42. Ta place n'est pas avec moi 🧟‍♀️

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On s'est séparé des autres près des abords ouest de la ville et Alec et moi sommes partis vers les anciens entrepôts. Nous avons abandonné la bécane pas très loin pour pouvoir se barrer en vitesse. Il n'a pas été difficile de pénétrer dans la ville et nous posons les bombes les unes après les autres sans même rencontrer âme qui vivent et ça me parait trop suspect. Bien trop suspect. Alors qu'il ne nous reste plus de bombe à poser je me tourne vers Alec.

-Je vais aller voir au centre-ville.

-Je viens avec toi.

-Non !

-Harley ne discute pas je viens avec toi c'est tout.

Je soupire et lui attrape le visage avant de lui poser un baiser sur la joue. Il sourit et me le rend.

-Tu ne peux pas t'empêcher de me contredire.

-Ce n'est pas pour rien que je suis ton meilleur ami.

Je ris et nous avançons donc de front vers le centre-ville de Woodbury. Alors que nous y sommes presque la voix de Philippe résonne dans toute la ville.

-Harley je sais que tu es ici. Si tu ne veux pas que je tue tes amis tu devrais me rejoindre au plus vite.

Je me fige et joins mes yeux à ceux d'Alec en grognant.

-Et merde !

Je ne réfléchis pas plus longtemps et me mets à courir vers la mairie qui es le centre même de la ville. Alec me suis et me parle en même temps que nous courrons.

-Tu crois qu'il parle de Rick et les autres ?

-De qui veux-tu qu'il parle ?

Mais alors que nous débouchons dans la rue principale je me stop horrifiée. Je ne peux pas croire à ce que je vois sous mes yeux. Je ne peux croire à une telle horreur... Mes yeux s'écarquillent et un cri étouffé sors de ma gorge. Alec se cramponne à moi trop affecté. J'en ai vu des charnier mais celui-là est surement le plus horrible... Ils étaient innocents... Même si je leurs en voulait, ils aurez pu avoir le choix...

-Non...

Je noue un bras autour de la taille de mon ami pour le soutenir autant que pour m'empêcher de tomber moi-même. Devant nous des dizaines de corps sont éparpillés sur la place. Les habitants de Woodbury. Tous ont reçu une balle dans la tête. Les enfants comme les vieux, les femmes et les hommes... Même les gardes sont morts. Plusieurs ont dû essayer de s'enfuir car ils sont tombés près des extrémités de la place. Je me met en mouvement. Nous marchons doucement au milieu des cadavres, Alec a saisi ma main et étouffe ses sanglots dans son autre main. Plus je passe devant les corps mutilées plus ma haine augmente. C'est comme si mon cerveau se branchait sur le mode vengeance et extermination du fils de pute qui a engendré toute cette merde. Je ne pleure pas car je suis trop en colère pour me laisser aller à verser des larmes. Mais Alec lui sanglote en me tenant le plus fortement possible contre lui. Quand je vois ses petits visage d'enfant détruit par les balles, quand je vois un petit corps recroquevillé contre celui d'un adulte dans un dernier acte de protection je sens mes entrailles se retourner. Et alors je sais ce que je dois faire. Ce que je dois vraiment faire. Je dois tuer le gouverneur de mes propres mains. Alors avec toute la haine que ce massacre provoque sur moi je laisse un cri de pure haine mais aussi de douleur quitter ma gorge. Je crie à m'en écorcher la gorge et Alec me prend dans ses bras alors que je me plie sur moi-même en continuant de hurler. Ce cris déchirant résonne dans toute la ville et quand enfin ma gorge meurtrie me force à me taire nous entendons des bruit de course derrière nous. Je me retourne mon arme prête mais ce n'est que Rick et son groupe. Ils courent vers nous aussi horrifiés que nous si j'en crois leurs visages horrifié. Je vois même la blondasse dans leurs rang. Le grand retour d'Andrea. Mais s'ils sont là qui est avec le gouverneur.

Black BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant