Chapitre 7

747 71 6
                                    


Chapitre 7 : Ce que le Ministére nous cache

Ou

Mais est-ce que tous les adultes de cette fic sont tarés ? -pas que les adultes, mon chou.

.

.

_Neville ! Quel…

_Bonheur de te revoir, cher…

_Ami ! Comment…

_Vas-tu ?

Le Griffondor sourit largement, alors que les Sovrano accouraient vers lui.

_Salut ! Dit-il. Ca va ? Alors, vos vacances ?

Scath échangea un regard avec Harry, et commença à raconter.

La conversation s'engagea joyeusement et, bientôt, Cédric et Luna vinrent les rejoindre.

_Bonjour, salua cette dernière. Voici mon père.

Elle s'écarta, et un homme imposant, aux cheveux blancs et à la robe turquoise s'avança vers eux.

_Les Nargoles soient avec vous, fit-il simplement.

Il repartit aussi vite qu'il était venu, en agitant une sorte de clochette au son grêle et désagréable.

_C'est un Eloigne-Joncheruines, expliqua Luna. Oh, et il vous aime bien.

Harry hocha la tête, Neville cligna des yeux, et Scath prit la pose :

_Le vieil éléphant sait où trouver de l'eau, déclama-t-elle solennellement.

_Une pirogue n'est jamais trop grande pour se renverser, répliqua Luna.

Neville, Cédric et Harry poussèrent un soupir unanime. Et c'est reparti… encore une discussion bizarre !

Se détournant des deux filles –qui échangeaient à présent des citations latines-, ils commencèrent à discuter de leurs vacances, tandis que Ginny allait vers eux pour les saluer.

Et au loin, Augusta Londubat observait.

Elle voyait le sourire de son petit-fils, ce petit-fils qui l'avait évité tout l'été.

Elle remarquait ses gestes plus précis, plus assurés, moins timides, du petit garçon autrefois maladroit et timide.

Elle ne pouvait manquer de voir son air épanouit.

Le petit garçon apeuré avait grandi, maintenant.

Et ce n'était pas grâce à elle.

Augusta Londubat regarda les Sovrano sourire. Deux Serpentards, la représentation parfaite de ce qu'elle avait toujours évité. La manifestation de ses préjugés et, maintenant elle le savait, de sa bêtise.

Alors, la vieille femme s'avança, jusqu'à arriver au niveau du groupe d'amis.

Elle vit le regard de Neville se poser sur elle, méfiant et apeuré. Mais quand avait-il commencé à la regarder ainsi ? Et elle à ne pas s'en apercevoir ?

Augusta détourna les yeux, et les planta dans ceux des Sovrano. Ils soutinrent son regard sans peur, et elle ne put y voir qu'un mur.

Alors, lentement, elle baissa la tête pour s'incliner.

_Merci, murmura-t-elle solennellement. Merci de prendre soin de Neville.

Et de m'avoir fait ouvrir les yeux.

Ensuite, elle se releva, et s'épousseta tranquillement.

_Il semblerait, fit-elle, que je me doive de réparer l'erreur que j'ai commise en refusant à Neville votre invitation. Voudriez-vous venir chez nous si l'occasion se présente ?

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant