Je ne garantis pas que cette histoire sera sans faute. En revanche quand elle sera finie je commencerai une correction. Si jamais vous voyez des fautes n'hésitez pas à m'en faire part !
Bonne lecture !***
Le syndrome de page blanche ... probablement la pire chose qui puisse arriver à un auteur. Qu'il soit jeune où vieux, accomplit ou non.
Le premier livre s'écrit généralement plutôt rapidement, sans trop de problème. La complexité vient ensuite. Le deuxième livre, s'il est indépendant du premier, deviendra un des plus grands défis de l'auteur. Écrire un livre en tout point différent au premier, à la petite perle sortie de notre imagination qui se retrouve étalée sur du papier.
Alors qu'est-ce qui peut inverser la courbe ? Changer de genre littéraire ? Passer de la poésie au thriller. De la fantasy à l'horreur. Du fantastique au roman d'amour. Des nouvelles à la fiction historique. Des fanfictions au roman d'adolescents. Pourquoi pas. Mais si c'était le remède miracle tout le monde le saurait.
Changer d'air peut être ? Aller à la campagne, en ville, à la place ou en montagne. Changer de paysage, de pays. A tester mais les effets ne sont pas garantis.
Demander de l'aide ? Au risque que votre livre ne soit pas vraiment le vôtre, qu'il manque cet éclat, cette signature qui est votre. A vos risques et périls, moi je ne testerai jamais.
S'inspirer de lecture en tout genre, de fait divers et de leçons d'histoires ? Si vous êtes prêts à tenter de passer des heures dans des livres et sur votre ordinateur ... c'est tout à vos droits.
Trouver les personnages, les scénarios de l'histoire, le fil conducteur, la fin et toutes les fioritures autour. Soit, faites donc. C'est ce que la plupart font. Donc ça doit marcher. Personnellement, une fois que je connais la fin de mon histoire, elle ne fait que rester dans ma tête et jamais elle ne voit le jour.
Alors quoi faire ? Après tout il n'existe pas vraiment de remède miracle. Il n'y a pas de médicaments contre le syndrome de page blanche. Quand notre imagination part en vacances, elle dit rarement comment la retrouver.
On se retrouve face à une page d'un blanc éclatant qui ne fait naître qu'une angoisse profonde. Plus vous la fixer plus elle vous montrera ce qu'elle contient : du vide. Le néant abyssal. Rien. Rien du tout. Et la vérité vous frappe comme un coup de poing : « Je n'ai rien écrit du tout. Rien du tout. Pas un mot. Pas une phrase. Rien. »
Et le problème est là. "Pas un mot. Pas une phrase".
Alors prenez une feuille, n'importe laquelle. Et commencez par un mot. Par une phrase. N'importe quoi. Ouvrez votre dictionnaire, choisissez un mot et faites votre histoire en partant de là. Votre histoire, celle de votre cœur, celle de votre âme. Votre livre est comme le piano de Mozart, comme la pelle d'un archéologue. C'est vous.
Mais bon avoir un dictionnaire sous la main n'est pas forcément évident. Quand on est en voiture ou en vacances, prendre un dictionnaire n'est pas la chose à penser. Alors une méthode plutôt simple mais qui fait ses preuves : fermez vos yeux, fixez le noir, ne pensez à rien et laissez un seul mot s'imposer à votre esprit.
Ce mot-là sera le premier. Le premier mot de votre histoire. Le premier mot d'une longue série. Une série d'une centaine voir de millier de mots.
Moi, le mien est tout trouvé.
Magie.
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Le Droit d'Aimer
FantasyBeaucoup de résumés de livres commencent comme ça : l'adolescent(e) banal(e) découvre un monde magique avec toutes les créatures qui vont avec ... Hé bah vous savez quoi ? J'aurai préféré que ce résumé reste pour les livres et ne résume pas ma vie...