Point de vue d'Avalyn
Dans un manoir aux allures de château victorien une humaine férue d'Histoire aux cheveux caramel coupés au-dessus des épaules et aux yeux verts, était tranquillement assise sur un des canapés du grand salon. Dans sa main droite, un verre de Loupiac Kressman qu'elle faisait tourner lentement. Dans sa main gauche, un collier fait d'argent et de labradorite, semblable à un œil.
L'humaine n'avait pas vraiment l'air dangereuse et c'était justement ce qui la rendait redoutable.
Elle allait boire une autre gorgée lorsque des coups se firent entendre à sa porte. Elle posa le collier et son verre sur la table basse en verre et se leva. Elle lissa d'une main son pantalon banned rétro taille haute noir et s'avança vers la porte. Elle ouvrit d'un coup sec et regarda froidement les deux femmes face à elle.
« Une vampire et la Reine du Temps. Puis-je savoir ce que vous faites ici ?
- Vous êtes bien Avalyn Nurerac ?
- Pourquoi ? Demanda l'humaine d'un ton calculateur
- Nous devons vous parler. A propos des Joyaux. »
Elle haussa un sourcil, les dévisagea et les laissa finalement entrer. Elle ferma la porte, passa devant elles et les conduit au salon. Elle s'assit élégamment dans son canapé et récupéra son verre de vin.
« Je vous écoute.
- Mon fils a un des Joyaux. En fait, plusieurs de nos proches en ont.
- Combien ?
- Nous en avons neuf, répondit la vampire
- Dix, Hildegarde. N'oublie pas celui d'Aerith.
- Mais il n'y a pas de Porteur.
- Tu verras.
- En quoi avez-vous besoin de moi, intervint Avalyn
- Si le collier sur la table basse est à vous, vous êtes une Porteuse. Et je suis sûre que vous connaissez tout de ce collier et des autres. »
L'humaine laissa planer un silence. Elle posa son verre pour attraper son collier. En réalité, en tant que Demi-Elfe, elle n'était pas vraiment une humaine. Mais elle en avait l'apparence, ce qui faisait que ses adversaires la sous-estimait grandement. Ce que les deux femmes en face d'elle avait bien remarqué. Elle releva la tête et fixa Theira et Hildegarde.
« Je vais vous accompagner. Je ne garantis pas le fait de rester, en revanche. »
Avalyn se leva et alla enfiler une cape noire. Elle lança un regard triste vers son verre, dépité de devoir abandonné un si bon vin, et elle prit le collier. Elle le passa autour de son cou et se tourna vers les deux femmes.
« Après vous. »
\oOo/
Les talons aiguilles noirs d'Avalyn résonnaient sur les pierres en calcaire alors qu'elle descendaient les marches. Elle ne lança qu'un bref regard à la pièce et s'avança vers la prophétie comme si elle savait exactement où elle était.
Les Porteurs seront Onze lorsque la nuit tombera.
Elle esquissa un sourire devant les énigmes que sa très chère sœur, l'Oracle, leur avait laissé. L'idée de lui envoyer un courrier pour qu'elle lui explique la prophétie lui traversa l'esprit. Mais l'idée de voir les dix autres Porteurs chercher activement une explication lui procura une certaine joie.
« Ne les sous-estime pas trop. Ils pourraient te surprendre. »
Avalyn se tourna vers Theira.
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Le Droit d'Aimer
FantasyBeaucoup de résumés de livres commencent comme ça : l'adolescent(e) banal(e) découvre un monde magique avec toutes les créatures qui vont avec ... Hé bah vous savez quoi ? J'aurai préféré que ce résumé reste pour les livres et ne résume pas ma vie...