CHAPITRE 39 : l'amour...

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(!) ATTENTION CHAPITRE AU CONTENU EXPLICITE (!)

En quelques instants, nous finissons allongés sur la canapé, nous tripotant comme des ados en manque. Ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux, glissent sur ma nuque me décrochant des frissons. Ils continuent leurs chemins le long de mon dos, sous mon pull, leur chaleur m'électrise... Je me cambre sur lui, il gémit, ses hanches partent en avant et rencontrent les miennes. J'ai chaud. Je me redresse, retire mon haut restant à demi-nue devant lui. Je n'ai pas honte, au contraire, j'ai tellement envie de lui que j'en oublie mes complexes. Et son regard remplit de désir me fait tourner la tête, je retire mon soutien-gorge, mes cheveux me tombe sur les seins.

Je le sens durcir sous moi. Sa braguette est prête à lâcher à tout moment si on ne fait rien. Mes prières sont exaucées quelques secondes après. Caleb se redresse en mordillant l'un de mes tétons au passage, se lève, son tee-shirt s'envole et son pantalon suit le même chemin. Son érection se manifeste distinctement sous son boxer. Je m'assois un instant sur le canapé et regarde Caleb droit dans les yeux pendant que mes mains font leurs chemin sur son torse. Mon visage se niche dans son cou pour le sentir, le lécher, l'embrasser. Sa respiration s'accélère quand je mordille sa peau, il chuchote délicieusement mon nom et je frissonne à mon tour. Je veux qu'il aille plus vite. Lui aussi. Ses mains se font plus pressantes, elles s'activent à retirer mon pantalon puis ma culotte. Je fais de même avec son sous-vêtement.

Il se redresse de toute sa hauteur et saisit ma bouche avec passion. Caleb m'attrape par les hanches, me soulève, j'entoure sa taille de mes jambes tout en continuant à l'embrasser. Nous montons dans ma chambre tant bien que mal, en nous cognant deux ou trois fois contre les murs... Il claque la porte d'un coup de pied et me dépose sur le lit. Je le regarde encore une fois et je suis enfin décidé... Je lui ouvre les bras pour qu'il me rejoigne et décide de tout oublier. Je lui pardonne.

*

Le lendemain, je regrette presque... Mais mes yeux s'ouvrent et tombe sur son visage paisiblement endormis, je me dis que j'ai bien fais. Il est beau. Enfin c'est surtout les rayons du soleil qui traverse la chambre qui fait cet effet. Cela n'a rien avoir avec mes sentiments, non non. C'est sans un bruit que je m'extirpe du lit pour ne pas le réveiller. Sven est là, il m'attends devant la porte de ma chambre. Il a trainé son panier jusqu'ici pour s'y coucher.

- Mon petit toutou se fait du soucis pour moi ? Je chuchote.

Sa queue remue comme réponse.

- Allez, viens le monstre. Je vais te donner à manger pendant que l'autre ronfle.

Nous rejoignons la cuisine et je lui prépare sa gamelle. J'en profite pour ouvrir la baie vitrée puis j'entame la préparation d'un petit déjeuner digne de ce nom. Avec un sommeil aussi réparateur et toute cette énergie qui déborde, je ne peux que réussir ! J'ai envie de faire plein d'autre chose, du sport, le ménage et même pire, tondre la pelouse !

D'abord commençons par quelque chose de concret, la nourriture ! Je lance la machine à café et sors le pain pour le mettre dans le toasteur. Franchement, c'est un bon début pour l'instant. Dressant la table un peu trop consciencieusement j'en oublie les tartines jusqu'à ce qu'une délicate odeur de brûlée se fasse sentir dans mes narines. Oh non...

- Merde, merde et re merde !

- À peu de chose prêt et tu n'as plus de maison ! Se moque Caleb en retirant le pain brûlé du toasteur. Quand je disais tu n'étais pas bonne cuisinière... Il ne fallait pas te sentir obligé d'en arriver jusque là pour me le prouver, dès le lendemain.

Je n'ai pas les mots, restant bouche bée face à lui. Pas pour le sauvetage in extremis mais pour le sauveteur. Là, devant moi torse nu, seulement vêtu d'un boxer extrêmement saillant accompagné d'une coiffure post nuit de folie.

- Je sais aussi que je suis charmant à souhaits mais ferme la bouche, ça devient gênant.

Je ravale ma salive, un peu honteuse. J'attrape les pauvres morceaux de pain brûlés qu'il me tends et les jette à la poubelle.

- Fais pas cette tête, je m'occupe du reste.

- Non, je proteste. Je voulais faire une tentative de romantisme, pour une fois dans ma vie !

- T'inquiètes pas, la romance, je gère pour deux. Et te voir t'agiter en culotte pour me faire plaisir est amplement suffisant.

Je rougis lorsqu'il m'encercle de ses bras, me coinçant entre le plan de travail et son corps, outrageusement sexy.

- Je pense avoir un petit creux... Mais pas de nourriture. Me sourit-il taquin.

Et là, Caleb pose un genoux à terre, puis l'autre. Ses mains caressent mes cuisses et glissent vers l'intérieur.

- Qu'est-ce que tu...

- Chut, m'intime-t-il.

Il se penche sur moi, il embrasse tendrement ma peau, je frissonne. Ses doigts écartent mes jambes, je cède. Ses lèvres remontent doucement sur ma peau sensible tantôt me mordillant, tantôt me léchant.

- Olalala...

- J'ai dis chut !

Je me mords la lèvre pour me taire et il me lança un sourire charmeur comme il le fait si bien. Je sens un de ses doigts s'immiscé dans ma culotte et l'écarter avant que sa bouche ne se pose sur mon intimité. Mes mains s'emmêlent dans ses cheveux lorsque sa langue commence à s'amuser avec moi. Je me cambre alors tout contre sa bouche.

- Oh, Cal...

Je me retiens de crier, il semble le remarquer et insiste pour me titiller un peu plus... La chaleur monta en flèche au creux de mon estomac telle une vague incontrôlable. Il sait exactement où me toucher, et me voilà incapable de résister plus longtemps. Mes orteils se crispent, mes genoux se resserrent autour de la tête de Caleb et mes doigts sont prêts à arracher ses cheveux.

- Ne te retiens pas, marmonne-t-il contre mon intimité.

Il ne m'en faut pas plus pour me laisser aller au plaisir qu'il me procure.

* * *

Merci de votre patience ! En espérant que ce chapitre soit lu sur une plage au couché du soleil pour les chanceux qui sont partis en vacances. Si le chapitre vous plaît (ou non), n'hésitez pas à donner votre avis ou à voter. Bonne soirée !

HARPER SEA : AdalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant