J'avais besoin de me détendre avant de reprendre une vie active. Cet après-midi se déroulerait à la plage avec Sven et Lena qui viendrai après son service à la clinique. J'enfilais une robe légère qui m'arrivait aux chevilles de couleur crème. Un peu bohème comme j'aime. Je remplis mon sac à dos, avec une serviette, des bouteilles d'eau et de la crème solaire. Mon chapeau enfoncé sur la tête, la laisse de Sven dans une main, nous traversâmes le jardin, jusqu'au portail qui se trouvait au fond. Est-ce que j'ai omis de signaler que notre maison avait accès direct à une plage connue uniquement des locaux ? Eh, bien maintenant vous le savez.Le chien s'agita quand la mer apparue au travers des arbres. Je le détachais une fois les pieds dans le sable. La plage était grande et propre. Les touristes ne connaissaient pas cet endroit et était donc préservés de leur nonchalance. J'installais ma serviette et mes affaires tandis que Sven aboyait après les vagues. Enfin jusqu'à ce que l'une d'elle n'éclate sur lui. Il revint penaud à mes côtés tout mouillé. Généreuse, je lui fis une place à mes côtés. Après avoir étalé de la crème sur mes bras et mes jambes, je m'allongeais pour profiter de la douce chaleur de la journée.
Quelque chose se frottait contre ma joue quand je repris conscience. Zut, j'avais du m'endormir.
- Sven, arrête ça...
- Si tu parles de ton chien, il est entrain de ronger un bâton.
J'ouvris les yeux subitement à l'entente de cette voix. Sa silhouette me surplombe et je sais de suite de qui il s'agit. Me redressant à la hâte, je le vis distinctement. Caleb est accroupi à mes côtés. Une chemise blanche dont les premiers boutons étaient ouvert ainsi qu'un pantalon en jean et ses cheveux parfaitement coiffé en arrière. Comment fait-il pour me surprendre à chaque fois ? Est-ce qu'il avait un radar pour me trouver où que je sois ?
- C'est dingue. A chaque fois que l'on se voit, tu es incapable de me parler.
- Et à chaque fois que je te vois, j'ai l'impression d'être harcelé. Grognais-je en m'asseyant.
Je commençais à ressembler mes affaires avec la fermer intention de parler quand il attrapa mon bras. Je m'en dégageais vivement.
- Hey, excuse-moi... C'est juste que je ne m'attendais pas à te voir trouver à deux pas de chez moi.
- A deux pas de chez toi ?
- Oui, j'habite juste là.
Caleb pointa du doigt l'extrémité de la petite plage. Derrière des arbres immenses, je pouvais apercevoir le toit d'une villa qui l'était tout autant. J'étais déjà passé devant cette maison, enfin plutôt devant le gigantesque portail qui l'a cachait au fond d'une allée. Le peu de fois où ce dernier était ouvert, j'avais aperçue, une grande villa typique du bord de mer, blanche, deux étages, de grandes baies vitrées, son propre ponton et le jardin devait déboucher sur une plage privée. Peut-être celle-ci ? Je n'osais imaginer le nombre de pièce qu'elle devait contenir. J'étais étonnée qu'un jeune homme aisé comme lui habite encore chez papa, maman. Mais cela ne me regardait pas après tout.
- Pardon, je ne pensais pas que la plage était privée. Je ne reviendrais plus. M'exclamais-je en arrangeant les plis de ma robe.
- Attends, non ! Ce n'est pas le cas... Reste.
- Pourquoi ?
- Je me suis enfui d'une réception ennuyeuse que mes parents ont organisés. M'explique-t-il. Et te trouver ici, c'est une heureuse coïncidence pour moi. Comment as-tu connu cet endroit ? Tu me cherchais ?
- Je le connais comme la plupart des gens qui ont grandit dans cette ville... Je voulais fêter mon nouvel emploi avec Lena, ici. Pourquoi est-ce que je lui racontais ça ?
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HARPER SEA : Adaline
RomanceAdaline Scott, vingt-trois ans, les yeux vairons, a quitté Harper Sea, sa ville natale il y a cinq ans, par besoin d'indépendance et de liberté. Elle ne pensait pas devoir y retourner de si tôt à cause du décès de sa mère. Elle y retrouvera des souv...