[Artiste : @eelbeats sur Twitter]
— Ahiko... résonna une voix au milieu de l'obscurité.
À l'entente de son nom, la Ketsui ouvrit les yeux. La situation était plus que familière pour la jeune femme. Elle savait parfaitement qui l'avait appelé. Dans l'obscurité, ses pupilles rouges se devoilèrent, à la recherche de la seule personne qui pouvait être présente, Frisk.
Après sa rude journée, Ahiko était retournée dans sa chambre d'auberge. La dispute qu'elle avait eu avec Utakata l'avait particulièrement fatiguée. Ce n'était pas vraiment d'un point de vue physique qu'elle était épuisée mais d'un point de vue mental.
Entre l'intégration des monstres aux mondes des humains, le comportement étrange de Nori Shin et la relation ambiguë qu'elle avait avec Utakata, Ahiko se disait qu'elle avait bien besoin de vacances.
Elle s'était endormie sur cette dernière pensée et maintenant, la blanche rencontrait Frisk dans le monde des rêves. Depuis la fin de la guerre, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas interagit avec lui. Cette dernière se demandait bien ce qui pouvait se passer pour que l'Otsutsuki veuille lui parler.
Le regard de la kunoichi se posa finalement sur son interlocuteur. Les yeux fermés et son classique pull rayé, le fils du sage Rikudo faisait face à Ahiko, un air plutôt grave sur le visage.
Le petit chaperon rouge fronça les sourcils ne comprenant pas l'expression de visage de Frisk. Elle tenta alors de se rapprocher de lui pour parler et essayer de comprendre. Cependant, à sa plus grande surprise, son corps ne bougea pas d'un iota. Elle était comme figée, paralysée au sol.
Ahiko avait de plus en plus de mal à comprendre ce qui lui arrivait, rendant la situation d'autant plus inquiétante. Rien n'était rassurant entre le fait qu'elle était figée et l'apparition soudaine de Frisk.
— Je suis désolé, résonna la voix de l'Otsutsuki.
De l'inquiétude, Ahiko passa à la crainte. Pourquoi est-ce que Frisk s'excusait ? À l'oreille de la blanche, ces excuses sonnaient comme le début de quelque chose se grave. La jeune femme voulu davantage questionner l'Otsutsuki, toutefois, la crainte scellait ses lèvres.
Il fallut quelques minutes à Ahiko pour enfin pouvoir parler. Elle devait comprendre ce qui se passait pour mieux y faire face même si la peur rongeait son esprit.
— Pourquoi est-ce que tu t'excuses Frisk ? Questionna le petit chaperon rouge en essayant de garder son calme.
— Parce que je suis responsable de ce qui est en train de t'arriver, et je parle du fait que tu ne puisses plus bouger. Bientôt, tu ne seras même plus libre de tes mouvements. J'ai simplement réussi à ralentir le processus, expliqua le fils du sage Rikudo.
Les propos de de Frisk rendait la situation encore plus incompréhensible. Qu'est-ce qu'il voulait dire quand il disait que Ahiko ne serait plus libre de ses mouvements ?
— Qu'est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas.
— Si tu n'arrives plus à bouger ici, c'est à cause d'un jutsu.
— Un jutsu ?
— Oui, le jutsu du joueur, annonça l'homme.
La phrase résonnait dans l'esprit d'Ahiko. Elle était paralysée à cause d'une technique ? Mais qui était à l'origine de ça ? La blanche pensait d'abord à Frisk puisqu'il s'excusait. Toutefois, la jeune femme avait le sentiment que ce n'était pas lui.
— Mais enfin, qu'est-ce que tous cela veut dire ? Qu'est-ce que c'est que ce jutsu du joueur ? Questionna Ahiko perdue.
— C'est moi qui est inventé ce jutsu. Je l'ai créé parce que j'avais peur de la haine des âmes de la détermination. J'avais peur que certains Ketsui perdent le contrôle d'eux même au point d'en devenir trop dangereux et que personne ne puisse les stopper.

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Le petit chaperon rouge aux lances bleues
FanfictionJ'ai perdu foi en l'humanité il y a bien longtemps, j'ai perdu espoir face à ce monde où la différence provoque la haine. Alors que j'allais faire mes adieux à ce ciel si bleu, on m'a tendu la main et j'ai découvert qu'un monstre pouvait être bien...