Chapitre 18

823 70 22
                                    

Plusieurs temps après...

-Akaashi !

Bokuto me saute dessus et je menace de tomber en avant sur Konoha. Je sers les poings et quand il me lâche, je me retourne pour le regarder méchamment.

-J'ai failli tomber.

Il déglutis et s'excuse. Je préfère ça. Je soupire d'épuisement et je vais m'installer sur le banc.

-Ça va Akaashi-kun ?

J'aimerais qu'on puisse se poser tous les deux quelques part ou je puisse me reposer. Je dors assez mal ces derniers temps.

-Fatigué...

Bokuto me regarde.

-Tu veux venir à la maison ce soir ? Peut-être que changer d'air te ferais du bien.

Je lève les yeux vers lui. Cela fait longtemps que je n'ai pas vu sa famille. Je souris doucement et j'hoche de la tête. On a pas cours demain, donc ça devrait être bon.
Et maintenant je me demande s'il l'a dit à ses parents ou pas.
Alors qu'il s'apprêtait à partir, je saisi son teeshirt. Il m'interroge du regard et je lui fais signe de se pencher.
Il tend ses lèvres, je prends un air irrité et je lui tourne la tête pour avoir son oreille.

-Ta famille sait ? marmonnais-je doucement.

Il relève la tête légèrement la gardant près de moi. Il fait un non de la tête.

-Ils deviendraient infernaux. Toujours t'avoir à la maison.

-Et que tu es gay ?

Il hoche positivement de la tête. Je tire une grimace.

-Ils sont ouverts sur ça. Et toi ?

Les autres membres du club nous regardent étrangement. C'est vrai que c'est rare qu'on parle discrètement avec Bokuto.

-Non... Et elle serait infernale aussi. Comme si on le disait au gars autour.

Il soupire.

-Faudra bien le dire un jour...

Je rougis doucement jouant avec mes doigts. On est vraiment obligé ?

-Mais...

-Pas de mais Akaashi. Il faudra.

Je détourne et baisse mon regard faisant la mou.

-Je vais ranger avec les garçons.

Il regarde autour de lui et dépose un bisous rapide sur mon front ce qui m'énerve parce que je lui répète sans cesse pas en public mais pas le temps de le réprimander qu'il se sauve pour aller ranger le matériel.

Je prends mon téléphone pour avertir ma mère. Et je réalise que je n'aurais aucune affaire... Oh et puis Bokuto m'en prêtera.
Je tape mon message et je lui envoie. Elle répond presque instantanément par un simple d'accord. Je range mon téléphone dans mon sac et je m'étire. Je me changerais chez Bokuto.

Je vais aider les gars à terminer de ranger soigneusement les filets et puis je vais attendre dehors avec mes affaires le temps que Bokuto puisse fermer les portes.
Je m'accroupis devant saluant les gars quand ils passent. Ils ont l'habitude que j'attende Bokuto.
Celui-ci arrive d'ailleurs et ferme les portes après avoir éteins les lumières. Je me relève et il fait tourner le trousseau de clé sur son index en me regardant souriant.

-Aller ! On y va !

Le trajet se déroule dans le frais du début d'hiver, où on peut dire que l'on est en hiver. Bokuto et moi on discute, sur un peu de tout.

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant