Grande Salle, 28 février 1962, 12h49

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Professeur Dumbledore,

Voilà bientôt cinq ans depuis notre dernière entrevue et vos sages et précieux conseils commence à me manquer. Lauren et Gordon nous ont rejoints dans notre mission. C'est un peu comme si notre petite escouade du club de duel s'était reformé. Il me semble que notre nom, à l'époque, était alors la « Légion du Phénix ». Tout ceci me semble si loin maintenant. Désormais, peu importe où nous passons, que ce soit la France, la Grèce, l'Allemagne ou tout autre pays européen, il n'y a plus que mort, désolation et cette horrible marque dont sont affublés les cadavres.

Je commence à douter que l'on puisse sauver Tom, et ses yeux rouges hantent continuellement mes nuits. De plus en plus d'Aurors joignent ses rangs et quelques fois, je reconnais dans ses discours, les paroles d'un autre sorcier. Un sorcier qui pensait agir pour le plus grand bien.
Quoi qu'il en soit, nous commençons tous à atteindre peu à peu nos limites et j'ai peur que cette pression constante que nous ressentons ne réveillent de vieux démons.

Une fois encore, professeur, je m'en remets à vous. Que devons nous faire ? Pensez-vous, comme Gordon et Duncan, que nos efforts sont vains et que nous devrions passer à l'offensive, ou alors devrions nous persévérer ?

Alice Smith 

L'Avènement du Seigneur des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant