💠*A 'chiad uair*

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La silhouette noire regardait par une des immenses fenêtres de sa maison ... de son Temple plus précisément. Elle observait le Soleil se lever. Ses nombreux corbeaux étaient posés dans les arbres dépourvus de feuilles à cause de l'hiver.

Elle avait vu défiler de nombreuses personnes dans son Temple. Tous demandant la même chose : retrouver leur âme-sœur. Une des conséquences de la guerre. Seulement tout le monde ne pouvait pas retourner chercher sa moitié. Certaines avaient fait trop de mal, meurtres, viols ou autres.

La silhouette quitta la fenêtre pour se diriger vers la salle principale du Temple. Au milieu de celle-ci se trouvait une énorme horloge. Le bruit des aiguilles envahissait la pièce pourtant elle était la pièce la plus appréciable. Ce bruit lui donnait un air ... vivant. Les murs étaient en basalt noir, lui donnant une atmosphère sombre.

Theira s'avança vers le centre de la pièce et effleura délicatement le pourtour de l'immense horloge de cuivre. Elle jeta un coup d'œil sur le carnet à sa droite, posé sur une petite table en bois de bouleau. Le carnet était en cuir marron, il était usé et la reluire était prête à s'enlever. A côté une plume était posée, avec à son côté un encrier datant de plusieurs millénaires.

La Reine du Temps aimait cette pièce. Admirer l'horloge et ses aiguilles. Lire les noms et les dates inscrits dans le carnet. Souvent, elle venait lire ici les livres qu'elle prenait à la bibliothèque. Certains livres étaient rarissimes, elle avait par exemple accès aux manuscrits de nombreuses pièces de Shakespeare ou Molière. L'original de Stendhal, Le Rouge et le Noir, était, quant à lui, posé sur sa table de nuit.

Son regard se posa de nouveau sur l'immense aiguille des secondes. Elle leva la main et l'effleura. Elle finit par la bloquer, arrêtant ainsi le temps. Le silence revint en force et reprit ses droits.

Elle s'avança vers sa chambre et prit la malle sur son lit. Elle s'approcha du livre sur la table de nuit, le mit délicatement dans une pochette et glissa le tout dans sa malle. Elle posa sa main gauche sur la malle avant de poser sa main droite sur le collier autour de son cou et particulièrement sur le pendentif. Deux morceaux d'obsidienne prisonniers dans un entrelacs de motifs d'argent. Un des plus beaux bijoux du monde magique.

« Turas ! »

Que la quête commence ...

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Le collier de Theira :

Le collier de Theira :

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