24 - Alliance

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Hey ! J'espère que vous allez bien après cette longue absence :) Comme promis, je vais de suite me mettre sur le prochain chapitre histoire que vous l'ayez dans la semaine.

Mon insta : greatmary_wp (c'est là-bas que je donne le plus de nouvelles, surtout quand je suis à la bourre comme ça ndejzbv)

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En média : Mount Everest - Labrinth

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PDV IAN

FLASHBACK – 3 ANS ET DEMI AUPARAVANT – BROOKLYN

— Te revoilà ! Ça fait un bail dis-donc, prononce une voix grave dans mon dos.

Ma main, habillée d'un gant de boxe, reste en suspend dans l'air tandis que je me retourne vers mon pote Elliot, en survêt noir et sentant la clope à plein nez, comme d'hab.

— Ouais j'étais assez pris ces dernières semaines, avec les examens tout ça...

Un petit rictus se dessine sur mes lèvres et j'entrechoque enfin mon poing dans le punching-ball en face de moi. Ça fait un bien fou de se défouler après avoir passé autant de temps à jouer au fils modèle.

— Alors ?

— Alors tu as devant toi un homme fraichement diplômé de l'Hamilton School ! je raille en lui offrant une courte révérence.

Elliot ricane, le même ricanement empli de sarcasme que j'ai dû entendre une bonne centaine de fois au cours de ces derniers mois.

— Waouh, la classe.

Après notre rencontre dans ce bar, il m'a fallu du temps pour me décider à remettre les pieds dans cet endroit. Six semaines pour être exact. L'envie était là, mais je savais que mon retour ici marquerait un tourment dans mon existence. Je savais qu'en acceptant sa proposition de coaching, je lancerais les hostilités entre mon beau-père et moi. Les vraies hostilités. Et aussi dure que c'est pour moi de l'avouer, je crois bien que ça me faisait flipper. J'étais encore trop jeune dans ma tête, je ne me sentais sans doute pas prêt pour une telle guerre, pas à la hauteur. Et puis un jour, je ne sais trop comment, j'ai eu un déclic. Et je n'ai plus jamais quitté cette salle de sport.

Elliot avait raison, me mettre à la boxe m'a changé aussi bien physiquement que mentalement. Je n'ai jamais eu autant d'assurance qu'en ce moment. Et plus encore : ça m'a permis de me trouver un vrai pote, un allier.

Le genre de pote pouvant aussi bien te conseiller sur la façon la plus stratégique de faire pourrir une personne en prison, et t'embarquer dans les meilleures soirées universitaires de la ville. Bien que la dernière en date fut particulièrement chaotique... Mais comment aurait-il pu deviner que la police se ramènerait dans cette fraternité et nous gaulerait avec tout ce qu'il peut y avoir d'illégale dans nos poches ?

Bon ok, se retrouver à quatre heures du matin dans une cellule avec deux clodos complètement à l'ouest avait quelque chose d'assez hilarant, surtout avec trois grammes d'alcool dans le sang. Mais ils n'ont pas voulu nous laisser partir sans nous faire un joli dossier et prendre nos empreintes, et ça, c'était pas cool. Je ne sais pas, ça a un côté flippant de savoir que la police est maintenant capable de m'identifier, grâce à une seule de mes marques.

— Et pour... tu sais quoi ? change-t-il rapidement de sujet.

Notre désintérêt total pour les cours, voilà un autre de nos points communs. Elliot n'en a tellement rien à faire qu'il lui a fallu à peine trois mois pour abandonner la fac et bosser avec son père. Pour ma part je suis content d'avoir eu mon diplôme, parce que je sais que ma mère y tenait, mais les études n'ont jamais eu trop d'importances pour moi. Et elles n'en ont encore moins aujourd'hui.

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