[Source : v0idless sur Tumblr]
Ahiko ne semblait pas bouger. La jeune femme paraissait figer comme une statue, soumise à son sort. Son esprit essayait de se battre pour se libérer de ces chaînes, mais le combat était difficile pour elle. Ses sens étaient comme brouillés. Elle voulait crier mais cette dernière ne pouvait pas.
Prisonnière et perdue dans un amat d'obscurité, elle entendit pourtant une voix familière. Au départ, Ahiko pensait que ses sens brouillés lui jouaient des tours. Cependant, la voix ne cessait de l'appeler. La blanche reconnaissait la personne qui parlait et la jeune femme pensait qu'elle était délirante. Depuis sa fuite de Konoha, la kunoichi, la voix rassurante de son père n'apparaissait que dans ses rêves.
Au départ, le petit chaperon rouge était en colère. Elle pensait que c'était un coup bas de Nori pour la manipuler. Jamais Ahiko ne se laisserait tomber dans un piège pareil. Alors que la ninja essayait de se préparer à ce qui aller se passer, cette dernière fut surprise de voir des images défilaient devant elle.
À chaque fois que Ahiko avait assisté à ce phénomène, c'était parce que un Ketsui voulait lui montrer des souvenirs. C'était ce qui s'était passé pour Chara et Frisk. Est-ce que Nori serait capable de la même chose avec le jutsu du joueur ?
— Alors c'est ça Konoha ? Résonna la voix d'un jeune garçon.
Même si les traits de visages étaient plus enfantin, Ahiko reconnu toute suite l'inconnu qu'elle voyait. C'était son père. Avec ces cheveux bruns et ces deux pupilles rouges, cela ne pouvait être que lui. Jamais un jour dans sa vie, la blanche n'aurait cru revoir le visage d'Isoko. C'était comme un rêve lointain pour elle, quelque chose d'impossible.
Ahiko continuait d'observer les images défiler, ne sachant quoi penser. Est-ce que c'était vraiment les souvenirs de son père devant elle ? Le jeune femme avait dû mal à y croire. Il fallait qu'elle continue d'observer pour en avoir le cœur net.
— Oui, reste bien à côté de moi où tu risques de te perdre, répondit l'homme aux côtés d'Isoko alors qu'il tirait un chariot ambulant.
Face aux immenses portes d'entrée de Konoha, le père et son fils contemplait la grandeur d'un des plus grands villages du monde ninja. Leurs pupilles rouges analysaient chaque détail du paysage, voulant se remémorer avec le plus de précision ce moment. Ce n'était pas tout le jours qu'on voyait le village caché des feuilles. Il paraissait aussi immense que ce que les gens disaient.
Isoko n'avait à présent qu'une envie, découvrir le village de l'intérieur. Ce dernier était curieux de découvrir les structures de Konoha mais aussi comment était sa population. C'était comme un univers nouveau qui s'offrait au jeune garçon.
Le Ketsui suivit son père, prêt à satisfaire sa curiosité et il ne fut pas déçu. Au moment où il entra dans le village, le brouhaha de la population fut présent pour l'accueillir. La foule naviguait entre les rues et les quartiers, répondant présent au marché matinal.
C'était précisément pour ça que Isoko et son père étaient là. Ils étaient avant tout des commerçants et ils parcouraient Konoha à la recherche de nouveaux clients pour acheter leur produit. Il fallait bien qu'ils vivent après tout.
Le duo avait déjà fait le nécessaire administratif pour avoir une place au sein de ce marché. Il ne leur suffisait plus qu'à s'installer. Enfin, plus facile à dire qu'à faire. Il fallait déjà qu'il repère l'espace qu'on leur avait réservé. Après ça, il devait installer le chariot. Le père de Isoko avait des difficultés rien qu'en poussant le chariot dans cette foule.
Pourtant, avec un peu de détermination, le duo arriva à se frayer un chemin jusqu'à leur point de vente. Ils allaient enfin pouvoir installer leur étalage. Le duo espérait pouvoir faire de bonnes affaires. S'ils c'étaient rendu à Konoha, c'était précisément pour cette raison. Après tout, le village était un important point de passage.
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Le petit chaperon rouge aux lances bleues
FanfictionJ'ai perdu foi en l'humanité il y a bien longtemps, j'ai perdu espoir face à ce monde où la différence provoque la haine. Alors que j'allais faire mes adieux à ce ciel si bleu, on m'a tendu la main et j'ai découvert qu'un monstre pouvait être bien...