Le petit chaperon rouge aux lances bleues

Chapitre 18

Les pas d'Ahiko resonnait dans le grand château vide de Asgore. Les hauteurs de l'infrastructure donnaient des vertiges compensant avec la douce odeur de thé qui régnait dans les couloirs.

Même si la situation actuelle était assez urgente, l'esprit de la kunoichi ne put s'empêcher de se remémorer les longues après-midi qu'elle et Asriel avait passé dans ce château. L'humaine entendait encore les rires retentir.

Le palais royal était vraiment une endroit plein de bon souvenir pour la blanche. Cependant, il semblait que l'Akatsuki voulait écraser tout les bons moments que la ninja avait pu passer avec le prince.

Les ninjas avaient atterrit dans les souterrains pour briser une paix qui s'était difficilement installée parmis les monstres. Le poids de la barrière avait longtemps était un point de discorde, de ce fait, la tranquillité entre les membres du peuple d'Asgore était parfois difficile.

La blanche s'arrêta dans ces réflexions. Les bruits de coups resonnaient dans les couloirs comme un tonnerre. Il semblait que Ahiko avait peut-être beaucoup trop entendu d'orages dans les allées. Les sons de la bataille contrastaient avec l'odeur ambiante du thé aux fleurs dorées que Asgore avait l'habitude de boire.

— Pourvu que Asriel aille bien, mumura la kunoichi pour elle même.

Les échos des pas de la jeune femme s'accélèrent. Cette dernière courrait à en perdre son souffle. Asriel était seul face à deux ninjas qu'un humain normal même ne pouvait battre.

Le petit chaperon rouge espérait au fond de lui de ne pas arriver trop tard. Ce dernier priait pour voir son frère encore debout.

Le souhait de la blanche se realisa au moment où elle leva les yeux pour faire face à l'origine des bruits qui resonnaient dans le palais. Asriel se tenait face à Kisame et Zetsu, deux sabres à la main. Le prince était essouflé, sûrement en raison du combat qu'il menait. Avec deux ninjas aussi puissant, il était certain que son endurance allait être mise à mal.

— Qu'est-ce que tu attends pour te joindre à nous ? Demanda soudainement Kisame.

Les vitraux que les murs du château abritaient, laissaient quelques rayons de soleil éclairer les dents pointus de Kisame. Ce dernier souriait de manière effrayante, comme s'il était satisfait ce qui se déroulait en ce moment.

Zetsu, lui, paraissait beaucoup plus intéressait par les orbes entreposaient derrière Asriel. Leurs éclats donnaient un aspect envoûtant à ces objets qui dans l'esprit de beaucoup, n'avait existé que sous forme de légende.

— Qui aurait cru qu'un vieux conte pour enfant soit vrai ? Dommage que je n'ais pas Samehada, dit Kisame.

L'épeiste semblait excité par le combat qu'il venait de faire face à Asrile. La découverte des monstres donnaient une nouvelle perspective de ce que pourrait être les combats. L'homme requin ne faisait plus face aux mouvements classiques des ninjas mais au style propre aux monstres.

Lorsqu'il avait affronté le petit chaperon rouge, Kisame était déjà satisfait. L'homme affrontait des jutsus encore jamais vu, cependant, cela ne valait pas ce qu'il ressentait actuellement face aux princes des monstres. Les sabres même que tenaient le fils de Toriel n'avait rien avoir avec ce que le membre de l'Akatsuki avait l'habitude de voir.

— Pourquoi es-tu venue ? Tu aurais dû rester en dehors de cela, dit soudainement Asriel à l'attention de Ahiko.

— Ne dis pas n'importe quoi ! Tu n'as pas conscience de leur puissance ! Repondit la blanche.

— Bien que ce combat me plaise, je n'ais pas le temps de blablater. Donnez moi les orbes bijus sans faire d'histoire, ordonna Kisame.

— Jamais je ne vous les donnerais ! Cria Asriel.