Chapitre 38

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Dernière semaine de cours avant les vacances. Je n'ai toujours rien trouvé pour Bokuto à noël et je ne sais toujours pas comment et où on le fera. Je pense je vais rester avec ma famille et nous nous verrons dans la journée du 25. C'est le mieux à faire. Mais en réalité nous aurions pu faire un repas le midi chez Bokuto et le soir chez moi. Ou l'inverse mais noël se fête le soir...
Enfin, ce n'est pas le plus important, le plus important c'est de trouver une idée de cadeau à Bokuto. Qu'est-ce qui pourrait lui plaire si ce n'est quelque chose en rapport avec le volley ? Bon sang...

-Akaashi, le professeur principal souhaite te voir.

J'hoche de la tête et me retourne face à ma délégué. Je ne sais pas pourquoi mais bon... je me penche convenablement pour la remercier et je m'en vais donc vers le bureau des professeurs. Je marche calmement dans le couloir. Je n'ai eu aucune nouvelle de Bokuto aujourd'hui...
J'arrive devant la porte et deux voies et un prénom surgit. Je m'arrête net, la main presque sur la porte.

-Alors Bokuto, si tu tiens réellement à allée dans cette école, tu dois obtenir des notes plus hautes. Même si tu as le niveau adéquat, il est mieux de mettre les chances de ton côté. C'est très sélectif. Tu dois faire d'autres choix aussi.

De quel école ils parlent ? Bokuto ne m'a rien dit... Mais c'est vrai qu'en avril il va quitter le lycée. Je vais me retrouver seul à l'école aussi. Je toque à la porte et on m'invite à entrer, je me dirige directement vers mon professeur principal sous le regard de Bokuto.

-Akaashi, je vous attendais. Je voulais savoir si vous pouviez donner des cours particuliers pendant les vacances de Noël ?

Donner des cours particuliers ?... J'aurais aimé réviser seul pour les examens de la rentrée mais si je dis non cela risque de me donner une mauvaise image. Puis j'avais prévu de passer du temps avec Bokuto...

-Je suis navrée professeur mais durant les fêtes j'ai énormément de chose de prévu... Je ne pense pas être en capacité de suivre des cours particuliers.

S'il me demande, je pars chez mes grands-parents pour les fête. Si je ne suis même pas dans la ville, il ne pourra rien dire.
Si je ne sortais pas avec Bokuto, j'aurais probablement accepté mais... Je lève les yeux vers Bokuto qui m'attend devant la porte de la salle de professeur. Un petit sourire sur mon visage apparaît et je me concentre de nouveau sur mon professeur qui semble légèrement déçu.

-Eh bien... C'est dommage vous auriez aidé la délégue. Elle m'avait demandé quelqu'un pour l'aider et avait mentionné votre nom. Mais bon, je conçois que vous aillez des choses de prévu.

-Je vous remercie professeur.

Je tire ma petite révérence et je quitte la salle. C'est la délégue qui a manigancé ça ? Tch, je pensais que cette histoire avec elle était réglée.
Maintenant est-ce que Bokuto va me parler de ses choix scolaires ?

-On va manger Akaashi ?

Apparement non. Je dois avouer être légèrement déçu. Je pensais qu'il allait m'en parler mais peut-être le fera-t-il plus tard ?

***

Suite à la demande de Bokuto je me retrouve chez lui alors que nous sommes en semaine. J'ai beaucoup réfléchis après ce qu'il c'était passé hier au bureau dès professeurs en rapport avec Bokuto. Il ne m'a toujours rien annoncé sur son projet d'étude dans le supérieur. Je ne sais pas vraiment ce qui le freine mais j'aimerais qu'on en parle... Si cela ce trouve il part trop loin et il a peur de me blesser ? Peut-être que j'obtiendrais plus d'informations auprès de sa famille ? C'est ce que j'espère.
A peine rentré dans sa maison que Yunami se jette sur nous. Elle semble toujours aussi contente de me voir. J'en suis ravi.

-Bonjour Mr. et Mme. Bokuto.

Ma belle-mère me prend dans ses bras, un geste que je crains légèrement sans raison valable. Mon copain lui semble prendre ça à la rigolade. Sous un regard taquin de son père aussi... Eh bien.

-Je vais aller poser mes affaires, et je peux emprunter la douche ?

-Tu es ici comme chez toi Akaashi. Fait comme bon te semble.

Certes mais ce serait malpoli de ne pas demander avant... C'est vrai la plus part du temps c'est Bokuto qui m'incite à prendre des douches ou descendre manger. Enfin, je monte et je pose mes affaires sur le lit de la chouette. Son bureau est en désordre... à tous les coups je retrouve une boîte de capote. Peut-être que ça a un rapport avec les notes qu'il doit augmenter ?
Je m'approche pour regarder curieusement ses exercices et mon regard se tourne vers des brochures. Je reconnais directement le nom de l'école qui revient sur tous les bouts de papiers et je comprends. Je comprends pourquoi il ne veut pas m'en parler...

-Akaashi, je-

Je me retourne face à lui, les brochures à la main.

-Très bon choix d'école. Qu'est-ce qui te correspondrait le mieux si ce n'est pas là-bas ?

Je dois faire comme si... Peut-être attendait-il les résultats d'admission avant de m'en parler ? Mais dans ce cas, la distance qu'impose cette école ne lui pose aucun problème.
Mais malgré tout, c'est clair que je ne le vois pas aller quelque part d'autres que l'école qui forme pour devenir joueur de volley-ball dans l'équipe du Japon. C'est son truc à lui. Et je ne veux pas devenir un obstacle pour lui. Alors je vais faire comme si je ne savais rien et que je n'étais pas vexé qu'il ne m'en pas parlé plus tôt.
Yunami entre dans la chambre au même moment. Avant que Bokuto ne puisse répondre quoi que ce soit.

-Akaashi, maman a dit que je devais aller à la douche après toi...

-Oh oui, j'y vais. Je ne veux pas faire attendre une princesse comme toi.

Je me penche sur mes affaires et la petite princesse part en souriant.

-Akaashi-

-Bokuto je peux t'emprunter des vêtements ?

Celui-ci semble légèrement prit au dépourvu.

-Bien sûr.

Il se précipite vers son placard, cherche deux bouts de vêtement et me les tend. J'en profite pour reposer les brochures.

-Concernant les-

-Bokuto, il n'y pas a de soucis donc t'inquiètes pas. Je vais éviter de faire attendre ta soeur et on en parle après d'accord ?

Celui-ci semble complètement inquiet. Il doit penser que je lui en veux alors que pas vraiment. J'aborde un petit sourire et je viens déposer un chaste baiser sur ses lèvres pour le rassurer.

-Je fais vite, ne t'inquiètes pas.

Puis je m'en vais dans la salle-de-bain. Je préfère qu'on en parle posément. Pas la peine pour lui de se justifier de tous les côtés. On verra ça plus tard... Puis je dois avouer vouloir esquiver cette conversation jusqu'au plus tard possible.

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant