Chapitre 70

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Les pas d'Asriel résonnait dans le bâtiment de l'Hokage. À présent, les minutes étaient comptées. Il fallait rapidement trouver ce que Ahiko avait avant que Nori n'aboutisse à ses plans. S'arrêtant devant la porte du bureau du Kage, le prince frappa à la porte. Alors qu'il entrait, ce dernier constata que Kakashi faisait de l'administration. Un tas de feuilles était déposé, donnant déjà des migraines au fils de Toriel.

En tant que prince, ce dernier compatissait. Asriel savait à quel point les dossiers administratifs pouvaient être longs et pénibles à faire.

— Votre majesté, puis-je vous demandez ce qui vous amène ici ? Questionna le chef de Konoha.

— Quelque chose ne va pas avec Ahiko. Je crois qu'elle n'est pas dans son état normal, expliqua Asriel.

— Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

— Ce matin, j'ai trouvé ma sœur étrange. C'est comme si elle n'était pas là et mes soupçons se sont renforcés quand elle commencé à discréditer Nori Shin.

— Le discréditer ? S'étonna Kakashi.

— Oui, elle me disait que se n'était peut-être pas lui, qu'on était peut-être en train de se tromper.

— Mais il y a peine quelques jours, elle était certaine de la culpabilité de Nori Shin.

— Oui, et c'est pour cela que je suis très étonné. Je crois vraiment que quelque chose ne va pas avec Ahiko.

— Est-ce que vous savez votre majesté si quelque chose s'est passé entre temps ?

— Non, à ma connaissance rien de particulier ne s'est passé.

— Je vais appeler Sakura pour l'examiner. C'est vraiment trop étrange pour qu'on n'essaie pas de faire quelque chose.

Asriel se contenta d'acquiscer, en accord avec la décision de Kakashi. Si un médecin aussi performant que Sakura pouvait examiner Ahiko, il sera peut-être possible de trouver quelque chose.

Ailleurs à Konoha, le petit chaperon rouge tenait son poste de garde du corps auprès de Nori. La jeune femme ne contrôlait rien de ses actions. Son âme était prisonnière du contrôle du chef de Shinkami. La proximité que Nori gardait avec Ahiko mettait la blanche mal à l'aise. Toutefois, cette dernière ne pouvait rien dire. Undyne observait tout cela de loin, comprenant de moins en moins le comportement de la Ketsui.

La chef d'armée était bien placée pour savoir que la kunoichi n'appreciait pas particulièrement d'être proche de quelqu'un, en dehors des monstres. Alors pourquoi est-ce que la blanche était aussi proche de Nori ? Ce n'était à n'y rien comprendre. La femme poisson comprenait mieux pourquoi Asriel s'inquiétait.

Cela faisait déjà quelques heures que Undyne observait le petit chaperon rouge. La monstre n'avait cessé de grincer des dents à toutes les choses que Nori faisait. Plusieurs fois, ce dernier avait touché les cheveux d'Ahiko qui dépassait de sa capuche. Il avait aussi à de nombreuses fois touchaient les mains de la jeune femme.

Undyne faisait tout son possible pour se retenir de ne pas aller détruire Nori Shin. Il fallait qu'elle continue d'observer Ahiko pour essayer de récolter des indices.

— Allons ma chère, est-ce que vous souhaiteriez manger des donburis avec moi ? Questionna Nori.

— Avec plaisir. Quel type de donburis allons nous manger ? Répondit Ahiko.

— Avez-vous une préférence ?

— Non, pas vraiment.

— Alors partons sur le unagidon. Il s'agit du donburi le plus raffiné, à la hauteur de votre palais.

Le petit chaperon rouge aux lances bleuesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant