Chapitre 64

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[Dernier chapitre avec des scènes à caractère violent]

Je n'ai rien dit à personne. Ma mère n'a pas posé plus de question et m'a simplement de venir lui parler quand je le sentirais. A chaque seconde, je sens mon coeur se pincer. Bokuto ne m'a parlé depuis ce jour, j'ai passé mon week-end et mon début de semaine dans mon lit. Mais aujourd'hui ma mère a voulu que j'aille en cours. Elle m'y a forcé pour que cela m'aide car après tout elle ne sait pas que la source de mon malheur vient de là. Assit sur cette chaise, je suis les cours du vendredi sans même y prêter attention. Je me sens juste vide. Je fixe simplement la table, meurtris dans la douleur physique et moral. Je n'ai même pas la force de faire semblant et le prof l'a vu. Il n'a rien demandé de plus. Les filles m'ont évitées ne sachant comment agir, je les ai entendu. Et les trois bouffons m'ignorent royalement, même si j'ai pu les entendre rire en me voyant ce matin. Ils ont atteins leur but, ils doivent être heureux de me voir au fond du gouffre ainsi. Ils m'auront tout prit. Tout partait de rien pourtant.
La sonnerie de fin de journée retentit, pour autant je reste assit. Je suis sur cette chaise depuis le premier cours. Je n'ai rien avalé car je n'en trouvais pas la force. Je suis censé avoir entraînement ce soir mais entraînement dans cet état ? Même pas en rêve. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, j'ai répondu à personne. On m'a demandé des compte sur pourquoi j'avais quitté subitement Bokuto, pourquoi j'ai raté les cours et plein d'autres. Même Bokuto apparement ne leur en n' a pas dit plus. Enfin... je me fais sortir de mes pensées par le professeur qui me regarde de façon inquiète.

-Akaashi, tu veux me parler ?

-Non merci. Pardon de ne pas avoir été très productif.

Je me lève et prend mon sac. Après tout je n'ai sorti aucune affaire. Je suis simplement venu pour faire plaisir à ma mère. Je sors de la salle sans dire plus et je quitte le lycée comme ça. Au placard à chaussure, je peux entendre les trois gros connards arriver. Ils s'arrêtent derrière moi.

-Vient avec nous.

J'enfile mes chaussures de ville et je me retourne vers eux. Hashio me prend le bras et ils me traînent comme bon leur semble car toute façon, je n'ai pas la force de combattre maintenant. Les trois m'emmènent en-dehors du lycée, à l'opposé de chez moi pour se retrouver sous un pont près de l'eau. Hashio me lâche une fois qu'on est à l'abris des regards et me pousse devant eux. Je manque de tomber à dire vrai.

-Au vu de ton état je dirais que tu nous as écouté.

Je me contente de les regarder, encore une fois sans émotion, juste vide. Ils pourront me dire ce qu'ils souhaitent, je n'en ai plus rien à foutre.

-Bokuto aussi apparement est au bout du rouleau.

Ils commencent à rigoler.

-T'es vraiment stupide comme gars toi hein. T'es faible et t'es qu'un petit con.

Tout ça me passe au-dessus de la tête. Actuellement je pense juste à aller me réfugier dans mon lit sous ma couverture.

-Tu as même pas réfléchis avoue. Tu n'as pas pensé que Bokuto pouvait tout aussi bien gâcher ses études si tu le quittais ?

Mon attention commence a se diriger vers ses paroles. Il essaie de me dire quelque chose de concret.

-Tu étais pourtant celui qui le connaissait le mieux mais apparement on s'est trompé.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Ma voix est cassée. Faut dire que j'ai pas parlé depuis que j'ai crié et pleurer me donne mal à la gorge donc c'est compréhensible.

-Bokuto complètement plongé dans le chagrin, tu dois avoir une petite idée dans l'état dans lequel il est a l'heure actuel ? Tu penses qu'il va réussir ses examens la semaine prochaine ?

Mes yeux se plissent. C'est vrai que je n'avais pas pensé à tout cela et pourtant je pense à tout.

-Tu devais être tellement éprit d'égoïsme par rapport à la vidéo. En réalité tu as fait tout ça pour te protéger toi, je me trompe ?

Non... J'ai fait ça pour lui...

-Tu es tellement cruel. Tu lui as brisé le coeur juste avant qu'il passe ses qualifications. Il va tout rater et il t'en voudra à mort. Donc finalement, vous n'aurez plus aucun moyen de vous remettre ensemble.

La colère monte. Je serre les poings. Alors c'était ça son véritable objectif ? En faite peu importe ce que j'aurais fait il aurait réussi à nous pourrir la vie ?!

-Je me demande lequel de vous deux est le plus mal ce moment.

-Pourquoi tu as fait ça ?

Il commence a rire doucement.

-Tu me demandes pourquoi ? Simplement parce que je ne comprends pas pourquoi lui aurait le droit de vivre son rêve et pas moi ! Bokuto m'a tout prit alors j'ai trouvé le moyen de me venger !

Alors depuis le début c'est pas moi qu'il visait ? C'est Bokuto ?...

-II m'a prit ma place dans l'équipe et toi tu l'as aidé alors savoir que vous sortiez ensemble n'a fait que simplifier la tâche. Il a tellement prit le devant de la scène que je suis passé en second plan. Le jour des qualifications pour être titulaire et remplaçant tout le monde n'avait de yeux que pour lui et moi on m'a ignoré !

Il est juste jaloux de Bokuto ? Il continue de déblatérer ses conneries alors que la colère monte en flèche. Il pense que cette raison est valable pour faire subir tout cela aux autres ?

-C'est gros connard narcissique et égoïste qui pense qu'à lui, je suis sûr que je t'ai retiré un poids en-

Mon poing en partie seul. Mon coup l'a fracassé, il tombe sur les fesses, figé par mon geste avant de grogner de douleur. Les deux à côté paniquent et ne savent pas quoi faire.

-Tu as fait tout ça parce que tu étais incapable de te battre ?! T'es quel genre de gros bouffon pour faire ça ?! Tu trouves cela amusant de détruire des gens parce que t'as pas de couille ?!

Son regard s'assombrit, il se relève en essuyant le sang qui coule de son nez d'un revers de main.

-Moi ? Pas de couille ?

Son bras se dresse et son poing vient me frapper au niveau de la joue. Il a mit tous ses principes d'esquive du visage au placard.

-Tu n'imagines pas à quel point, c'est blessant d'être battu par un gars comme lui ! J'ai tout donné dans ce sport et un petit gay arrive et me prend ma place !

-Il était là avant toi et tu ne t'ai même pas battu pour ça ! Tu n'as jamais joué, je ne t'ai jamais vu dans l'équipe de volley ! Tu n'es qu'un refoulé, lâche et faible !

Il s'arrête et regarde ses deux chiens.

-Tu sais quoi, tu m'auras cherché !

[Scène a caractère sensible]

Les deux s'approchent et sans vraiment que je puisse faire quoi que ce soit, il me maitrise rapidement. Hashio me donne un coup derrière le genoux pour me faire lâcher. Je tombe donc à genoux, les bras tenue de chaque côté avec en face de moi Mashiroma fou de rage. Directement il m'assène un autre coup de poing dans le visage. La douleur me crispe mais la colère est beaucoup plus forte.

-Va s'y frappe-moi ! Tu es tellement lâche que tu n'hésites pas à frapper et faire du mal à ceux que tu considères comme dangereux ou ceux qui dise la simple vérité !

Il me donne un coup de pied dans le ventre me faisant grimacer. Il vient me tirer les cheveux en arrière pour que je le regarde dans les yeux. Mon nez est sang, ça promet déjà.

-On verra si pourra encore parler après.

Puis aussitôt ses derniers mots sortie, il me donne un nouveau coup de poing dans la joue. Et c'est ainsi que débute ma lente descente dans les enfers.

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant