Chapitre 14

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Chapitre 14.

Nous sommes samedi aujourd'hui, je ne travaille pas, Léo non plus. J'en profite pour essayer de dormir un peu ce matin, récupérer quelques heures de sommeil. Mais j'ai du mal, j'ai du mal à dormir plus tard que l'heure de mon réveil habituel, mais le simple fait de pouvoir trainer au lit me fait déjà du bien.

Ne pas avoir d'impératif, ne pas avoir à se lever.

Je m'étire dans mon lit, un soupir de bien être quitte mes lèvres alors que je me rallonge confortablement, posant ma tête contre le bras de Léo qui dort aussi à mes côtés, profondément. Je jette un coup d'œil à mon réveil, 7h05. Je referme mes yeux et me rendors, bercé par la respiration lente de mon meilleur ami.

C'est la sonnerie de l'appartement qui me tire de mon sommeil la deuxième fois. Léo grogne contre moi. Il est totalement avachi sur moi, son bras et sa jambe par-dessus mon corps.

Ça sonne une deuxième fois, je jette un coup d'œil à mon réveil et voit qu'il est 9h38.

Léo grogne à nouveau et se lève du lit. Il enfile rapidement un jogging et sort de la chambre en râlant contre la personne qui ose venir nous tirer de notre sommeil aussi tôt un samedi matin.

Je reste allongé dans le lit, au chaud dans les draps. J'entends vaguement mon nom à la porte. Je m'apprête à me lever pour aller voir lorsque Léo entre à nouveau dans la chambre, un grand sourire aux lèvres. Il a l'air de meilleur humeur que quelques minutes au pare avant, et l'énorme bouquet qu'il tient dans sa main doit en être la cause.

« Marie t'offre des fleurs maintenant ? » Je demande, amusé, en m'étirant.

« En fait, ce magnifique bouquet de fleurs est destiné à un certain Louis Davis. »

Léo sourit malicieusement en venant se placer à genou sur le lit, devant moi. Il me tend le bouquet.

Je fronce les sourcils en me redressant et attrape les fleurs. Le bouquet est magnifique, garni de roses blanches et roses pâles. Il est sobre et me plait beaucoup.

Je remarque rapidement qu'il y a une petite carte. Je pose le bouquet délicatement sur le lit et récupère l'enveloppe avant de l'ouvrir, sous le regard curieux de Léo.

Louis,

Un peu cliché le bouquet, mais j'espère que tu aimes ça, car j'ai la chance de pouvoir t'en offrir tous les jours, et je crois que ça pourrait devenir une de mes habitudes si ça te plait...

Accepterais-tu que je t'emmène quelque part aujourd'hui ?

Je t'ai préparé une surprise, et j'aimerai vraiment partager cette journée avec toi.

Pas de pression Louis, tu as le droit de refuser, je ne t'en voudrais pas du tout.

Si tu acceptes, dis-le-moi par message et prépares toi, je viens te chercher à 11h00.

Harry.

Je relis plusieurs fois le mot, les yeux grands ouverts et le cœur qui bat la chamade.

Léo se penche par-dessus mon épaule pour lire à son tour le mot.

« Mais il est super romantique ! » Il s'exclame en se reculant, ancrant son regard au mien.

Je hoche la tête, toujours aussi perturbé.

« Qu'est-ce que tu attends Lou ? Dis-lui que c'est ok, je suis sûre que tu vas passer une superbe journée. »

« Tu crois ? » Je demande, hésitant.

« J'en suis même sûre. Tu dois y aller, ce mec est une perle, tu dois accepter. Je te jure que ça va bien se passer. »

LE POIDS DES MOTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant