Chapitre 10

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Chapitre 10 : Amycus,

Ou

Parce qu'il est tellement mystérieux qu'il méritait bien un titre mystérieux, non mais oh.

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Il s'avéra qu'Amycus (quel nom ridicule. Amycus, sérieusement, il s'était cru à Rome ou quoi ?) et Scath se connaissaient bel et bien (un nom complétement stupide, aussi stupide que la grande andouille qui riait avec sa Scath. Sale andouille. Sale andouille au nom ridicule.)

Scath avait daigné donner quelques explications rapides, entrecoupées d'adresse à l'Andouille, à Harry et leurs amis : elle et Amycus s'étaient rencontrés presque dix ans auparavant (dix ans avant ? Et il se rappelait d'elle ? Il devait la suivre, comme le pervers dérangé et pédophile qu'il était.)

_On avait cinq ans. Gaby venait de m'adopter, et Anastasia –c'est la tutrice d'Amycus, d'ailleurs comment va-t-elle, Amycus ?- passait dans le coin, et du coup on a fait connaissance, pas vrai Amycus ? On s'est quitté quand on avait quoi, huit ans ? On a échangé des lettres depuis, mais je pensais que je te reverrais jamais ! Ca me fait tellement plaisir que tu sois là ! Je savais que tu étais à Dumstrang, mais tu aurais du me dire que tu allais venir, et-

(Et l'Autre qui la regardait en souriant, un bras posé sur le sien, alors que Scath ne laissait personne d'autre que lui, Harry, faire ça, mais pour qui il se prenait cette espèce de grand crétin trop musclé-)

Amycus opina du chef, confortablement installé sur la table des Poufsouffles avec elle, une assiette posée sur les genoux.

_Pour tout te dire, je n'y ai pas pensé avant de te voir, angyalm, répondit-il avec une moue d'excuse. Cela fait si longtemps que je ne pensais plus être qu'un simple partenaire… épistolaire, c'est comme ça que vous dites dans votre langue ?

(Il lui faisait le coup du pauvre étranger qui ne parlait pas anglais ? C'était débile. Comme si Scath allait tomber dans un piége aussi nul, sérieusement. On voyait bien qu'il ne la connaissait pas du tout. Quelle andouille.)

(Et qu'est-ce que c'était ce surnom ? Angyalm ? Quelle langue il parlait, l'animal ?)

_Je sais que tu parles un anglais impeccable, arrête de te faire prier, baràtm.

(Elle aussi elle avait un surnom pour lui ? C'était probablement pour lui faire plaisir. Pour lui faire croire qu'elle voulait lui faire plaisir. Parce qu'elle avait pitié. Elle avait forcément pitié. Comme si quelqu'un comme Scath pouvait éprouver plus de la pitié pour cette andouille d'Amycus. Franchement.)

Neville échangea un regard avec Cédric. Ils soupirèrent de concert en voyant les ondes de jalouse qu'émettait Harry qui, assis sur le banc, trucidait le nouveau venu du regard depuis son arrivée.

_En tout cas, je suis ravi de te rencontrer, Amycus, annonça le Poufsouffle avec un sourire aimable, en tendant la main.

Le jeune homme lui rendit son sourire, détournant son regard de Scath.

_Moi de même. Tu dois être Cédric Diggory, et toi Neville Londubat c'est ça ? Scathara m'a parlé de vous dans sa dernière lettre, même si elle datait d'il y a quelques temps…

Scath le fusilla du regard en grognant quelque chose en hongrois. Amycus eu le bon gout de paraître gêné.

_Peut-être que j'ai ma part de responsabilité, angyalm, je l'avoue, confessa-t-il.

Lui saisissant la main, il la baisa galamment (Harry s'étrangla brusquement) avant de lever les yeux (ses stupides yeux trop bleus qui allaient bien avec sa tête de merlan frit) vers elle.

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant