Chapitre 33

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-Akaashi !

Je ferme mon bouquin, la porte s'ouvre à la volé sur mon copain. Il bondit directement sur mon lit.

-Abrutis !

Je prends l'oreiller et je le frappe avec. Il a faillit casser mes lattes ! Encore.

-Tu m'as manqué...

-Bokuto, on s'est quitté il y a 20 minutes...

Il se relève, les yeux brillants comme s'il allait pleurer.

-Alors je ne t'ai pas manqué ?...

Ses lèvres tremblent, on dirait un enfant. Il me fixe, mais tourne rapidement son regard quand il comprend qu'il n'aura aucune réponse.

-Oh tu as une nouvelle peluche !

II prend la peluche dans ses grandes mains. Là fixant, dans tous les sens.

-Pourquoi t'as prit une chouette ?

Je rougis baissant le regard pour pas qu'il remarque. Si je lui dis que c'est parce qu'elle lui ressemble il va en faire tout un plat.

-Parce que... je la trouvais mignonne et douce.

-Oh... C'est vrai qu'elle est douce !

Il commence à la caresser sous tous les sens ce qui me gêne un peu sans trop savoir pourquoi. Je finis par lui arracher des mains en rougissant de gêne.

-Idiot !

Il ne comprend pas pourquoi je suis aussi violent mais bon. Il est tellement débile que c'est normal. Je garde la peluche fermement dans mes bras, tournant le regard vers mon roman. Ah... J'arrivais à un moment très intéressant !

-Akaashi ?

Son souffle près de ma joue me fait frissonner et reculer contre le mur. Je le regarde presque horrifié... Il m'a fait super peur. Et son expression actuelle est encore plus effrayante. Il me regarde avec un sourire sournois.

-Quoi ?...

Je sers fortement la peluche en remontant mes genoux pour me protéger de lui. Qui sait ce qu'il a en tête ?

-Est-ce que tu as pris cette peluche parce que je ressemble indirectement à une chouette ?

Pas indirectement Bokuto... Tu es le sosie d'une chouette. Je ne prends pas la peine de lui répondre enfonçant ma tête dans la peluche.

-Je le savais ! Alors tu m'aimes autant que ça ?

Je sens une emprise s'installer sur ma cheville et je me sens glisser violemment sur le matelas. Dépliant mes jambes. Je me retourne allongé sur le dos, mon copain s'installant sur moi en califourchon pour pas que je puisse me sauver.

-Qu'est-ce que tu fiches ?!

Il prend la peluche, la regarde et la balance derrière lui.

-Pourquoi t'accrocher à cette peluche quand tu m'as moi en face de toi ?

Je rougis violemment et j'essaie de le pousser en grognant. C'est trop gênant... Il abuse par moment. Puis pourquoi faut-il qu'il soit si lourd ? Il m'écrase le bas du ventre.

Mais soudainement il se fige. Dans son regard je peux discerner de l'inquiétude. C'est étrange mais... Pourquoi de l'inquiétude maintenant ?

-Bokuto ?...

Son regard s'attendrit, un petit sourire doux s'installe sur son visage et son doigt vient caresser tendrement ma joue me procurant mille frissons.

-Puis-je te toucher un peu ?...

Mes yeux pétillent il m'a demandé la permission ?... Ça doit avoir un rapport avec la dernière fois... Je souris doucement à mon tour et je saisis son visage entre mes deux mains pour le rapprocher de mon visage.

-Bien évidement.

Il dépose ses lèvres sur les miennes de façon tendre et attentionné. Son petit rire envahit la pièce et une chose me revient en tête.

-Demain on a match... contre Nekoma.

Il se laisse tomber sur le côté. On se regarde plusieurs secondes dans le blanc des yeux. Dans un silence qui n'est hautement pas gênant.

-Tu as raison, évitons de faire quoi que ce soit.

Il se contente de caler sa tête sur mon épaule et de ne plus bouger. On ne peut entendre que les battements de nos cœurs qui battent à l'unisson. Bokuto est vraiment... Le meilleur du monde. Je crois que plus le temps passe, plus je tombe amoureux et je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose.

-Les garçons...

Je me redresse rapidement valant un grognement de la part de mon homme. Assit sur le bord du lit, la porte s'ouvre sur mon aînée. C'est vrai qu'elle part aujourd'hui. Adieu les bons petits plats.

-Tu t'en vas ?

-Oui. Mon train ne va pas tarder ! Je venais vous dire au revoir.

La chouette vivante montre sa tête avec un sourire niet comme contrarier. Il doit avoir le seum qu'elle est coupé ce petit moment qui n'a duré que quelques secondes même pas.

-À la prochaine !

Mon aînée le fixe. Il se rallonge sur le cote, la regardant. Attendant qu'elle parte je suppose. Je pensais que ces deux-là allaient faire la pair mais enfaite pas tant que ça.

-Tu lui fais quoi que ce soit qui lui fasse du mal, je te tue, toi ?! Tu m'as bien comprise ?!

Elle fait aussi peur que moi. Nous tenons ça de notre maman. Elle a réussir à mettre la pression à Bokuto qui tire une sale tronche.

-O...Oui !

Il s'est tout raidit le petit. Enfin je dis petit mais il est plus grand que moi.

-Super ! Aller à Noël !

Puis elle claque la porte comme ça avant de s'enfuir. On a toujours été comme ça. Pas des au revoir très long et inutiles car on se revoit toujours au final.

-Akaashi, je peux dormir chez toi pour aller au match avec toi demain.

-Bien sûr que tu peux abrutis.

Il commence à réagir comme un enfant surexcité. Je soupire puis m'approche vers ma pauvre peluche mal traité par cet idiot. Je la replace sur mon lit puis prépare mes affaires pour aller prendre ma douche.

-J'ai hâte de te faire complètement mien tu sais.

Je me raidis sec, me retournant vers le lit ou Bokuto semble somnoler. Il a conscience de ce qu'il dit ?! Je suis mort de honte maintenant ! Il est... a... de me faire sien ?... Dans mon crâne tout part en vrille plusieurs explosion. Il veut... Ah ah...
En plus cet abrutis s'endort en lâchant ce genre de chose !

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant