28 - Come-back

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En média : Assassin - Au/Ra

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PDV IAN

FLASHBACK – 1 AN ET DEMI AUPARAVANT – MANHATTAN

> Elliot : Alors c'est comment ?

Je jette un œil au salon spacieux qui m'entoure, mes yeux retombant finalement sur l'étudiant en face de moi. Son pied ne cesse de claquer nerveusement le sol, comme si il jouait littéralement sa vie.

> Ian : Assez hallucinant, surtout quand tu sais que la plupart de ceux qui y vivent ont à peine vingt ans.

> Elliot : Autant que la nouvelle baraque de ta mère ?

Le message de mon meilleur pote me fait froncer des sourcils. Non, la fraternité Alpha a beau être impressionnante, elle n'a rien à voir avec ce château qu'occupent désormais ma mère et l'autre connard dans les Hamptons.

> Ian : N'abuse pas, non plus.

— Ok Jeff... On te rappellera !

L'un des membres de la fraternité, un brun de taille moyenne, raccompagne un autre gars à la porte : un blond à lunettes, qui était assis sur le même canapé que moi il y a encore dix minutes. Le binoclard semble ravie, tandis que l'autre... Il me faut à peine deux secondes pour remarquer son hypocrisie derrière son grand sourire.

— D'accord... je suis dispo tous les jours, n'hésitez surtout pas ! Enfin sauf ce soir, j'ai un match contre l'équipe de Portland.

— Ah oui, c'est vrai... Go les lions ! s'exclame faussement enjoué le brun, en lui offrant une tape sur l'épaule.

Celui-ci pousse un profond soupir une fois le candidat parti, puis raye ce que j'imagine être le prénom Jeff sur sa liste. Au même instant, une nana débarque dans l'entrée. Je lève un sourcil face à sa tenue... aussi classe que subjective : un long blaser noir recouvrant un top décolleté en soie, des talons aussi grands que des échasses et un jean taille haute épousant parfaitement ses formes. Elliot serait là, il n'en ferait qu'une bouchée tiens. C'est clair que cette brune est canon, mais elle dégage une aura... assez similaire à celle de mon beau-père. Un côté bling-bling, Reine de la fac, qui m'insupporte presque instantanément.

— Alors, ça se passe comment ce casting ? je l'entends lui demander après une brève accolade.

Le gars lui balance je ne sais quelle connerie qui la fait ricaner. Son regard conquérant balaie alors l'ensemble de la pièce avant de se poser sur moi. J'hausse un sourcil, puis recentre aussitôt mon attention sur mon portable, sentant encore et toujours ses iris foncés brûler ma nuque.

— C'est qui, lui ?

Je comprends rapidement qu'elle parle de moi, et tends l'oreille.

— Aucune idée. Mais ils ne sont plus que trois à passer les entretiens alors on ne va pas tarder à le savoir.

— Hein hein... Tu diras à Pitt que je le valide, affirme-t-elle malicieusement. .

Ah.

Je n'ai pas l'impression qu'elle se rend compte que je peux parfaitement l'entendre... A moins qu'elle n'en ait tout simplement rien à faire.

— Waouh ! se marre le brun. Si ce type plait à mademoiselle Thompson alors il part déjà avec dix points d'avance, le veinard.

Thompson ? Ce nom ne m'est pas inconnu, je suis presque certain de l'avoir vu en gros titre dans les journaux il n'y a pas si longtemps. Une fille issue de l'élite de Manhattan, donc ? Ça n'aurait rien d'étonnant, Columbia est l'une des universités les plus influentes de ce pays. J'ai même cru entendre que le cinquième héritier de la maison Marshall, lui-même, habitait sous ce toit. Rien que ça.

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