Je roule sans vraiment faire attention à ce qu'il y a autour de nous. Je roule vite, je le sais parce que Carmen est totalement collée à mon dos. Ha et aussi grâce au compteur bien sûr qui indique plus de 210 km/h. Je dois m'excuser auprès de Daryl. Je suis autant fautive que lui si ce n'est pas plus parce que c'est moi qui a commencé. Je roule toujours aussi vite quand nous arrivons à proximité de la prison et heureusement que Glenn et Carole qui monte la garde nous ont vu de loin et ont pu ouvrir les grilles à temps car je n'ai pas ralenti non plus pour entrer dans l'enceinte de la prison. Je stop la moto en un grand dérapage et descend aussi vite. J'attrape Carmen et lui embrasse la joue en lui glissant un merci. Puis je cours vers Carole qui me regarde choquer. Je la saisis par les épaules et lui demande.
-Où est Daryl ?
-Heu je...
-Carol je te demande pas de me raconter ta vie ! Je veux savoir où est mon homme ?
-Dans le perchoir.
Je lui souris et la lâche pour me précipiter vers le perchoir. Je grimpe les marches quatre à quatre et arrives-en haut en quelques bond. Daryl est dos à moi il regarde les alentour du côté nord et c'est pour cela qu'il n'a pas dû nous voir revenir. Je m'approche sans un bruit comme j'ai appris à l'armée. Je ne sais pas encore quoi lui dire et je ne sais pas dans quel état d'esprit il peut être. Je sais qu'il a de quoi m'en vouloir, c'est moi qui a lancé la dispute, c'est moi qui me suis énervé pour rien... Il a marché dans ma colère c'est vrai mais c'est quand même moi qui est tout mis en route. Je le fixe à quelque mètres de lui sans bouger... Figé dans ma peur de le perdre, il m'a juré de ne jamais me laisser seule, de ne jamais me quitter, de ne jamais m'abandonner... Mais et s'il avait changé d'avis, si cette fois il en avait assez ? Je décide de prendre mon courage à deux mains et je cours pour réduire les mètres qui me sépare encore de lui et je me colle à son dos. Je noue mes bras autour de son torse, une de mes mains se pose sur son ventre et l'autre sur son cœur que je sens battre contre ma main. Je le sens se détendre contre moi, ses mains attrape les miennes et les presses. Je respire son odeur la tête enfuie entre ses omoplates. Je le laisse détacher mes mains de son torse et je le laisse me faire passer devant lui pour me serrer contre son torse. Ses bras m'enveloppent et me compressent contre lui. Je ne peux m'empêcher de murmurer.
-J'ai besoin de toi...
Il soupire et me serre plus contre lui si c'est possible avant de me répondre.
-Je sais moi aussi j'ai besoin de toi...
Je relève la tête, lui saisis la nuque et noue fiévreusement mes lèvres aux siennes. Il grogne et saisit ma cuisses droite, il la soulève me faisant comprendre ce qu'il veut. Je saute alors légèrement et noue mes jambes autour de ses reins. Il recule jusqu'à ce que son dos tape contre un mur. Je lâche ses lèvres pour aller me perdre dans son cou que je recouvre de baiser. Je saisis même sa peau entre mes dents et je lui laisse une légère marque. Il grogne de douleur cette fois avant de se retourner et de me coller moi au mur. Je gémis car il n'y est pas aller de mains morte et que mon dos à claqué plutôt sèchement contre le béton granuleux du mur. Je sens les aspérité du mur rentrer dans la peau de mon dos que mon t-shirt laisse à l'air en remontant sous les assauts des mains de Daryl. Ce dernier et d'ailleurs en train de dégrafer mon soutien-gorge. Il me retire alors mon t-shirt aussi vite qu'il le peux avant de me retirer mon soutient gorge. Le morceau de tissus n'a pas encore toucher le sol que la bouche de Daryl a déjà trouver ma poitrine. Je laisse échapper un gémissement avant de lui retirer son haut à mon tour. Sa bouche maltraite mes seins et sous le plaisir je laisse mes doigts griffer son dos sans vergogne. Il halète tout à coup.
-Je veux bien me disputer plus souvent avec toi si c'est pour te retrouver comme ça !
Je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque et même si je trouve sa assez drôle je ne suis pas d'accord avec lui. Pas besoin de se disputer pour que j'ai envie de lui. Mais ses mains qui s'active à me retirer mon jean me re concentre sur lui. Nous nous perdons dans notre plaisir tout le reste de la journée...
Ellipse trois heures.
Trois heures plus tard, après divers épisode de repos et d'autre partie plus "sauvage" nous somme coucher. Ma main court sur le torse de mon homme et une de mes jambes est enlacé aux siennes. Ma tête est posée sur un de ses bras et sa mains est occupé à me caresser les cheveux alors que l'autre est sur ma hanche. Je décide de m'excuser avec des mots après l'avoir fait avec des gestes. Alors je me détache de ses bras et me mets sur mes coudes pour le regarder. Il ne dit rien mais je vois à ses yeux qu'il sait que nous devons parler.
-Je suis désolé de mettre emporter comme ça contre toi... Mais je ne sais pas, j'en ai assez de me sentir materner par tout le monde depuis un mois... Je ne suis pas en sucre merde je sais me battre à la fin...
Daryl soupire et dit.
-Et moi je suis désolé de ce que je t'ai dit. Je n'ai jamais dit que tu n'étais pas capable de te battre mais... Harley j'ai faillis te perdre ! Je ne veux plus jamais revivre ça ! Plus jamais... J'en crèverais, je te jure que si tu étais morte je me serais tiré une balle...
-Daryl...
-Je te jure que...
Je ne le laisse pas parler et me saisis de ses lèvres. Ses mains agrippent mon corps et très vite nous recommençons ce que nous avons fait cette après-midi. Daryl et moi sommes pareil, on ne parle pas de ce que l'on ressent, enfin seulement quand c'est nécessaire et là ça l'était. Je me rend alors vraiment compte que j'ai fait souffrir Daryl en ne pensant pas au conséquence de mes actes. Mais je ne vais pas céder pour autant, je veux aller en mission seule. Enfin sans lui, je veux que quelqu'un de fort reste pour le reste du groupe à la prison. Alors quand je m'écroule à ses côtés encore essoufflé je lui dis.
-Alors pour l'expédition ?
Il soupire de dépit et me répond.
-Tu perd pas le nord... D'accord je resterais ici.
Je souris contre son torse et pose mes lèvres sur son cœur.
-Merci.
-Oui c'est ça...
Je rie devant son ton boudeur et je finis par me laisser sombrer dans les bras de Morphée, enfin plutôt dans les bras de Daryl je dois dire dans l'immédiat.
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Black Blood
AventuraHarley Grimes n'est pas ce que l'on appelle une âme charitable. Dure et brute, piquante et violente elle survit plus qu'elle ne vit. Le monde a été décimé par un mystérieux virus et les morts se relèvent maintenant pour bouffer les vivants. Habituée...