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⚠️Chapitre faisant mention de scènes de violences physiques et psychologiques, ces scènes seront en italique. ⚠️
On alternera entre flashbacks et vraies scènes au long du chapitre. Il y aura un double point de vue entre Allisa écrit en normal et d'un prisonnier de Dawned Hall (la prison) en italique. Et devant la complexité d'écrire ce chapitre, je salue et j'applaudis les auteurs qui arrivent à écrire des scènes horribles, de tortures ou autres, en transmettant les sentiments atroces qui les accompagnent. Car c'est devenu officiel, moi, je ne sais pas le faire !

***

Je vis s'approcher de moi trois hommes, un sorcier baguette brandie dans ma direction, un elfe épée au poing et un démon. Des gardes habillés de noir avec une rune devant et probablement dans leur dos. Eihwaz. C'est la fin. Je levai le regard et le plantai dans celui bleu acier d'Aerith. Mon âme-sœur, mon tout, ma vie.

« Un jour. Je t'en fais le serment, nous serons ensemble, peu importe le lieu mon amour. »

J'ai été traîné, injurié, frappé devant des populations en furie. Ma vie était sauve grâce au droit d'aimer. Mais mon intégrité physique et morale était plus que compromise. Personne ne ressortait de là-bas. Personne.

Je me retourna rapidement en entendant Meryn geindre. Il regarda un îlot volant en face de nous. Meryn tomba à genoux au sol, les mains sur les oreilles en gémissant. Je m'approchai rapidement de mon ami et encerclai ses épaules de mon bras.

« Meryn ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je les entends ... je les entends tous ...

- Moi aussi. »

Je me retournai vers Egmeth pour voir ses yeux entièrement noirs.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Dawned Hall. Je regardai d'un œil absent les pavés que je foulai rapidement, traîné par mes trois gardes. L'odeur était poignante, insoutenable. Je fus jeter dans une cellule violement. Elle se referma derrière moi dans un cliquetis qui résonna dans le couloir froid. Des chaînes traînaient dans un coin à côté d'un trou avec des barreaux servant de fenêtre. Des traces d'ongles se trouvaient sur les murs témoignant de l'horreur qu'avait vu les prisonniers précédents. Les traînées de sang au sol étaient encore fraîches prouvant que le prisonnier précédent était mort peu de temps avant mon arrivée. Personne ne sort d'ici.

J'entendis des cris qui me poussèrent à me retourner. Un autre prisonnier arrivait. Je vis passer un elfe couvert de sang.

« Vous n'avez pas le droit de m'emprisonner ! Je n'ai fait qu'accomplir une prophétie ! Vous n'avez pas le droit ! Je veux un procès ! Je veux un avocat d'Arvendon ! Vous n'avez pas le droit ! Libérez-moi ! »

Un garde lui rit au nez avant de le plaquer contre les barreaux de ma porte de cellule.

« Un avocat ? Un procès ? Une libération ? Je vais te dire, moi, ce qu'il va se passer pour toi. Tu n'as plus de prénom, plus de nom de famille, plus de fortune, plus de biens, plus rien. Tu n'es plus qu'un numéro. Même ton précieux chef n'est plus qu'un numéro.

- Phenth vous tuera tous ! »

Je ressentais encore comme mille coups de poignards dans le cœur, la douleur qu'avait ressenti Aerith en voyant son père adoptif mourir.

Je tendis la main et attrapai les cheveux de l'elfe. Je le tirai vers moi jusqu'à ce qu'il glapisse de douleur.

« J'espère de tout mon cœur que tu pourriras dans ta cellule moisie ravagé par des vers et des asticots. Je chanterai et je danserai de joie le jour de ta mort, Haladaver. »

Le Droit d'AimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant