Chapitre 18

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Chapitre 18 : Quand on est un grand méchant, faut quand même faire gaffe aux pigeons

Ou

Pourquoi il faut toujours faire attention aux filles, surtout si elles sont blondes et omniscientes

.

_Et donc, tu lui as appris ça quand ?

_Dés que j'avais une minute de libre. Mine de rien, ce n'est pas si facile d'apprendre à une cigogne à faire le coq.

_C'est un perroquet.

_Ca vous a prit combien de temps pour lui apprendre toutes les chansons paillardes ?

_On lui a fait écouter en boucle la version audio des Intégrales des chansons paillardes pendant toute la nuit. Mais comment tu savais que ça marcherait ?

_Oh. J'aurais peut-être du faire ça, ça aurait été plus rapide. Le basilic est sensible au chant du coq, mais il n'a jamais été précisé qu'un coq devait obligatoirement le chanter.

Harry hocha pensivement la tête, et contempla, avec une pointe de sadisme, le basilic qui agonisait misérablement à terre, sous les yeux horrifiés d'un Tom Jedusor au bord de l'hystérie.

_M-m-m-m-m-mais c'est pas possible ! Co-comment ça se fait ? C'est pas possible ! Basilic ! Je suis ton maître et je t'ordonne de les tuer !

Un « graaah » d'agonie lui répondit.

Harry cligna des yeux, intrigué par le cri du basilic.

_C'est marrant, dit-il sur le ton de la conversation à Tom, je ne savais pas que ça faisait 'graaaah', les basilics.

_... Harry ?

_Oui, Luna ?

_Il faudrait finir ça, pour que Ginny puisse être soignée.

Le jeune garçon hocha la tête, et brandit sa baguette en direction de Tom Jedusor.

Celui-ci se redressa, drapé dans toute sa fierté et son orgueil, et lança :

_Que comptes-tu me faire ? Tu n'es, après tout, qu'un stupide élève avec un stupide pigeon !

Harry haussa un sourcil.

_Stupéfix.

Tom Jedusor eu un sourire suffisant… qui s'effaça bien vite lorsqu'il se rendit compte qu'il était immobilisé.

_Mais qu'est-ce que vous avez tous avec Helmett ? Fit l'adolescent brun avec un soupir. D'abord une cigogne, maintenant un pigeon… c'est un perroquet, mince quoi !

Sauf que la véritable nature d'Helmett le perroquet/cigogne/pigeon/mouette (mouette ? pourquoi mouette ?) était bien la dernière préoccupation de Tom Jedusor à ce moment précis.

_Mais co… comment t'as fait ? Je suis un souvenir !

Mais il est débile ou quoi ?

_Comme tu l'as dit il y a quelques minutes, tu as absorbé les forces vitales de Ginevra ici présente –Harry indiqua du pouce la forme inconsciente-, ce qui, en toute logique, a fait de toi un être ayant une consistance solide, donc propre à être stupéfixié.

Il fit un gentil sourire à l'homme qui battait des paupières.

Et soudain, le sourire devint plus froid que la glace.

_Tu as pétrifié ma sœur, Tom, fit Harry en s'approchant de la silhouette. Alors maintenant, tu vas mourir.

Ses yeux bleus s'accordaient parfaitement avec son sourire glacial, et, de là où il était, Tom pouvait parfaitement voir le mince trait rouge en forme d'éclair qui se détachait du front de l'enfant.

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant