Chapitre 28

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"Même dans la mer, la pluie fait plouf"

Seule, Ahiko était seule au milieu du désert. Allongée au sol, le nuage de poussière qui entourait la jeune femme était dense. Il était difficile de voir à travers toute cette fumée.

La kunoichi avait la désagréable sensation des grains de sable dans. la bouche. Elle devait probablement en avoir avalé.

Le silence qui entourait la jeune femme était morbide. Elle se remémora les événements qui venait juste de se dérouler et d'un coup, la blanche éclata en sanglot.

L'image des âmes des monstres qui se brisaient sous l'attaque de Madara passait en boucle dans sa tête. Alors c'était là où elle avait emmené le peuple d'Asgore, en enfer. Le pire c'était qu'on ne pourrait même pas leur donner une sépulture, la poussière de leur corps était maintenant mélangé au sable du désert.

Les sanglots de la jeune femme résonnait entre les corps sans vie. Ahiko se détestait, c'était elle qui avait amené les monstres dans cette situation, elle était inutile, elle n'avait même pas été capable de les protéger.

La guerre était un enfer sur terre.

Si tu avais tué tout les Hommes comme je l'avais envisagé, ces monstres ne seraient pas mort, dit alors Chara.

Tuer l'humanité ? Est-ce que Chara n'avait pas finalement raison ? Le petit chaperon rouge avait lutté pour limiter les problèmes dans ce monde mais finalement peut-être que rien ne pouvait être fait tant que les humains existaient ?

Si elle avait pu faire disparaître les Hommes, les monstres seraient à l'extérieur des souterrains, vivant une vie paisible.

Oui, peut-être que cela aurait été le cas...

— Oh mon dieu, c'est Ahiko, dit alors une voix, brisant le silence.

Les pensées sombres qui envahissaient l'esprit de la kunioichi s'arrêtèrent soudainement à l'entente de cette voix qu'elle reconnue comme celle d'Hotaru.

C'était comme si ces paroles venaient de réveiller Ahiko d'une sorte de transe, qu'elle réalisait vers où ses pensées l'avait mené. La ninja se leva soudainement, choquée par où son esprit l'avait mené.

— Je suis dégoûtante, mumura la jeune femme.

— Ahiko ! Tu es vivante ! S'exclama Hotaru.

— Ne m'approche pas ! Je suis dégoûtante ! Répéta le petite chaperon rouge avant de reculer.

La blonde, avec Utakata à ses côtés se regardèrent surpris du comportement de la kunoichi. Ils savaient que mentalement, la blanche ne semblait pas vraiment stable, toutefois, ils ne s'attendaient pas vraiment à cela.

La jeune femme ne semblait pas être dans son état normal et ni Hotaru ni son maître ne pouvait faire quelque chose. Ahiko avait peur quand les humains la touchait, et le duo craignait d'empirer les choses s'ils essayaient.

La réalité de la guerre se révélait aux yeux de Hotaru. Ce n'était pas une simple bataille, c'était une véritable apocalypse qui brisé toute once d'humanité chez les individus. L'odeur nauséabonde du sang régnait dans l'atmosphère alors que au milieu de tout cela, Ahiko se tenait effrayée. C'était vraiment une image insupportable à voir.

Le petit chaperon rouge aux lances bleuesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant