Je me réveille durement. Mes yeux s'ouvrent mais je ne vois rien il fait noir. Mon corps me fait tellement mal... je n'arrive pas à bouger ne serait que le petit doigt. Le temps que tout me revienne en tête, la douleur s'intensifie. Plus ma vu revient, plus je comprends. Il fait nuit maintenant... J'ai du perdre connaissance quand ils m'ont frappés. Ils m'ont laissé agonisant ici ces enflures. Maintenant, je ne peux plus rien cacher à ma mère. Je tousse mais la douleur que cela me procure m'arrête immédiatement. Je gémis de douleur. Je dois rentrer chez moi, il faut que ma mère m'aide. Il faut qu'elle me sauve. Même si la douleur est insupportable, je me force à me lever. Les larmes roulent le long de mes joues tellement que c'est douloureux. Chaque partie de mon corps me fait mal. Je me relève mais mes jambes n'ont pas de force alors je manque de tomber mais heureusement le mur du pont m'aide à tenir le cape. Je reprends mon souffle avant de serrer fortement les dents. Je viendrais récupérer mes affaires plus tard, je veux juste rentrer chez moi dans les bras de ma mère.
En m'aidant du mur, j'essaie de marcher même si ma cheville est la partie la plus douloureuse. Plus j'avance et plus je me souviens. Mashiroma c'est déchaîné et c'était tellement violent que ses deux chiens l'ont laissé avec moi pour prendre leur jambe à leur cou. Je regarde la pente et je soupire déjà, faisant nuit, il n'y a personne pour m'aider alors je dois simplement rentrer seul en m'aidant des murs. Je me demande qu'elle heure s'est ? Maman a du tellement s'inquiéter.***
J'ai réussi avec beaucoup de difficulté à arriver dans ma rue et je peux voir au loin ma maison. Je me suis en partie habitué à la douleur et je marche largement mieux que sous le pont. Je boite, j'ai remarqué aussi en marchant devant une vitrine que j'avais le visage en sang. J'accélère le rythme en voyant la lumière de chez moi toujours allumée. Je peux même dire que je me précipite malgré la douleur à ma porte d'entrée. Sans prendre le temps de toquer, j'ouvre la porte à la volé.
-Maman !
Mais la personne devant moi est tout sauf ma mère. Mes yeux s'écarquillent et alors je comprends que tout est fichu. Bokuto se retourne vers moi et il se fige sur place. On se regarde alors droit dans les yeux ne sachant quoi faire l'un l'autre. Je ne saurais décrire son expression.
-Oh mon dieu Akaashi !
Ma mère plaque sa main devant sa bouche et elle fait réagir Bokuto. Celui se jette sur moi et me prend de par et d'autre de mes bras, me faisant grimacer de douleur.
-Qu'est-ce que ?? Qui ?! Qui t'as fait ça ?!
Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire, je suis complètement perdu.
Ma mère s'approche et de sa douce main, elle vient caresser la seule partie de mon visage pas blessée en pleurant.-Keiji ! Qu'est-ce qui t'es arrivé bon sang, c'est de ma faute c'est ça ?! C'est parce que tu as fait un coming out ?!
Puis Bokuto commence a dire plein de chose insensée. Moi je réalise seulement maintenant qu'il s'en faisait énormément de ma vie au lycée. De comment je vivais le fait d'être perçu comme le gay de service. Depuis tout ce temps il gardait tout cela sur le coeur et moi je lui cachais tout...
-Je suis désolé !
Les larmes commencent à arriver et elles roulent rapidement le long de mes joues. Puis je commence à m'excuser mille fois, laissant ma mère et Bokuto dans l'incompréhension.
-J'aurais dû vous le dire je suis désolé, je suis vraiment désolé !
J'ai complètement craqué. Bokuto finit donc doucement par me prendre dans ses bras et je commence à m'effondrer avec toujours lui qui s'effondre lentement avec moi. Je peux sentir à son souffle qu'il pleure lui aussi. Ma mère est juste debout, à me regarder en pleurant. Elle doit penser que c'est une mauvaise mère alors que pas du tout. J'ai fait souffrir les personnes qui me sont le plus chers, à cause de tout ça...
-Koutarou, je te promets que j'ai essayé de m'en sortir tout seul mais ça m'a dépassé et ils étaient trop forts, je m'en veux tellement !
Puis je reprends mes excuses et je sens la frustration de Bokuto à travers son étreinte qui se renforce et ce malgré le fait que j'ai mal. Après tout, cela me fait tellement de bien...
-Qu'est-ce qu'ils t'ont fait... Pourquoi tu ne m'as rien dit ?...
-Ils... ont une vidéo de moi et ils t'ont utilisés pour venir à leur fin... Je te jure que j'ai essayé de me rebeller mais je ne voulais pas que... que tu mettes en danger tout ce que tu as construit alors j'ai fait ce qu'ils me disaient...
Parler en pleurant et en aillant mal est une chose tellement dure mais je lui dois un minimum d'explication maintenant.
-Qui ?! Qui t'as fait ça ?! Ils te demandaient quoi ?! Keiji... Je...
Je ne crains que mon corps n'ai atteins ses limites pour ce soir. La douleur est trop forte, je sens que mon cerveau veut lâcher prise. C'est donc sans grande surprise pour ma part que je m'effondre vraiment dans les bras de Bokuto. Je tombe si vite dans le noir que c'est à ne y comprendre mais je ne pouvais pas plus. J'ai coupé le dernier bout de fil.
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Fait-moi la passe [Bokuaka]
FanfictionBokuto et Akaashi sont dans le même lycée, le même club de volley-ball. L'un est plus jeune que l'autre et pourtant ils entretiennent une relation fusionnel assez ambiguë. Bokuto le plus âgé -on en penserait le contraire- est très énergique et il a...