Chapitre 51

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Je souris gentiment aux filles qui me parlent encore et encore. Elles parlent de maquillage, de garçon, de soirée. Je suis peut-être gay mais ce genre de discussion très peu pour moi... mais ça va elles ne sont pas chiantes.

-Je vais au toilette.

Elles acquiescent chacune leur tour, jusqu'à que je quitte la salle. Je me rends donc dans les toilettes de cet étage. Espérant ne pas tomber sur une scène qui serait encore une désinvolture comme la dernière fois.
Quand je rentre, c'est silencieux. Mon corps se soulage, je ne le savais même pas contracté. Je déteste faire mes affaires ici, je viens juste tout le temps me laver les mains. Je ne sais pas trop pourquoi, c'est un petit moment de répit dans ma journée.

-Vous êtes sur qu'il est là ?

Je reconnais cette voix. Mon irritation surgit soudainement, moi qui passait une bonne journée...

-Oui il est là ! La tapette est ici !

Je me retourne face aux trois qui arrivent, sans émotion apparente sur le visage. Ils ne se lasseront donc jamais ?

-On te cherchait ! Tu as de l'argent à nous refiler ?

-Maintenant vous me raquettez ? Je suis pas votre banque, débrouillez-vous.

Je ne savais pas moi-même que j'avais autant de répartie devant des connards pareil. Finalement, c'est la première fois que j'ai besoin d'utiliser ce côté de ma personnalité. Bien que quand je m'énerve j'effraie les autres... C'est vrai que moi énervé c'est quelque chose.

-On a besoin d'aller chercher à boire.

Je remarque que l'un des gars derrière tien une canette neuve. Je souffle, les fixant et pointant la canette.

-Bah boit ça ?

Il se retourne vers son larbin et il saisit la canette. Il la regarde sous tous les angles et me regarde un air froid. Il s'approche lentement.

-Je ne peux pas elle est vide.

Alors que j'allais rétorquer quelque chose, il ouvre le soda et le vide sur ma tête. Je reste figé sur place plusieurs instants le temps d'analyser la situation parmi ces rires affreux.

-Tu vois ? Tu veux aller nous en chercher d'autre ?

-Je ne peux pas maintenant je dois aller me changer et me nettoyer.

Je prends la canette dans sa main et je la jette à la poubelle. Puis je passe à côté d'eux, les énervant d'avantage. Je retourne en classe ignorant les gens qui se questionnent sur le soda que j'ai sur la tête.
En entrant dans la salle, les gens me regardent étrangement. Je fais mine de les ignorer et je récupère mes affaires de sport.

-Akaashi ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

-C'est du soda ?

Je me retourne vers les filles, je remarque les trois abrutis de première qui viennent d'arriver et qui me fixent.

-Oui, j'ai secouer une canette un peu trop fortement je crois. Ne vous en faites pas, je reviens tout à l'heure.

Puis je m'éclipse à nouveau dans les chuchotements de mes camarades et je pars choisir des toilettes, ceux les plus éloignés de ces idiots. Ils seraient encore capable de me suivre pour me salir de nouveau ou autre.

***

Je sors du hall. J'ai encore les cheveux collant à cause du soda... Heureusement j'ai tout le week-end pour retirer cette odeur de sucre et cet effet collant. Je m'avance dans l'allée en soupirant, c'est que ça commence à m'agacer quand même cette histoire. Je devrais peut-être l'arrêter maintenant. Je peux très bien leurs faire comprendre les choses.
Je m'arrête en plein milieu du passage, fixant vers le portail. Je n'en reviens pas... Un large sourire apparaît sur mon visage à la vu de ces cheveux grisâtres. Bokuto me voit aussi et son visage s'illumine aussi. Il court vers moi, bondit et je vois très bien la suite qui se résume à une chute. Ma perte d'équilibre se fait sans douceur.

-Bokuto-san... je vais te tuer.

Il se redresse au-dessus de moi. J'ai pour reflex de le pousser avant que les autres autour ne commencent à réagir étrangement.

-Cela m'avait manqué ! Salut Bokuto !

Je m'assois et je tourne les yeux. Onaga s'est arrêté devant nous.

-Onaga ! C'est vrai que c'est toi le nouveau capitaine de l'équipe ?

Je me relève doucement et je m'essuie correctement. Je me retourne vers des petits bruits et les filles me fixent, un air effrayant au visage. Elles semblent à l'affût du moindre geste « yaoiste » de notre part. C'est effrayant !

-Oui ! Et toi tes études ?

Je me rapproche vers Bokuto, espérant qu'il me protège de ces femmes assoiffées de Yaoi. Je me cache derrière lui ce qui ne fait qu'augmenter leurs furie. Pendant que cet idiot discute confortablement avec Onaga !

-Bon, je vais vous laisser. Échappez-vous avant qu'elle ne vous attrape !

Il montre la direction des filles. Bokuto tourne la tête vers elles et il sourit bêtement.

-On peut rentrer...

Il me regarde, un petit sourire.

-Évidement, j'ai hâte de pouvoir t'embrasser sans gêne.

Le rouge me monte aux joues, mais moi aussi j'ai très envie de l'embrasser, de l'enlacer, et tout plein d'autres choses. Puis il est venu me chercher au lycée... Je trouve cela adorable. On va pouvoir faire comme avant, rentrer ensemble.
Il pose sa main dans mes cheveux, puis il remarque l'effet collant, il fronce les sourcils.
Puis il me regarde haut en bas.

-Je suis comme ça parce que du soda m'a aspergé...

Cela lui semble plus logique d'un coup. Il rigole même, son petit rire trop mignon. Je ne tiens plus, je saisis son poignée et je le tire. Affolant les filles mais je n'en ai que faire. On fait ainsi tout le trajet jusqu'à chez moi.

Fait-moi la passe [Bokuaka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant