DILY

Chap12

DYLAN

Quand tous les combats sont finis, je rejoins les Miller mais aucune trace de miss casse pied.

Adam- Tu cherches Ily ?

J'incline la tête d'un oui.

Adam- Tu ne cherches pas à encore l'embrasser devant nous j'espère ?

Je rie.

Moi- Pourquoi pas...

Je me prends une tape derrière la tête.

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, en plus... Y'a aucune raison pour que je le fasse.

Austin- Je t'aime bien mais détends toi.

Adam sourit.

Adam- Elle est partie aux toilettes je crois.

Je m'avance vers les toilettes et Logan m'attrape le poignet.

Logan- Elle n'a pas besoin de toi pour s'essuyer la foufoune.

Je réprime mon rire tandis qu'Austin ne se retient pas.

Je ne sais pas ce qui est le plus drôle, la délicatesse du choix de ses mots ou sa phrase en elle-même.

Moi- Je ne comptais pas le faire, rassure-toi.

Logan- Pourquoi tu veux aller la voir aux toilettes, dans ce cas ? Ce n'est pas pour la prendre, quand même ? Parce que si c'est le cas, de un, je te pète la gueule, et de deux je tolérerais plus que tu m'appelles l'obsédé ! Ce serait culotté.

Moi- On t'a déjà dit que t'étais le plus timbré de la fratrie Miller ?

Logan- Non.

Adam & Austin- Si. Disent-ils en cœur.

Le contraste entre la réponse de Logan et l'aveux des deux autres frères me fait mourir de rire.

Moi- Il faut juste qu'elles reviennent pour le classement. Repris-je sur la conversation d'origine.

Logan- Mouais... Si t'es pas revenu dans 5 minutes je vous rejoins et tu pourras dire adieu à ton dragon. Ce n'est pas une menace juste une promesse.

Je déglutis. Je tiens trop à celui-ci pour jouer avec le feu.

Je toque à la porte des toilettes des filles qui sont bloquées en attendant une réponse qui ne vient a priori pas. Je retoque une nouvelle fois mais toujours aucune réponse.

Et si ce n'était plus Ilyana ? La honte...

Moi- Ilyana ? C'est toi ?

Aucune réponse.

Moi- Ilyana. Essayais-je un peu plus fort, peut-être qu'avec le bruit, elle ne m'a pas entendu.

Toujours pas de réponse. A croire qu'il n'y a personne ou que ça ne doit pas être-elle.

Je commence donc à partir la chercher ailleurs quand un cri, court et très faible, en sort de cette cabine.

Y'a quelqu'un c'est sûr. Peu importe qui sais, elle ne va pas bien !

Je retape à la porte comme un bourrin et enfin la porte s'ouvre.

Son regard est gonflé, comme si elle avait frotté ses yeux.

Aurait-elle pleuré ? Pour quelle raison ?

Ilyana- Qu'est-ce que tu me veux ! Crit-elle sur la défensive.

Moi- ça va ?

Ilyana- ça va très bien.

Son regard a dévié une seconde sur la gauche. Elle ment. Je ne pourrais pas l'assurer, je ne la connais pas encore trop bien, mais dans un cas général, ceux déviant le regard en affirmant quelque chose, ment. Essayer, vous serez étonné d'apprendre que le regard en dit beaucoup plus que les mots.