CHAPITRE 41 : et la fin.

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              Peut-on discuter de cette superbe chanson que j'ai mise en tête de chapitre ?! 


                                                                             * * * 

       - Ne me dit pas que c'est encore une de tes surprises ? Ça commence à faire beaucoup pour une seule journée...

- Déballe-le. Et après si tu as envie de me disputer ou pire libre à toi.

Je commence à prendre peur lorsqu'il m'annonce que je risque de faire une crise... Délicatement ou plutôt en tremblant, je déchire le papier Kraft. Histoire que je puisse le réemballer pour lui rendre le paquet. Maman m'a tout de même apprit à être un minimum poli. Sous le papier apparaît une couverture de livre. Pas n'importe quel livre. Le mien. Caleb a fait imprimer mon livre.

Je l'ai terminé pendant mon séjour chez mes grands-parents, il y a quelques semaines maintenant. Et j'avais publié en ligne le dernier chapitre presque aussitôt.  J'en avais parlé à personne ! Pourtant voilà mon roman sous mes yeux et entre mes mains. Une couverture cartonnée et le pseudo que j'utilise en ligne. La photo représente mon exactement mon récit. Une jeune femme souriante embrassant un homme qui la regarde amoureusement, au bord de la mer sous un soleil d'été.

J'en reste muette de bonheur. Je veux étriper Caleb, l'embrasser et fondre en larmes en même temps.  

- Dis quelque chose... Commence-t-il. Oh, non, non, ne commence pas à pleurer. Ca ne te plaît pas, c'est ça ? Je le récupère et on oubli, d'accord ?

Il se met à paniquer, bafouiller et rougir. Tout à la fois. Puis Caleb passe sa main dans ses cheveux, si bien que ses boucles ne ressemblent plus à grand chose. Puis il se met à marmonner de manière incohérente. Et moi, j'éclate de rire. Parce que tout le monde le sait, Caleb Andrews ne perd jamais ses moyens, dans n'importe quelle circonstance. Sauf avec moi visiblement.

- Tu... Tu es triste ou bien contente finalement ? Je ne comprends plus rien.  Soupire-t-il en se mordant la lèvre. Mon décodeur Adaline n'a pas eu la dernière mise à jour.

Je m'arrête et respire un bon coup pour reprendre ma contenance tout en essuyant mes larmes.

- En réalité, je n'ai pas les mots pour te dire ce que je ressens. Pourquoi et comment tu as fait ?

- Parce que ton histoire mérite d'avoir sa chance. Et comment... Tu te souviens que j'ai travaillé pour le journal local ?

J'acquiesce silencieusement.

- Un de mes collègues connaît quelqu'un gens qui bosse dans l'édition. Cette personne à lu ton manuscrit et ça lui a plu. Ils feront un article dessus dans quelques jours avec ton accord. Le seule chose où j'ai vraiment participé, c'est la couverture.

- Tu t'es donné tout ce mal pour... Moi ?

- Dès que tu auras donné toute les autorisations nécessaire, il sera publié en ligne et ton roman sera imprimé en quelques exemplaires. Et aussi pour la librairie en ville. Sauf si tu es contre évidemment, on peut toujours stopper la...

- Non, c'est... Fantastique !

- Tu en vaux la peine et tu ne m'as jamais rien demandé. Je voulais le faire pour toi.

Les larmes me montent à nouveau aux yeux et débordent inexorablement. Caleb m'enlace de ses bras. Je ne peux résister et m'appuie à mon tour contre lui.

- N'oublie pas la page dédicace, chuchote Caleb à mon oreille. Au sublime et merveilleux M. Andrews.

- Idiot.

HARPER SEA : AdalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant