Chapitre 28

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Chapitre 28 : C'est pas la routine pour tout le monde

Ou

Comment l'auteur se casse la tête pour trouver un moyen original d'écrire le chapitre pour mener au super cliff-hanger final.

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Quelques jours passèrent tranquillement, au milieu de la routine habituelle de Poudlard.

Il n'y avait pas d'attaque de troll, ni même de basilic affamé, aussi tous les habitants soupiraient discrètement de soulagement, en gardant néanmoins un œil inquiet sur le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal.

_Je vous dit qu'il est dangereux ! Fit Pansy de sa voix criarde.

_Je peux savoir pourquoi ? Rétorqua Blaise, un sourire narquois aux lèvres, tandis qu'un de ses sourcils se levait élégamment.

_Il est pauvre, cracha dédaigneusement la jeune fille en croisant les bras. Les pauvres sont suspects. Et dangereux.

Le Serpentard laissa échapper un petit rire, et donna un coup de coude à Théodore Nott, très occupé à lire un obscur manuel.

_T'entends ça Théo ?

Un grognement lui répondit, et l'adolescent poursuivi :

_Elle dit que les pauvres sont dangereux ! Ridicule, n'est-il pas ?

_Et pourquoi je te prie ? Dit Pansy en levant le menton.

_Parce que les pauvres sont bien trop occupés à être pauvres pour songer ne serait-ce qu'à avoir un comportement suspect ou dangereux, très chère.

Draco avait mal à la tête.

_Ton hypothèse ne tient pas la route, Zabini. Si les pauvres sont pauvres alors ils nous envient, donc ils vont se livrer à des actes dangereux dans le pathétique espoir de pouvoir ainsi nous dépouiller de nos biens et se hisser à notre rang !

Vraiment mal à la tête.

_Et selon toi, Lupin se serait introduit à Poudlard pour ça ?

Pansy hocha le menton avec un rictus triomphant, et Drago soupira silencieusement.

Au départ, il était venu se terrer dans la salle commune pour éviter de croiser Mme Pomfresh qui, depuis le petit incident d'il y avait quelques mois, semblait lui en vouloir pour une raison inconnue.

Bon, d'accord, peut-être pas si inconnue que ça.

Mais je suis un Malfoy (même si c'est pas la gloire) ! Elle devrait savoir que je suis tout-puissant (merci papa) !

Tch, songea-t-il. Inculte d'infirmière qui ne connaissait même pas les grands noms de la société, et débile de père qui n'avait même pas assez d'argent pour se payer du respect de la part d'un membre du personnel de l'école de son fils.

Papa… Tu sers à rien.

_Théo, Drago, qu'en pensez-vous ? Questionna Blaise, qui avait l'air certain que tous seraient de son côté.

_Je pense que vos êtes tous les deux des crétins dotés d'un sérieux complexe d'infériorité pour vous affronter de cette manière –par ailleurs totalement puérile-, et que si vous continuez je m'occuperais de votre thérapie avec ma baguette. Compris ? Formula Théodore avec une étincelle dans les yeux.

Les deux Serpentards reculèrent de quelques pas en déglutissant, échangèrent un regard, et s'enfuirent.

Drago eu très envie de se mettre à danser.

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant