partis à la recherche de leur amie disparue. Ces enfants étaient-ils seulement conscients des risques qu'ils prenaient ?

Dumbledore comprenait les motivations de ses élèves et il savait qu'il n'arriverait pas à leur faire abandonner ce projet. Néanmoins, il pouvait veiller à ce qu'ils restent en vie en les gardant à l'œil. Même si cela signifiait les emmener face à Grindelwald. Ainsi, il prépara Lauren, Duncan et Gordon pour l'ultime mission donnée par le Ministère de la Magie : défaire Gellert Grindelwald.

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Vers la mi-avril, alors que la situation en Allemagne se compliquait pour Hitler et ses nazis, Dumbledore et sa troupe, composée de plusieurs Aurors des ministères du monde entier, de ses amis, son frère et de trois de ses élèves, se tenait face à la prison de Nurmengard.
Lauren avait laissé son uniforme de Serdaigle pour un chemisier blanc cassé et un pantalon brun le tout complété d'une veste beige. Elle avait l'air déterminée, serrant sa baguette dans sa main droite pendant que ses yeux bleus scrutaient les moindres fenêtres et entrés à la recherche d'un mouvement suspect dans l'immense prison qui se dressait en face d'elle.

À ses côtés se tenait Gordon ayant lui aussi abandonné l'uniforme scolaire pour une chemise bleu clair et un pantalon gris. Ses cheveux noirs mi-longs suivaient les mouvements de la légère brise autrichienne. On pouvait voir la détermination dans ses yeux alors qu'il remettait ses lunettes carrées en place.