Chapitre 36

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[Chapitre entier en Lemon 🍋]

Bokuto a les yeux écarquiller par le fait que j'entreprenne. Mais je ne veux pas attendre plus. Je compte bien lui faire comprendre. Je me recule à bout de souffle mais il semble contre cette idée, il place sa main dans la nuque pour me pousser de nouveau contre ses lèvres et m'y maintenir malgré le manque d'air. Il en profite même pour reprendre le dessus en nous faisant changer de rôle par un basculement sur le côté. Quand il se détache, je ne fais que chercher l'air manquant et tousser.

-Tu es sûr de toi Keiji ?

Une fois que j'ai reprit mon souffle, je le regarde dans les yeux. Un petit sourire pour le réconforter avec ma main sur sa joue.

-Tant que c'est toi, tout va bien.

-J'irais doucement promis !

Il reprend un air enfantin. Comme si c'était un cadeau. Il se remet debout pour retirer son jogging à une vitesse folle. Puis il se baisse pour chercher quelque chose sous le lit. Je me redresse en fronçant les sourcils. Il sort une boîte de capote et du lubrifiant. Depuis quand j'ai ça sous mon lit ?...

-Ton père m'a dit qu'il a les avait mit ici.

Mon père a fait quoi ? Et dit quoi ? Il voulait ma mort enfaite ?! Je vais le tuer lui quand il reviendra, je le jure. Mais pour le moment je dois penser à autre chose...
Bokuto les dépose à côté de nous. Sa bosse est plus que visibles. Je lui fais autant d'effet ?
Il me pousse délicatement contre le matelas.

-Et si nous reprenions ?...

Ses lèvres viennent se coller de nouveau contre les miennes. Nos langues entament une danse endiablée. Je sens sa main se balader sur mon corps, je suis complètement ouvert à lui. J'ai l'impression que je me donne totalement. J'espère juste ne pas le regretter plus tard...
Ses doigts si chauds descendent jusqu'à mon caleçon. Puis il le retire doucement, dérivant en même temps ses lèvres pour qu'elles glissent dans mon cou et sur mon torse. Le tissu qui glisse contre ma peau nu et sensible me fait frissonner. Jusqu'à ne plus le sentir. Alors Bokuto détache sa bouche de mon corps pour se redresser. Il se saisit du lubrifiant à côté, me créant un haut le coeur. J'appréhende... C'est normal en même temps mais je dois lui faire confiance.
Il ouvre le bouchon et me regarde dans les yeux. Je sens le gel froid entrer en contact avec mon membre dure et sensible. Cela m'arrache des petits cris entre surprise et plaisir.

-C'est froid...

Un petit rire s'échappe des lèvres de mon amoureux. Un petit ricanement qui s'en suit par des mouvements sur mon membre. Je sens son autre main glisser sur mon torse avant que la sensation ne disparaisse. Je me contente de simplement regarder l'homme au cheveux gris devant moi.
Puis soudainement, je sens quelque chose d'étrange en bas. Je comprends rapidement la situation. Il a mit un doigt. C'est exactement comme la dernière fois. Ça va pour le moment mais je sais déjà qu'avec les autres ce ne sera pas là même chose. Celui-ci n'arrête pas ses mouvements probablement pour me détendre ou autre même si je n'arrive qu'à ressentir son doigt qui commence à bouger.
Une nouvelle sensation plus douloureuse cette fois prend place, me faisant grimacer et bouger un peu. Le deuxième comme prévu passe moins bien...

Bokuto continue ses mouvements sensuels sur mon membre tout en bougeant ses deux doigts. La sensation de douleur disparaît d'un seul coup quand il appuie à un endroit particulier. Cet endroit fait cambrer mon corps, me fait lâcher un plus fort gémissement et serrer les draps.
Un sourire sournois sur le visage de mon compagnon qui ne présage rien de bon... Il commence en effet à titiller cet endroit, tellement de sensation forte que s'il continue je vais venir.

-Bokuto... S'il-te-plait... Je vais venir...

Sous l'entente de ces mots, il cesse tout mouvement. J'essaie de reprendre mon souffle qui se fait haletant. Mon corps brûle de désire et frissonne de partout. Puis il reprends ses petits mouvements mais en faisant des ciseaux cette fois. Tout en continuant sa gestuel sur mon membre.
Je veux plus, je veux qu'il me fasse ressentir plus.

Ma main vient se déposer sur sa joue brûlante. Ses yeux dérivent donc dans les miens.

-Donne m'en plus... S'il-te-plait...

Ses pupilles se dilatent et ses yeux s'écarquillent. Son sourire sournois s'accentue et il retire ses doigts. Il me regarde de haut et fièrement. Je décide de prendre un peu les devant en posant ma main contre son membre, à travers le tissu. Ça a pour effet de lui arracher un petit grognement trop mignon. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, ce qui semble lui déplaire. Sa pauvre dignité en a prit un coup ou quoi ? Moi aussi je veux entendre sa voix.

-Si tu me cherches, tu vas me trouver.

Je glisse ma main dans son caleçon pour saisir son mini lui. Enfin « mini »... Voilà quoi. Puis je le sors pour pouvoir le caresser un peu malgré que ce soit particulièrement gênant comme situation. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi entreprenant et cela me surprend moi-même. Faut croire que Bokuto me change ou me montre des parties de moi que je ne connaissais pas.
Lui retient un peu ses gémissements et commence à chercher une capotes sur le côté. Il s'en saisit d'une qu'il ouvre avec la bouche entre deux grognements. Puis il saisit mon poignée pour l'éloigner et pouvoir mettre sa capote. Je préfère détourner le regard car c'est plus gênant qu'autre chose.

J'entends le tube de lubrifiant s'ouvrir une nouvelle fois, mais pourquoi ? Je tourne la tête et il en applique sur son membre.

-C'est pour que ça glisse mieux.

Cette phrase accompagné de son sourire pervers... J'en ai des frissons. Puis il place ses mains sous mes genoux pour me faire plier les jambes. Il se place entre et je sens mon rythme cardiaque accélérer comme jamais. Je détourne une nouvelle fois le regard vers le mur. Je commence à stresser, est-ce que ça va faire super mal ?... Je sursaute quand je sens son membre brûlant près de mon anneau...
Je peux sentir son souffle sur ma joue, ce qui me fait tourner la tête. Il me regarde un petit sourire tendre. Puis il vient m'embrasser tout en reprenant ses gestes sur mon penis.
Et je le sens commencer à faire pression. La douleur surgit petit à petit. Plus il pénètre, plus les larmes montent et plus mes lèvres perdent le rythme de notre échange. Je peux le sentir serrer les dents.

-Tu es tellement serré...

Je sers les draps comme je peux. Espérant que la douleur éphémère passe plus vite. Les larmes roulent désormais.

-Je suis désolé... Patiente un petit peu...

Il vient embrasser le coin de mes yeux. Je me sens étrange en bas... mon souffle est irrégulier. Il essaie de me rassurer en me larmoyant des mots doux et une fois entièrement rentré il ne bouge plus. J'attends que la douleur passe un petit peu. Celui-ci me fait des bisous dans le cou et continue ses mouvement de main sur mon membre pour essayer de me détendre encore plus vite. Et cela fonctionne. Avec mes deux mains, je lâche les draps et je viens saisir son visage de part et d'autre. Je le fais me regarder et un petit sourire pour donner le feu vert.
Il dépose un chaste baiser et commence à bouger pour la première fois. Une sensation entre douleur et plaisir m'envahît. Je grimace en lançant ma tête en arrière et gémissement entre douleur et plaisir.

Puis plus il bouge, moins ça me fait mal. Plus la douleur devient plaisir et c'est un plaisir intense. Qui plus est, ce plaisir est partagé avec la seul personne que j'ai aimé. Je suis heureux d'avoir franchit ce pas malgré la douleur que cela puisse faire, il a tenu sa promesse et il y est allé doucement.

-Je t'aime, Koutarou.

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant