Chapitre 20

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Chapitre 20 :

La connerie se transmet de pére en fils chez les Potter

Ou

Pourquoi il ne faut jamais réveilla la Scathara qui dort (sous peine de se retrouver habillé d'une robe mauve à pois jaune)

...

Harry battit lentement des paupières. Finalement, il ouvrit les yeux, chassant les dernières brumes de sommeil, et leva la tête.

Il se trouvait à l'infirmerie, dans un des lits. Ah.

Bizarre… n'était-il pas sensé être étalé sur un parterre sombre dans une pièce glauque ? Après avoir…

Il blêmit alors que le souvenir de l'homme qu'il avait tué s'imposait à lui.

Il eu tout juste le temps d'attraper une bassine qui se trouvait au pied de son lit pour y vomir. Il nettoya d'un geste de baguette tremblant ce qu'il avait fait, et s'essuya la bouche en tachant de maîtriser ses mouvements.

Il avait tué quelqu'un.

C'était la première fois, et c'était beaucoup moins drôle que de déchiqueter les mannequins en bois que Gaby transfigurait pour que Scath et lui puissent s'entrainer.

Il soupira, et chassa les images de Quirrel de son esprit.

_Mmf… chaussure… Harrrrrry…

Le jeune garçon sursauta, et rencontra une tête blonde, qui s'appuyait contre ses jambes.

_Scath ?

Sa sœur ne répondit pas. Elle était assise sur une chaise, mais tout son torse était affalé sur le lit. Elle dormait.

Un filet de bave s'écoulait de sa bouche, et sa main reposait sur le ventre d'Harry, comme si elle voulait le protéger. Elle paraissait calme, presque sereine. Mais entre ses deux yeux, une petite ride signalait son inquiétude.

_Elle vous veille depuis trois jours, signala une voix inconnue.

Le Serpentard se retourna et rencontra le regard de l'infirmière, Mme Pomfresh.

_Pompon, salua-t-il en utilisant le ton le plus moqueur qu'il avait en réserve.

_Pas très convaincant, Monsieur Sovrano, rétorqua la vieille femme en haussant un sourcil. On m'avait pourtant dit que vous étiez plus… incisif que cela d'ordinaire.

Harry décida qu'il était trop fatigué pour partir dans une joute orale qu'il était sûr de perdre.

Attendrie, l'infirmière le regarda passer une main hésitante dans les cheveux de sa sœur, et ne put s'empêcher de sourire devant le geste maladroit du jeune garçon.

Ledit garçon qui la fusilla des yeux et demanda d'une voix sèche :

_Et si vous me disiez combien de temps je suis resté inconscient au lieu de nous mater ? Je sais que mon corps est superbe, mais tout de même…

Pomfresh laissa un échapper un petit rire avant de répondre :

_Vous avez peut-être de la verve, Monsieur Sovrano, mais j'en ai affronté de plus forts que vous, croyez-moi !

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant