🐍*An fhaileas deireannach*

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Lune qui là-haut s'allume

Sur les toits de la ville

Vois comme un homme

Peut souffrir d'amour

Bel astre solitaire qui meurt

Quand revient le jour

Entends monter vers toi

Le chant de la Terre

Entends le cri d'un homme qui a mal

Pour qui un million d'étoiles

Ne valent pas les yeux de celle

Qu'il aime d'un amour mortel.

Lune (Notre-Dame de Paris)

\oOo/

Il y a bien longtemps

Que mon cœur a tiré sa révérence

Si l'espoir me quitte

Ma solitude brille

De mille feux, la peur revient

Ma mort arrive sur son traîneau

Doré comme le soleil, ma dernière heure

Sonne au clocher de l'Eglise

Pareil au soupir d'un condamné

Mon cœur enchaîné

Se débat pour un amour perdu

Perdue dans les flots, je lutte

Mon air me quitte tout comme la peine

Et pourtant en levant les yeux,

Je vois encore ton visage.

Pourvu que mon heure tarde,

Mon sarcophage éclaire ma vie,

Et mon souffle enflamme ma mort.

\oOo/

Un cri perça l'air de la nuit. Entre les craquements sinistres de maisons en flammes et les souffles d'agonie, on pouvait entendre les cris des vivants pleurant les morts. Criant leur peine, hurlant leur rage. Les flammes allaient lécher la barrière étoilée, comme pour montrer la direction aux hommes. Des cadavres s'éparpillant au sol. Des prophéties de plusieurs centaines d'années s'accomplissant, d'autres se créant. Des corps tués par leur famille, par leur sang.

Et au milieu se tenaient deux personnes. Deux âmes-sœurs se fixant pour savoir laquelle allait mourir. Deux âmes-sœurs que tout opposent, mais s'aimant dans les flammes, dans le sang et dans les cris. Deux âmes-sœurs se regardant pour savoir quand sonnerait le glas.

Personne n'a le contrôle sur le Temps ... sauf la Reine.

Le Droit d'AimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant