Lune qui là-haut s'allume
Sur les toits de la ville
Vois comme un homme
Peut souffrir d'amour
Bel astre solitaire qui meurt
Quand revient le jour
Entends monter vers toi
Le chant de la Terre
Entends le cri d'un homme qui a mal
Pour qui un million d'étoiles
Ne valent pas les yeux de celle
Qu'il aime d'un amour mortel.
Lune (Notre-Dame de Paris)
\oOo/
Il y a bien longtemps
Que mon cœur a tiré sa révérence
Si l'espoir me quitte
Ma solitude brille
De mille feux, la peur revient
Ma mort arrive sur son traîneau
Doré comme le soleil, ma dernière heure
Sonne au clocher de l'Eglise
Pareil au soupir d'un condamné
Mon cœur enchaîné
Se débat pour un amour perdu
Perdue dans les flots, je lutte
Mon air me quitte tout comme la peine
Et pourtant en levant les yeux,
Je vois encore ton visage.
Pourvu que mon heure tarde,
Mon sarcophage éclaire ma vie,
Et mon souffle enflamme ma mort.
\oOo/
Un cri perça l'air de la nuit. Entre les craquements sinistres de maisons en flammes et les souffles d'agonie, on pouvait entendre les cris des vivants pleurant les morts. Criant leur peine, hurlant leur rage. Les flammes allaient lécher la barrière étoilée, comme pour montrer la direction aux hommes. Des cadavres s'éparpillant au sol. Des prophéties de plusieurs centaines d'années s'accomplissant, d'autres se créant. Des corps tués par leur famille, par leur sang.
Et au milieu se tenaient deux personnes. Deux âmes-sœurs se fixant pour savoir laquelle allait mourir. Deux âmes-sœurs que tout opposent, mais s'aimant dans les flammes, dans le sang et dans les cris. Deux âmes-sœurs se regardant pour savoir quand sonnerait le glas.
Personne n'a le contrôle sur le Temps ... sauf la Reine.
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Le Droit d'Aimer
FantasyBeaucoup de résumés de livres commencent comme ça : l'adolescent(e) banal(e) découvre un monde magique avec toutes les créatures qui vont avec ... Hé bah vous savez quoi ? J'aurai préféré que ce résumé reste pour les livres et ne résume pas ma vie...