Chapitre 3

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Chapitre 3 : Où Helmett Potter est vraiment trés con, et où Neville Longdubat fait un pacte avec le diable (ou tout du moins sa plus proche représentation sur Terre)

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Un certain moment, dans un certain endroit (le Poudlard Express), dans un certain compartiment, avec deux certains enfants…

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Schlick, schlack. Schlick, schlack.

C'était le bruit que faisait le couteau papillon de Scath (un BM42, fabrication spécialisée, lames adamantium et manches titanes) tandis qu'elle le manipulait avec adresse, assise à même le sol du Poudlard Express –sa haine des chaises s'étendaient aux banquettes du train.

Harry ouvrit un livre, un livre sur l'histoire des vampires, tandis que son amie continuait à manipuler son couteau tout en feuilletant distraitement un ouvrage en gobelbabille.

Elle était tombée amoureuse de l'arme en passant devant une armurerie moldue. Elle s'était aussitôt précipitée dans la boutique pour poser des questions au commerçant, qui s'était montré surpris de voir une enfant en savoir autant sur les armes.

Ils étaient ressortis avec le couteau en question, une paire de poings américains –pour Harry-, un set de couteaux à lancer en acier renforcé –pour Scath- et un poignard cobra –pour Harry.

Ils n'avaient emmené que ces quatre armes-là, et avaient laissés le reste à Londres.

Schlick schlack. Schlick schlack.

Les sourcils froncés, Harry prit un crayon et souligna une phrase dans le texte. Il annota quelques commentaires dans la marge, referma le livre et passa une main dans ses cheveux. Tout de suite après, il se souvint qu'ils étaient longs et tenta de réparer sa coiffure à l'aveuglette. Un ricanement se fit entendre et il jeta un coup d'œil rageur à son amie :

_C'est pas drôle Scath ! Comment je vais pouvoir draguer si mes cheveux sont horribles ?

_... T'es conscient que t'as que onze ans ?

_Toi aussi.

Elle ne répondit pas, et tourna une page de son livre.

Schlick, schlack. Schlick, schlack.

La porte du compartiment s'ouvrit en grand. Helmett Potter et un garçon roux –probablement un Weasley, pensa Harry- vinrent s'installer :

_Salut ! Lança le Weasley.

Un silence glacial lui répondit, seulement brisé par le bruit que faisait le couteau de Scath.

_Euh… on peut s'assoir ?

Pas de réponse. Les deux Sovrano n'étaient pas de asociaux handicapés des sentiments pour rien.

Helmett regarda les deux enfants. Une blonde assise par terre, une arme et un livre dans les mains, et un autre brun, lui aussi plongé dans un livre.

_Ca vous dérange pas, au moins ? Demanda Ron, agacé par le silence des deux jeunes gens.

_C'est un espace public, Weasley.

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant