38. Bonjour... Nessie 🧟‍♀️

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-Merle est ce que tu as encore ma tenue ?

L'homme m'adresse un sourire complice avant de monter à l'étage et quand il redescend il me jette un vêtement noir au visage. Je l'attrape et me dirige à mon tour à l'étage et m'engouffre dans la salle de bain pour enfiler ma tenue d'espion. Un cadeau de Tim avant toute cette merde. C'est une combinaison noir près du corps et au multiple poche. Je n'avais pas pu la récupérer en partant de Woodbury et je savais aussi pertinemment que Merle ne laisserais jamais le gouverneur mettre la main dessus. Une fois habillé je redescends dans la cuisine j'attrape mes armes et les places sur moi. Je prends ensuite mon semi-automatique et change le chargeur pour un plein.

-Préparez-vous on part dans deux minutes. Daryl et les autres sont en danger.

Mes amis se préparent et comme prévu deux minutes plus tard nous sommes dans la ville. Qui d'ailleurs est déserte puisque que tous sont au terrain d'exécution. Je marche le plus possible dans l'ombre les autres derrières moi. Merle tient son arme braquée devant lui mais étant la seule à posséder un silencieux je leurs et dis de ne tirer que si nous sommes découvert. Je n'aime pas ça du tout. Mais pas du tout. Mais j'ai une idée. Je me stop et me tourne vers Merle.

-Restez là je vais passer au chenil.

-Quoi ?! Pourquoi ?!

-Merle... Jafa et mort et tu sais que je travaille en binôme. Je ne veux pas le remplacer mais je veux retrouver ce que j'avais avec lui. Et si je me souviens bien le gouverneur faisait des portées tout le temps.

-Ça a pas changé.

-Alors je reviens vite.

Je les laisse se cacher et je prends la direction du chenil. Je cours aussi vite et aussi discrètement que possible. Le chenil est au nord de la ville, loin de là où se trouve l'arène. Je sais que je dois faire vite. Alors dès que je vois le bâtiment je me précipite à l'intérieur. Comme je m'y attendais, il n'y a personne. Je parcours les couloirs à la recherche de chienne avec leurs portés. Je vois une bergers allemand avec six petit rachitique et mal en point. Une cane corso et ses trois chiots mort au fond de leurs box. Une pitbull avec des mamelles énormes ce qui prouve qu'elle va bientôt mettre bas. Mais ce n'est pas ce que je cherche. Je cherche une chienne en particulier. J'espère de tout cœur qu'elle va bien.

-Mamita !

J'appelle en chuchotant, on se sait jamais. Rien ne me répond alors je redis plus fort.

-Mamita !

Un jappement doux et peu audible me répond. Je me précipite vers le bruit pour arriver dans un des derniers box. Et je tombe sur une vision qui me brise le cœur.

-Ho Mamita.

J'ouvre la porte et m'approche de la chienne Rottweiler au sol. Elle est maigre, trop maigre. Quand elle me reconnais elle jappe et sa queue bouge doucement. Je m'agenouille près d'elle et lui caresse la tête. Mamita est une chienne que je connais très bien, j'ai participé à son dressage. Elle appartenait à un garde d'ici qui a été tué et quand la chienne est revenue seule le gouverneur a voulus l'a donné à un autre hommes mais la chienne a refusé. Son maître Jared était bon avec elle, il l'aimait et la chienne aussi. Elle a fait plusieurs sortie avec Jafa et moi. Avant de devenir une chienne reproductrice. Quand je me suis enfuie de Woodbury elle venait d'avoir une portée de 6 chiots alors je ne pouvais me permettre de la prendre avec moi. Mais aujourd'hui quand je la vois comme ça je me déteste.

-Ma pauvre Mamita.

Elle gémit et décale une de ses pattes arrière et sous sa cuisse une petite chose bouge. Un chiot ! Je l'attrape dans mes mains et regarde le petit monstre. Ha pas un mais une. La petite chienne doit avoir entre 1 et 2 mois mais pas plus je pense. Je la porte à hauteur de mon visage et elle me lèche le bout du nez en se débattant. Je souris et lui gratte les oreilles. Mamita me pousse la cuisse de son nez comme si elle me demandait d'emmener sa fille loin de tout ça. Je soupire et à ce moment-là je sais que mon choix et fait. Je repose la petite chienne et sors du box pour aller en vitesse dans le couloir où pendent à un crochet de nombreux collier de cuir attende d'avoir un propriétaire. Mais je me ravise quand j'entends un nouveau jappement venant de Mamita. Je m'appuie contre le mur et prend la décision la plus dure pour moi, mais la plus humaine pour elle. Je rentre à nouveau dans le box et prend la petite dans mes bras pour la poser près de sa mère qui lui lèche la tête une dernière fois alors que je m'affaire à retirer le collier de la vieille chienne. Je le fourre dans mon sac avant de soulever le chiot.

-Bonjour... Nessie.

Elle se débat joyeusement mais je la fait rentrer dans mon sac à dos. Elle gigote un peu mais je la sens se calmer et sûrement s'endormir. Pendant ce temps je rassure sa mère.

-Je suis désolé Mamita, j'aurais dû te sortir de là quand je suis partie. Mais maintenant je ne te laisserais plus souffrir. Les hommes t'ont fait assez de mal.

Elle me lèche les doigts et je la câline encore plusieurs minutes. Mais elle est de plus en plus faible. Alors difficilement je sors mon arme et la pose sur sa tête. Elle me regarde dans les yeux et j'en viens à hésiter mais quand elle ferme les yeux je sais que c'est ce que je dois faire. Je presse la détente et elle meurt sur le coup. Je viens de mettre fin à ses souffrances. Elle peut enfin rejoindre son maître. Je sais que c'est ce qu'aurait voulus jard pour sa chienne. Il aurait voulus qu'on la soulage et c'est ce que je viens de faire. Je ne peux pas la laisser là. Alors je soulève son corps pour le sortir de cette endroit. Les chiens sont étrangement silencieux, ils ont sentis la mort d'un des leurs. Je n'ai pas le temps de l'enterrer. Alors je la pose un peu plus loin du bâtiment et l'asperge d'essence que j'ai trouvé dans un bidon et je lui mets le feu. Ainsi rien ne pourra se nourrir d'elle. Je ne peux pas non plus laisser les autres chiens comme ça. Mais je sais aussi que la plupart irons rejoindre leurs maîtres si je fais ça et nous serions alors en dangers. Alors je capitule et ouvre juste un peu mon sac pour que Nessie puisse passer sa tête hors de sacs. Et je cours vers l'endroit où j'ai laissé mes amis. Galvanisée et abattue ce qui est vraiment contradictoire. Je suis abattue par la mort de Mamita et galvanisée par la certitude qu'ainsi elle ne souffrira plus jamais. Mais pour le moment je dois aller faire souffrir une autre personne. Le gouverneur... Ce fils de pute ne perd rien pour attendre !

Black BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant