Chapitre 44.
07 juillet 2020
Un dimanche comme je les aime. Les rayons du soleil de ce mois de juillet lèchent agréablement nos peaux déjà un peu bronzées, la chaleur n'est pas étouffante et un léger courant d'air nous permet de pouvoir profiter de l'extérieur sans mourir de chaud. Les fleurs sont belles, pleines de couleurs dans le jardin des parents d'Harry et les oiseaux volent d'arbres en arbres.
Nous sommes tous attablés, au milieu du jardin, abrités d'un grand parasol qui nous offre une ombre agréable. Robin, debout devant le barbecue à quelques mètres de nous sifflote un air entrainant en retournant ses saucisses sur le feu alors que nous discutons joyeusement autour de la table.
Barbara ramène un pichet de citronnade bien fraiche de la cuisine et se réinstalle avec nous. Harry est assis à mes côtés, il discute avec Léo, sa main posée sur la peau de ma cuisse, sous mon short. Son pouce trace par moments de petits cercles invisibles.
Léo et lui sont pris dans une conversation animée sur les voyages précédents d'Harry. Marie les écoute, sans dire un mot, sourire aux lèvres. Ses longs cheveux blonds tombent en cascade de boucles sur ses épaules couvertes de fines bretelles et ses beaux yeux bleus paraissent presque transparents à la lumière du soleil.
Elle est belle, elle regarde Léo avant des étoiles dans les yeux, un fin sourire dessiné sur ses lèvres roses.
Valentin et Lana, eux, sont assis en face de moi. Lana discute avec Barbara, une main posée sur son énorme ventre de fin de grossesse. Son terme est dans quatre jours désormais, et l'impatience se lie sur leurs traits à tous les deux. Valentin a un bras passé sur ses épaules, il la tient contre lui alors qu'ils sont en train de discuter prénoms avec Barbara. Celle-ci essaye de trouver ce qu'ils ont choisi, mais les deux futurs parents gardent parfaitement le secret depuis plusieurs semaines. Ils souhaitent l'annoncer à la naissance, pas avant.
J'attends cette petite avec tellement d'impatience moi aussi. La simple idée d'avoir cette place de parrain pour elle m'emplit de bonheur et d'un amour si profond que je pourrais donner ma vie pour elle, alors qu'elle n'est même pas encore là.
Robin revient à table, une assiette pleine de saucisses dans les mains. Il la dépose au centre de la table et nous nous servons un à un, accompagnant le tout d'une salade de tomates préparée par Barbara plus tôt.
Le moment est heureux, joyeux. Nous discutons tous ensemble. Nous sommes devenus, au fil des mois, une grande famille et nous partageons de plus en plus souvent des moments comme celui-ci, le dimanche. Parfois c'est ici, chez Barbara et Robin, parfois chez mes parents ou même ceux de Valentin. Les jardins qu'offrent les belles maisons de nos parents respectifs sont très agréables à cette période de l'année.
Celui des parents d'Harry et Lana reste malgré tout notre endroit préféré. La grande piscine creusée nous permet de profiter de la fraicheur de l'eau tout au long de l'après-midi, à la suite du repas.
C'est d'ailleurs ce que nous faisons, ce dimanche aussi. Une fois le repas terminé, nous aidons tous la maitresse de maison à débarrasser la table. Je m'occupe de ramener la vaisselle sale à la cuisine pendant que Valentin range les restes au frigo. Léo s'est emparé de l'éponge, pour sa part, et nettoie la table.
Après ça, Barbara, Marie, Lana et Robin se regroupent autour de la table, ils commencent une partie de cartes, à l'ombre du parasol. Valentin et Léo ont déjà enfilés leurs shorts de bains et chahutent dans la piscine. Harry a disparu depuis plusieurs minutes. Je crois qu'il est parti se changer.
Je les regarde, avachi dans un transat lorsqu'Harry revient dans le jardin. Il s'est déshabillé. Il a enfilé son short de bain jaune poussin. Ça fait ressortir sa peau dorée et ses tatouages. Il a regroupé ses cheveux qui ont beaucoup poussé depuis notre rencontre dans un chignon sur le haut de son crâne. Il porte une paire de lunettes de soleil sur le bout du nez.
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LE POIDS DES MOTS
FanfictionLouis est blessé, il a perdu toute confiance en lui suite à une relation passée. Il essaye de faire face, mais le poids des mots est bien trop dur à supporter. Il a un long travail à faire sur lui même, et la lumière qu'apporte Harry lorsqu'il entr...