P5 : IV. La Chute

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Sur le champ de bataille, face à la prison, la puissance du souffle avait projeté tout les combattants au sol. Lorsqu'ils se relevèrent et trouvèrent l'origine de cette bourrasque, ils furent tous effrayé par l'énorme masse organique noirâtre flottant dans au-dessus du village. Très vite, la panique gagna les deux camps et tous abandonnèrent les combats avant de se ruer à l'intérieur de la prison. Pendant que les sorciers se marchaient dessus pour accéder au bâtiment, l'anomalie semblait occupée à déchainer une tempête mortelle afin d'anéantir quelque chose en dessous d'elle. Au milieu de cette frénésie, Abelforth réussi à retrouver Duncan et le saisit par l'avant-bras.

« - Pas toi petit. Tu viens avec moi. » lui intima le sorcier en tirant dans le sens opposé de la foule paniquée.

« - Attendez, quoi ? » balbutia le jeune homme en se débattant, « Mais vous êtes fou ! Pourquoi est-ce que vous me trainez là-bas ? » lui demanda-t'il en se libérant de la poigne du mage. Immédiatement, Abelforth le rattrapa alors qu'il essayait de rejoindre ses amis et le traina de force à l'écart de la foule affluant toujours dans la prison. Le sorcier attrapa le visage du jeune homme et le força à regarder du côté où la masse sombre fondait sur le village de l'autre côté des bois.

« - Tu vois cette chose là-bas ? » lui demanda-t'il avec fermeté.
Duncan acquiesça avec peine alors qu'Abelforth le lâchait son visage recouvert de suie.

« - Tu sais ce que c'est ? Ou plutôt qui c'est ?
- Non monsieur. » répondit le jeune homme avec dureté.

« - Pourquoi cela ne m'étonne pas... » rumina le sorcier avant de lui expliquer la situation en détail.

« - Attendez, vous voulez dire qu'Alice est un Obscurial ?

- Malheureusement pour elle, et heureusement pour nous. » répondit calmement Abelforth. « Mais maintenant elle a besoin de toi pour retrouver sa forme humaine. Sinon elle pourrait mourir. »

Duncan observa la masse informe s'abattant sur ce qui ressemblait à une église avec inquiétude. Après un moment de silence, le frère du professeur Dumbledore reprit :

« - Écoute mon garçon. Je peux comprendre que cela soit effrayant, surtout en sachant ce qu'on dit sur ces... ces choses, mais cela reste ton amie là-bas et elle a besoin de toi. » le sorcier se tourna vers Duncan et conclut :

« - Si tu l'aimes, tu dois la sauver. »
Après un moment d'hésitation, le jeune homme se dirigea vers le village, déterminer à secourir Alice une nouvelle fois.

*                        *                      *

Une fois arrivé au village, Duncan fut le témoin d'un effrayant spectacle ; l'Obscurus d'Alice malmenait Grindelwald dans les airs. Le sorcier avait réussi à jeter un sort de protection autour de lui, ce qui ne semblait pas plaire à l'entité. Avant qu'elle ne réussisse à percer la défense du mage, Duncan prit son courage à deux mains et hurla le nom de son amie. La brume, qui comprimait le cocon de Gellert, sembla se tourner vers le jeune homme.

L'Avènement du Seigneur des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant