Chapitre 1

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Yvana Jetta un dernier coup d'œil à son reflet dans le miroir, c'est bon elle était dans les temps prête pour la première séance, elle réajustas ses lunettes à monture noir pour se donner un air plus professionnelle.
Ce travail était comme cadeau du ciel pour elle, ses cinquante cinq mille dollars c'était comme gagné une fortune et pourtant c'était simple tout ce qu'elle avait à faire c'était juste faire son travail un point c'est tout.

Lorsque madame Sandoval lui avait proposé la somme de cinquante cinq mille dollars elle en avait été très surprise et intéressé, autant d'argent pour un mois de séance et pas plus celà semblait un défi et ça pourrait être une bonne publicité pour son cabinet vu que jusque-là son plus grand client avait été un homme alcoolique qui cherchait un repère.

Même ça aussi ça remontait à quelques mois, en ce moment elle était au plus bas dans sa vie professionnelle que dans sa vie sentimentale.
Depuis que John l'avais quitter en prétendant qu'elle était trop coincé deux ans déjà Yvana n'avait plus tenté le coup malgré les efforts de son père et de sa belle mère pour l'aider à se trouvé un nouveau petit ami c'était d'échec en échec.
Elle fut tiré de sa torpeur lorsqu'elle remarqua la luxueuse voiture noir qui était censé l'amener au manoir de son nouveau patient.
Le chauffeur était habillé en tout en noir jusqu'au Gand qu'il portait, il devait avoir la quarantaine et semblait très sociable au vu du sourire dont il la gratifiait constatent Yvana.

- Bonsoir Mademoiselle West.
Yvana resta bouche b devant autant de politesse de la part d'une personne qui pourrait être son père.

- Bonsoir monsieur ???

- Arthuro mademoiselle, à votre service je suis chargée de venir vous chercher à partir de seize heures chaque jour ouvrable.

- Excusé moi monsieur mais je ne peux pas vous appeler Arthuro, monsieur Arthuro si je peux me permettre ?

- Comme vous voulez mademoiselle West !

- Yvana appelé moi ça me gène que vous appelez Mademoiselle West.

Pour tout réponse il lui sourit et ouvrit la portière pour l'inviter à rentré.

- Alors entré Mademoiselle Yvana, monsieur n'aime pas le retard.

- J'aime mieux ça.

Le début du trajet se déroula en silence, même le chemin qui devrait la conduire à l'endroit en question n'était pas du tout fréquenté, depuis qu'ils s'étaient engagés sur cette route, il n'y avait qu'une voiture qui était passé on aurait dit une forêt.

- Vous êtes sûr que c'est la bonne route ? Par ce que je commence à flipper là je..

- Ne vous inquiéter pas mademoiselle Yvana le domaine est un peu reculé de la ville, monsieur aime le calme.

- Ah! Fut sa seule réponse, elle consulta son téléphone, répondit au dernier message et profita pour l'éteindre.
Lorsqu'elle aperçu malgré la neige le domaine qui se présenta sous ses yeux, elle ne put s'empêcher de dire un grand wah.
Arthuro gara devant l'entrée du grand salon, le manoir était juste magnifique, le décor et l'architecture était ancien ce qui faisait son plus grand charme on aurait même dit un château combien de chambres comportait elle au juste ça Yvana n'en savait rien, et puis il fallait s'y attendre vu la somme que lui avait proposé madame Sandoval et son statut.
Arthuro lui ouvrit la portière et elle en sorti en réajustas son manteau.
Elle était tellement perdu dans sa contemplation qu'elle n'avait pas remarqué un autre homme posté juste devant l'entrée du salon, il était droit comme un soldat, mince, grand, blanc sûrement dans la quarantaine aussi constatant Yvana, l'homme en question ne souriait point il s'était juste contenté de prendre son manteau et de se présenter.

- je me présente, je suis Sergeï le majordome de la maison, après vous mademoiselle West ! Il avait un fort accent russe, son anglais était plutôt médiocre.

- Merci. Fut sa seule réponse, le dénommé Sergeï était vraiment fermé, mieux veau ne pas entamé une discussion. Elle pénétra le salon qui contrairement à l'extérieur était plutôt moderne et luxueux, seul les chandelles rappelait son côté Vintage.

Elle ne s'attarda pas plus sur le décor et se contentant juste de suivre le majordome qui l'entraîna dans un sombre couloir qui était silencieux, si silencieux que chaque congnement de ses escarpins au sol résonnait.

Enfin il s'arrêta devant une grande porte en bois massif ; Sergeï lui ouvrit la porte et s'éclipsa aussitôt.
Et voilà elle se retrouvait dans une pièce vide, quand même bien décoré même s'il n'y avait pas tant de meuble que dans les autres pièces qu'elle avait pu observer, comme il n'y avait qu'un canapé, un fauteuil et une petite table à côté des deux, elle s'installa dans le fauteuil, posa son sac sur la petite table et sorti son stylo et son agenda attendant impatiemment son nouveau patient.

En n'y repensant, Anthonio ne savait toujours pas pourquoi il avait finalement dit oui à sa tante pour qu'elle engage un thérapeute, peut-être parce qu'elle avait toujours joué le rôle de sa mère ou elle savait comment s'y prendre mais il fallait qu'il reconnaisse qu'au fond de lui il avait voulu tenter le coup.

Presque tout ceux qui l'entouraient avait peur de lui, il ne souriait pas, il ne se détendait pas, toujours dans sa zone d'ombre, il n'y avait que sa tante Elena qui était gratifié de ses sourires et autres.
Les deux autres avec qui il était un peu plus relax c'était Massimiliano et Pedro qui aussi n'était pas plus sociable que lui. Et la femme qu'il était censé épousé dix mois plutôt lui avait avoué être enceinte d'un autre homme le comble.
Anthonio n'était pas du genre à brisé des cœurs non! il était plutôt impliqué à vouloir d'une famille puisque c'est aussi ce qui lui manquait mais depuis Léonora les choses avaient changé.

Il réajustas son jean et mis un pull pour couvrir le tatouage qui couvrait la moitié de son torse.
Il passa une main dans ses cheveux mouillés pour s'armer de patience, il allait quand même affronter une vielle dame qui lui parlerais sûrement de la deuxième guère mondiale qui sait ? Il descendit les escaliers les yeux rivés sur son téléphone jusqu'à se rendre à la salle destiné.

Lorsqu'Yvana releva les yeux pour découvrir son patient, alors là franchement là elle ne s'attendait pas à être aussi époustouflé, elle se leva pour l'accueillir avec appréhension, et elle qui pensais avoir un adolescent ou au moins une personne de la vingtaine voilà qu'elle se retrouve totalement à côté de la plaque, il était plutôt grand pas tellement des cheveux noirs coupé et mouillés son visage, ses lèvres, ses yeux.

- Bon DIEU Yvana qu'est-ce qui ce passe ?? Se chuchota t'elle. L'homme en question se rapprocha d'elle, quelle charme, quelle carrure, quelle Apollon ? Il était d'un charisme ténébreux.
À regardé l'expression qui se peignit sur son visage elle avait pû comprendre que lui non plus ne s'attendait pas à une personne comme elle.

- Mademoiselle Yvana West, enchanté je suis vôtre thérapeute pour les quatre semaines à venir !
Yvana pouvait se féliciter ce n'est pas tout les jours qu'on se retrouve dans la même situation qu'elle et qu'on réussi à faire une bonne phrase.
Anthonio serra la main que lui tendit Yvana poliment.

- Anthonio Dantès, de même mademoiselle West.
Dantès aussi avait un accent sûrement russe mais lorsqu'il avait donné son nom entier, Yvana déglutit difficilement sa salive, il étais grand, dominant, ténébreux... La pièce avait comme rétrécit d'un coup.
Ils s'installèrent et Yvana ne savait même plus par où commencer.

La thérapie s'annonçait plein de surprises.



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Un mystérieux DucOù les histoires vivent. Découvrez maintenant