Black Blood

58. Amour où est-tu? 🧟‍♀️

J'atteins le bord du toit. Je m'y laisse pendre pour atteindre une des fenêtres du grenier. Elle ne sont jamais fermé et je pourrais l'ouvrir et la refermer sans bruit. Je me laisse tomber sur le rebord de fenêtre en étouffant un cri de douleur dans ma manche et je me dépêche d'ouvrir la fenêtre avant de me laisse rouler dans la pièce. Je ne me laisse pas aller au sol et referme immédiatement la fenêtre cette fois en poussant le loquet. Que l'autre tête de gland pense qu'elle était fermée depuis le début. Pile une seconde avant que je ne voie une paire de pieds puis de jambes apparaître dans le vide. Je me grouille de me jeter derrière une tas de vieilles valises et je me colle au sol en gardant les yeux sur la fenêtre par un petit interstice entre deux valises. Hugo se laisse tomber à son tour sur le rebord de fenêtre et comme moi une minute en arrière il veut ouvrir la fenêtre mais il échoue et je le vois hocher la tête de négation et crier.

-Elle est pas là ! On fouille les autres bâtiments.

Il remonte sur le toit mais je ne fais pas un geste et je fais bien car trois secondes plus tard sa tête apparaît cette fois à l'envers. Si tu pensais m'avoir comme ça tu te trompes enfoirés. Il remonte cette fois pour de bons car même si j'attends encore il ne réapparaît pas. Il fait être complètement idiot pour penser que je vais me faire avoir aussi facilement. En vérité il me sous-estime car pour lui c'est impossible que je sois plus maligne que lui. Je m'avance le plus discrètement possible vers la porte et je l'ouvre en douceur. Puis sur le palier je marche une latte sur deux ou trois car je sais exactement lesquels vont grincer. Je pourrais peut-être m'amuser à tendre des pièges aux deux idiots ? Je connais cette maison par cœur et surtout comme toute maison typiquement coloniale elle possède des passages dérobés. Alors que la blondasse passe devant la porte de la maison je siffle et me dévoile à ses yeux.

-Hugo elle est là !

J'agite mes doigts pour la narguer et fait volteface pour disparaître dans l'ancienne bibliothèque. Aussi discrètement que possible je me précipite vers une étagère bien précise et je tire un vieux roman poussiéreux. Cela active une trappe dans la cheminée et je repositionne le livre avant de me jeter dans le vieux conduit. De là je dévale un vieil escaliers qui mène aux cuisines. J'entends les deux autres courir dans les escaliers et commencer à fouiller l'étage alors que je saute par la fenêtre de la cuisine pour courir vers les écuries. Je monte le long d'une échelle pour atteindre le toit du bâtiment et je me poste bien droite en vue dans la maison. Je suis juste au-dessus de la trappe et il me suffira d'y sauter pour tomber dans le foin et changer à nouveau d'endroit aussi rapidement. Je compte bien les faire tourner en bourrique pour réussir à les séparer. Ma jambe me fait souffrir mais l'adrénaline endort partiellement la douleur. Mais cela ne durera pas éternellement et je dois les tuer avant de m'écrouler sous mon propre poids. Ils tardent à me voir et je décide de jouer avec les sentiments d'Hugo à mon tour. S'il veut me tuer c'est par jalousie surtout, il ne supporte pas que je sois avec autre homme. Ce qui veut donc dire qu'il m'aime encore. Enfin si on considère qu'il sera capable de sentiments.

-Amour où est tu !?

Je le vois alors apparaître à une fenêtre et me pointer du doigt surement pour Andréa. Je me laisse alors tomber dans le trous et comme prévu atterri dans le foin. Je me redresse immédiatement et court cette fois vers la grange. Je m'y engouffre et me cache dans un des tas de foin. J'observe Hugo sortir en courant de la maison.

-Reste dans la maison si jamais elle revient !

Très bien enfin... J'attends qu'il soit dans les écuries et je sors de la grange en courant à nouveau. Cette fois je rentre dans la maison directement par la porte d'entrée. Je me cache dans le salon derrière les lourds rideaux et tente de situer la blondasse. Si j'en crois les grincement du parquet elle est encore dans ma bibliothèque. Je sors un de mes poignard et monte les escaliers avec calme. Je vais la tuer discrètement avant de l'exposer sous les yeux d'Hugo qu'il sache qu'il est seul... Mais alors que je vais entrer dans mon ancienne pièce préférés je l'entend crier de dehors.

-Harley montre toi ! Je te promet de ne pas te faire de mal !

Je sais que c'est faux, dès qu'il le pourra il me tuera sans remords et je compte bien faire de même. Je rentre donc dans la pièce aussi doucement que possible et je vois alors Andréa chercher comment j'ai pu m'enfuir.

-Comme on se retrouve.

Elle se tourne lentement et me regarde choquer et surtout terrorisé. Elle a très bien vu la lueur meurtrière qui brille dans mes yeux. Elle sait qu'elle est finie.

-Harley... Harley je t'en prie... Tu n'es pas comme ça... Tu n'es pas un monstre... Tu...

-Tu sais très bien de quoi je suis capable Andréa et tu aurais dû réfléchir à deux fois avant de nous trahir pour aller te jeter dans les bras de mon ex. Alors économise ta salive. Je n'aurais aucune pitié pour toi.

Elle tente alors de m'énerver mais cela échoué lamentablement.

-En tout cas il est plus que baisable !

Je ricane et secoue la tête.

-Crois moi je te le laisse volontiers. Je fais plus dans le micropénis mais toi ça te connais je crois.

Se sentant acculé elle tente le tout pour le tout en se jetant sur moi mais je m'y attendais et je l'accueil avec ma lame planté dans sa gorge. Elle émet un horrible gargouillement, ses yeux ancré dans les miens je la regarde mourir mais avant de rendre son dernier souffle elle tente le tout pour le tout. Elle arrache le morceau de flèche de ma jambe. Je pousse un cris de douleur et la laisse tomber au sol.

-Salope !

Je m'écroule à genoux et retire vite ma ceinture pour me faire un garrots avant d'enlever aussi mon t-shirt pour bander un peu mieux ma jambe. Je vais me vider de mon sang si je ne fais rien.

-Toi ma jolie j'en ai pas finis avec toi !

J'ai quelques minutes avant qu'elle revienne en Geek... Et je sais déjà ce que je vais lui faire !