La Saga des Sovrano

Chapitre 18

Chapitre 18 : Parce qu'il faut bien laisser un peu les personnages secondaires intervenir

Ou

Comme disait l'autre, "prend garde aux voeux que tu formules, parce qu'ils peuvent te balancer dans une merde monumentale".

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Un certain endroit, une certaine pièce, avec une certaine personne…

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Sirius tournait en rond dans la chambre des Sovrano, mains derrière le dos.

Il ignorait depuis combien de temps il était enfermé dans cette pièce, avec pour unique compagnie un perroquet à cornes et –de temps en temps- un phénix, qui chantait des choses qu'il n'aurait définitivement pas du chanter.

D'ailleurs, à la réflexion, depuis quand est-ce que les phénix savaient chanter ?

Laisse-moi réfléchir… depuis que ta vie est devenue un grand délire sous drogue du violeur ?

L'évadé frémit aux derniers mots, gardant encore un très mauvais souvenir de son contact avec la mixture.

Il ne verrait plus jamais les papillons de la même manière.

Crockdur non plus, d'ailleurs.

Sirius déglutit péniblement, et se laissa tomber sur l'un des deux lits de la pièce.

Il fixa le plafond en soupirant.

Qu'est-ce que je me fais chier !

Il voulait sortir ! Il voulait aller gambader dans les bois –ah non, il y avait les araignées. Bon, il voulait s'ébrouer prés du lac –sauf qu'il risquait de rencontrer Crockdur.

…

PUTAIN !

Oui, il connaissait des jurons moldus. Et ALORS ?

L'Animagus gronda, et enfouit sa tête dans ses bras. Il en avait plus que marre d'être cantonné dans cette chambre, sans rien à faire ! Il voulait de l'air ! De l'espace !

_I WANT TO BREAK FREE ! hurla Sirius –qui avait toujours eu un petit faible pour Queen.

_On est libre que dans sa tête, chantonna une voix prés de lui.

_Mon corps veut être libre aussi, répliqua l'homme avec un grognement.

_C'est le dur fardeau de l'être humain… tu aimes les Nargoles ?

Sirius allait répondre, lorsqu'il se figea.

Il cligna des yeux.

Se tourna.

Ouvrit la bouche.

Luna lui fit un sourire.

Sirius referma la bouche.

Il leva un sourcil.